Dossier d’œuvre architecture IA06001314 | Réalisé par ;
  • enquête thématique régionale, architecture militaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur
place forte dite camp retranché de Tende ou barrage de Tende
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Alpes-Maritimes - Tende
  • Commune Tende
  • Lieu-dit près de Tende

I. L'élaboration du projet

Un premier projet de place-forte ou camp retranché barrant la route entre Cuneo et la haute vallée de la Roya fut présenté dans le plan de défense général de l'Italie en 1871. Il répondait à un besoin stratégique engendré par la cession à la France en 1860, de la quasi-totalité du Comté de Nice, reportant la frontière à la limite méridionale des communes de Tenda (Tende) et Briga Maritima (La Brigue). Ce premier projet, tirant parti de la ligne de crête reliant les plus hauts sommets de la chaîne alpine est-ouest située en léger retrait de la frontière, comportait alors deux lignes de défense : le barrage de Tende, établi sur le col de Tende et aux abords, sur la ligne de crête de la chaîne alpine formant ligne de partage des eaux, et le camp retranché de Borgo San Dalmazzo, entre Cuneo et le col de Tende.

Le camp retranché du col de Tende tel qu'il a été réalisé dix ans plus tard, après l'accession au pouvoir du président du conseil italien Francesco Crispi, hostile à la France et favorable à l'alliance avec l'Allemagne, correspond donc sensiblement à une version réduite de ce premier projet.

Il comporte lui-même deux lignes de défense est-ouest :

1) La ligne haute, qui suit le développement des crêtes des Alpes, de Giaure à la cime de Pepino (Pépin), sur un développement de 7km.

2) Une ligne avancée en léger contrebas vers la vallée de la Roya, de 3km de développement, entre Margheria (La Marguerie) et Taborda (Tabourde).

L'ouverture, prévue et réalisée en 1882, du tunnel routier du col de Tende, percée rectiligne dans la montagne évitant la montée en lacets jusqu'au col, rendait d'autant plus impératif la mise en place d'un dispositif de contrôle militaire et de barrage de la frontière. La ligne de chemin de fer projetée depuis 1879 entre Cuneo et la mer par la vallée de la Roya n'est en revanche qu'amorcée à son point de départ la même année, et la percée du tunnel ferroviaire sous le col de Tende, avec arrivée de la ligne à Vievola, ne sera effectuée qu'en octobre 1900.

A la fin des années 1870, face à l'évolution rapide de l'artillerie, on assistait à la remise en cause des fortifications de pierre des types en vigueur en Italie. Le comité du Génie italien envisagea alors le renforcement des casemates des forts des Alpes alors en construction, par le blindage du voûtement des casemates. Cependant, le modèle du fort de barrage aux murs d'enveloppe hauts, non défilé par son fossé, restera encore pour peu de temps à l'honneur, et sera encore choisi en 1881 pour le camp retranché de Tende.

Le type des batteries de protection satellites d'un fort de barrage est reconsidéré à la même époque (1877-1880), en fonction d'un modèle-type d'ouvrage permanent actif construit sur des éminences, et s'inspirant dans ses grandes lignes du fort Séré de Rivières, de plan polygonal tendant à la symétrie avec front de gorge rentrant, front d'attaque saillant et flancs parallèles, terre-plein de combat avec emplacement de tir à barbette entre traverses. On préconise d'accompagner les batteries ainsi conçues de batteries extérieures d'appui beaucoup plus simples en pierres sèches, avec réserves.

II. Organisation générale

Le projet initial du camp retranché de Tende tel qu'il fut lancé en 1881, est connu par un Atlas de plans non daté, (postérieur à 1886 ?) intitulé Fascicolo contenente il piano d'insieme, la planimetria, la pianta e le sezioni delle opere che costituiscono il campo trincerato del Colle di Tenda1, comportait en tout quatorze ouvrages individualisés, soit partie intégrante des deux lignes du barrage, ou plus lointainement rattachés.

Au centre du dispositif, le fort de barrage proprement dit, premier construit, à proximité immédiate du col, est le fort dit de Colle Alto (fort Central pour les français). A son épaule est implanté le Barracamente Centrale (casernement central, fortifié), qui sera mis en communication au début du XXe siècle par un téléphérique avec les magasins de la Panice , situés en contrebas au nord dans le Val Vermenagna. Le tunnel routier rectiligne était barré dans son développement par la Tagliata de la Galleria (tranchée du tunnel). En poursuivant le programme projeté au long de l'aile gauche du barrage, on trouve la batterie de défense dite fort Taborda (Tabourde), dominée par sa Batterie pour mortier de 15, le retranchement de Beccorosso (Bec Roux), le retranchement de Pépino (Pépin), et enfin la batterie de défense dite fort Pepino. Sur le versant opposé, l'aile droite de l'organisation devait s'appuyer sur la batterie de défense dite fort Margheria (de la Marguerie), celle dite fort Pernante, le retranchement de Salauta, la batterie de défense dite fort de Giaura (Giaure) et le retranchement de Giaura ; enfin en position nettement plus détachée, la batterie de Barsenzana (cette dernière, à bonne distance au sud-ouest, étant toujours considérée par la suite comme extérieure au camp retranché proprement dit)

Quatre des ouvrages prévus n'ont pas été réalisés, il s'agit des retranchements ou batteries d'appui plus sommaires, de Boccorosso, Giaura, Pepino et Saluta, ce qui réduit à une dizaine le nombre des ouvrages du programme initial ayant effectivement été construits.

Sur le nombre, deux ouvrages ont été supprimés ou détruits par des aménagements postérieurs et ne peuvent plus être étudiés monographiquement sur le terrain : il s'agit de la batterie de Barsenzana, dont on ne dispose pas même des plans, et de la tranchée du tunnel.

Celle-ci dite Tagliata est mieux documentée. Le tunnel existait déjà quelque temps avant sa date d'ouverture à la circulation civile, et devait pouvoir être obturé en cas de conflit, car il constituait un point faible du point de vue stratégique. La barrière intérieure permanente, aujourd'hui supprimée, fut créée en 1884, l'administration du Génie ayant passé marché avec une entreprise astreinte au secret militaire. Elle se composait d'un fossé et d'une fermeture interne à 75 m de l'ouverture sud du tunnel, constituée d'un rideau de fer coulissant sur bâti supérieur fixe. Le fossé avait 4m de profondeur, pour une largeur de 6, 75m, et était recouvert en temps normal par un pont métallique à tablier de 3 pièces , dont la partie centrale était escamotable. La mise en mouvement était assurée par un système à crémaillère, à partir d'une chambre de manœuvre latérale. Des fentes de tir adaptées à la mitraillette Gardner battaient l'intérieur du tunnel. Un corps de garde creusé dans le roc abritait 5 chambres d'officiers et hommes d'armes, ainsi que des latrines.

Jusqu'en 1895, l'éclairage de la Tagliata était assuré par 2 fanaux à huiles, avant l'introduction de l'électricité.

III. La réalisation des travaux

L'adjudication des travaux des autres ouvrages du camp retranché fit l'objet d'un premier marché passé avec les entrepreneurs Giuseppe Maggia et Bartolomeo Mersi, le 7 mai 1881. Il comportait en premier lieu la construction du fort de Colle Alto, ou Fort Central, puis celle du casernement central.

On retrouve, avant l'achèvement de cette première phase, l'entrepreneur Giuseppe Maggia seul comme adjudicataire d'un second marché, conclu par contrat du 10 juillet 1883 avec la direction du Génie militaire d'Alessandria, pour la continuation des ouvrages du barrage de Tende, et chiffré à 2.350.000 lires. Le coût réel global du camp retranché s'élevait à environ 4 millions de lires.

Le détail des postes de ce second contrat comportait :

1) manutention de la route militaire construite ou à construire (exercice 1883-84-85)= 29880 lires

2) Construction de la route d'accès aux positions de Giaure, de Becco Rosso, de Pernante et de Salauta = 94620 lires

3) Construction de l'ouvrage Margheria = 493.000 lires

4) Construction de l'ouvrage de Pepino, troisième pointe = 329.676 lires

5) Construction de l'ouvrage de Giaure, près du col = 674.292 lires

6) Construction de l'ouvrage de Taborda, sur la crête = 376.488 lires

7) Construction de l'ouvrage de Pernante, sur la crête= 344.616 lires

La mise en chantier des cinq ouvrages, en phase, n'a probablement pas commencé avant le printemps 1884.

Les temps de mise en œuvre prévus au contrat étaient de 350 jours de travail pour Pepino, Pernante et Taborda, et 400 jours pour Giaura et Margheria. La fin prévue des travaux ne devait pas dépasser l'été 1885.

IV. L'équipement des ouvrages

1) Organisation

Ces ouvrages, quoique très tôt qualifiés de "forts", correspondent à des batteries d'appui et de protection, disposées en rideau de part et d'autre du fort de barrage "central".

Ces batteries étaient équipées de pièces de moyen calibre disposées à barbette sur des emplacements de tir défilés par des traverses.

Elles furent conçues en fonction de caractères communs : les locaux de casernement étaient en principe concentrés sur le front de gorge ; plusieurs fronts de fusillade, des parapets hauts du front de gorge aux galeries de contrescarpe, assuraient la défense rapprochée. Un fossé sec à contrescarpe revêtue régnait sur au moins 3 côtés. La porte, d'aspect invariable, était équipée d'un pont d'accès avec pont-levis à bascule.

Les magasins à poudres étaient enterrés, pour deux d'entre eux hors le périmètre du fossé, au revers de la contrescarpe. Selon une tendance due à l'évolution de conception des ouvrages de ce type au début des années 1880, les cinq batteries du barrage de Tende sont équipées, pour le flanquement de leur fossé, de galeries de contrescarpe à feux de revers logées dans deux angles opposés, de préférence à la formule plus traditionnelle de la caponnière saillant sur l'escarpe, qui n'est représentée, concurremment, qu'à Giaura et Pepino.

Une autre caractéristique commune aux ouvrages est leur mise en œuvre témoignant d'un savoir-faire artisanal traditionnel très maîtrisé pour ce qui est de la réalisation des parements en blocage.

2) Armement

L'armement prévu pour l'ensemble du camp retranché est assez modeste, inférieur à celui de certains forts, en France ou en Italie: il se composait de 59 pièces d'artillerie de moyen et petit calibre en tout et pour tout, réparties sur les différents ouvrages:

1°) 12 canons de 15 (cm de diamètre) en fonte rayée cerclée, à rétro chargement.

2°) 35 canons de 12 (cm de diamètre) en fonte rayée cerclée, à rétro chargement.

3°) 2 canons de 9 (cm de diamètre) en acier rayé cerclé , à rétro chargement.

4°) 2 canons de 9 (cm de diamètre) en fonte rayée cerclée, à rétro chargement.

5) 8 mortiers de 15 (cm de diamètre) en acier rayé, à rétro chargement.

Entre septembre et octobre 1892, les différents ouvrages furent reliés par des lignes téléphoniques et télégraphiques, sauf les casernes centrales et le fort Margueria, réalisés en juillet 1893.

Le 18 octobre, le colonel Stabia, directeur territorial du génie de Cuneo, signait le règlement attestant le bon fonctionnement du dispositif. Les 20000m de câblage armé avaient été fournis par la société Pirelli. Les gaines isolantes en terre cuite portant les câbles étaient formées de 65000 briques, dont des vestiges sont visibles en place.

Les ouvrages furent désarmés durant la première guerre mondiale pour utiliser les pièces d'artillerie sur le front autrichien. Par la suite, périmés au plan défensif face aux progrès de l'artillerie, ils ne furent plus guère utilisés que comme réserves de munitions et pour le cantonnement de troupes de réserve.

Le rapport confidentiel du service des renseignements militaires français rédigé en 1895, et mis à jour en 1898, 1899, 1907, 1909, 19142, produit des plans schématiques inégalement documentés des ouvrages, et les créditent d'un armement le plus souvent imparfaitement informé, tendant à la surestimation. Ces rapports, peut-être informées par des documents relatifs à des projets, ou attribuant par conjecture à plusieurs ouvrages des données qui n'en concernent qu'un seul, créditent comme existantes des batteries secondaires d'appui qui n'ont jamais été réalisées.

Ce rapport fait état (de source sûre ?) d'un désarmement du fort Central intervenu en 1898, au bénéfice des batteries. Les huit canons de 15 auraient alors été répartis sur les cinq ouvrages d'appui, deux dans chacun des forts de Pepino, Pernante et Giaura, 1 à Margheria et à Taborda.

La mise à jour pour 1933 du même rapport des renseignements militaires français ignore le désarmement des ouvrages pour ce qui est des pièces d'artillerie traditionnelles.

Plusieurs ouvrages d'infanterie (pour fusil mitrailleur) participant du grand programme de fortification du Valle Alpino, mis en œuvre dans les années 1930 sur l'ensemble du secteur de la Haute vallée de La Roya, sur les communes de Tende et de La Brigue, ont été ajoutés dans l'ancien camp retranché du XIXe siècle, aux abords des forts et batterie, parfois en liaison directe avec certains ouvrages. C'est le cas à Margheria (La Marguerie) ou à Giaura (Giaure), où des petits ouvrages de ce type doivent être considérés comme des annexes des batteries du XIXe siècle, non comme des ouvrages à part entière. Ils n'ont d'ailleurs pas reçu à l'époque de leur réalisation un numéro d'identification individuel.

1Atlas conservé en principe aux archives de la Section détachée de Cuneo de la 1ere direction du Génie militaire de Turin. L''original de cet atlas parait avoir été perdu il y a quelques années, après que l'ancien directeur de la Section, Fabio Garis, ait quitté ses fonctions, et nous devons communication de la reproduction intégrale de ses planches de relevés à l'obligeance de M. Pier Giorgio Corino, chercheur turinois, qui vient de les publier.2Vincennes, S.H.A.T., article 14, renseignements militaires, Italie, Tende.

Un premier projet de place forte barrant la route entre Cuneo et la haute vallée de la Roya fut présenté dans le plan de défense général de l'Italie en 1871. Il répondait à un besoin stratégique engendré par la cession à la France en 1860 de la quasi-totalité du comté de Nice, reportant la frontière à la limite des communes de Tenda (Tende) et Briga Martima (La Brigue) . Ce premier projet, tirant parti de la ligne de crête reliant les plus hauts sommets de la chaîne alpine est-ouest située en léger retrait de la frontière, comportait alors deux lignes de défense : le barrage de Tende, établi sur le col de Tende et aux abords, sur la ligne de crête alpine formant ligne de partage des eaux, et le camp retranché de Borgo San Dalmazzo, entre Cuneo et le col de Tende. Le camp retranché du col de Tende tel qu'il a été réalisé dix ans plus tard, après l'accession au pouvoir du président du conseil italien Francesco Crispi, hostile à la France et favorable à l'alliance avec l'Allemagne, correspond donc sensiblement à une version réduite de ce premier projet. Il comporte deux lignes de défense est-ouest. L'ouverture, prévue et réalisée en 1882, du tunnel routier du col de Tende, rendait d'autant plus impératif la mise en place d'un dispositif de contrôle militaire et de barrage de la frontière. La ligne de chemin de fer projetée depuis 1879 entre Cuneo et la mer par la vallée de la Roya n'est en revanche qu'amorcée et l'arrivée de la ligne à Vievola ne sera effectuée qu'en octobre 1900. A la fin des années 1870, face à l'évolution rapide de l'artillerie, on assistait à la remise en cause des fortifications en pierre. Le comité du Génie italien envisagea alors le renforcement des casemates des forts des Alpes alors en construction par le blindage. Cependant, le modèle du fort de barrage aux murs d'enveloppe hauts, non défilés par son fossé, resta encore à l'honneur et sera encore choisi en 1881 pour le camp retranché de Tende. Le projet initial du camp de Tende est connu par un atlas de plans ; il comportait en tout quatorze ouvrages individualisés. Quatre des ouvrages prévus n'ont pas été réalisés et parmi les dix restant, deux ont été supprimés ou détruits par des aménagements postérieurs. Le premier marché fut adjugé le 7 mai 1881 aux entrepreneurs Giuseppe Maggia et Bartolomeo Mersi et le second, à Maggia seulement, le 10 juillet 1883. Le coût réel global du camp retranché s'élevait à environ 4 millions de lires. Le mise en chantier des cinq derniers ouvrages n'a probablement pas commencé avant le printemps 1884. Entre septembre 1892 et 1893, les différents ouvrages furent reliés par des lignes téléphoniques et télégraphiques (câblages fournis par l'entreprise Pirelli) . Les ouvrages furent désarmés durant la première guerre mondiale pour utiliser les pièces d'artilleries sur le front autrichien.

L'ensemble des dix ouvrages appelés forts, correspondent à des batteries d'appui et de protection, disposées en rideau de part et d'autre du fort de barrage central (celui de Colle Alto) ; ce sont : Barracamente Centrale, fort Taborda (Tabourde), retranchement de Beccorosso (Bec Roux), retranchement de Pepino (Pepin), batterie de défense dite Fort Pepino, fort Margheria (de la Marguerie), fort Pernante, retranchement de Salauta, batterie de Giaura (Giaure), batterie de Barsenzana. Elles étaient équipées de pièces de moyen calibre. Elles furent conçues avec des caractères communs : les locaux de casernements était en principe concentrés sur le front de gorge ; plusieurs fronts de fusillade assuraient la défense rapprochée. Un fossé à sec de contrescarpe revêtue régnait sur au moins trois côtés. La porte était invariablement équipée d'un pont d'accès avec pont-levis à bascule ; les magasins à poudre étaient enterrés. Suite à une évolution de la conception de ces ouvrages au début des années 1880, les cinq batteries sont équipées de galeries de contrescarpe à feux de revers logées dans deux angles opposés, de préférence à la formule plus traditionnelle de la caponnière saillant sur l'escarpe qui n'est représentée qu'à Giaura et Pepino.

  • Typologies
    ouvrage casematé en caverne
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Documents d'archives

  • Monografia delle opere di fortificazione che costituiscono il Campo trincerato del Colle di Tenda, 8 luglio 1887 [Monographie des ouvrages de fortification qui constituent le Camp retranché du Col de Tende, 8 juillet 1887]. 1887. Istituto Storico e di cultura dell'arma del Genio, Rome : n. 1444, ris. 416.

  • Fortification des places étrangères, Italie, Tende, 1895-1914. Service Historique de la Défense, Vincennes : Archives techniques du génie, série 1V, art 14.

    Carton 23 et suppl. (XIXe s.), fascicule 1 bis (1895, 1933), fascicule 9
  • LEONESI, Dino. Relazione n°2 [rapport comptable de la Division Territoriale du Génie de Cuneo, 5 mars 1927]. 5 mars 1927. Archivio Ufficio Staccato del Genio Militare di Cuneo, Cuneo : fonds de la Sezione Staccata di Cuneo.

Bibliographie

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  • ASCOLI, M., RUSSO, F. La difesa dell'arco alpino 1860-1940 [La défense de l'espace alpin 1860-1940]. Rome : 1899.

  • RAYBAUD, C. Fortifications de l'époque moderne dans les Alpes Maritimes. Nice : 1992.

  • BAGNASCHINO, D. Gli armamenti utilizzati nelle opere del Vallo Alpino e relative corazzature [Les armements utilisés dans les ouvrages du Vallo Alpino et les renforcements associés]. 1994.

  • BAGNASCHINO, D. Il Vallo Alpino a Cima Marta [Le Vallo Alpino sur la Cime de Marta]. Non daté [vers 1994], 11 p. multigraphiées.

  • BAGNASCHINO, D., CORINO, P.-G. Alta Roja fortificata, Dal campo trincerato del Tenda sino alle opere in caverna del Vallo Alpino [La Haute-Roya fortifiée, Du camp retranché du Val de Tende jusqu'aux ouvrages en caverne du Vallo Alpino]. Borgone di Suza : 2001.

  • CORINO, P.-G. L'opera in caverna del Vallo Alpino [Les ouvrages en caverne du Vallo Alpino]. Borgone di Suza : 1995.

  • GARIGLIO, Dario, MINOLA, Mauro. Le fortezze delle Alpi occidentali [Les forteresses des Alpes occidentales]. Cuneo : L'Arcière, 1995.

    T. 2 : dal Monginevro al mare
  • MINOLA, M., RONCO, B. Fortificazioni nell'arco alpino [Fortifications dans l'espace alpin]. Ivrea : 1998.

  • ROBOTTI, M. La batteria mortai al Colle di tenda [La batterie en mortiers du Col de Tende]. Dans : Notiziario della associazione per gli studi di Storia e Architettura Militare, 1996.

  • CERATO, N. Militari sul confine italo-francese: strade e fortificazioni [Militaires à la frontière franco-italienne : routes et fortifications]. Dans : La scoperta delle Marittime. Momenti di storia e di alpinismo, 1984.

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  • IRENEE, J. Les fortifications de St Dalmas de Tende. Dans : Le Haut Pays, journal de la Roya Bevera, n° 13, mars 1988.

  • IRENEE, J. Des caméléons de béton. Dans : Le Haut Pays, journal de la Roya Bevera, n° 18, mai 1990.

  • DUVIVIER, Y. A la découverte d'une forteresse montagnarde, les Balcons de Marte. Dans : Le Haut Pays, journal de la Roya Bevera, n° 34, décembre 1995.

  • ROBOTTI, M. La tagliata della galleria del Colle di tenda [Le creusement de la galerie du Col de Tende]. Dans : Notiziario della associazione per gli studi di Storia e Architettura Militare, 1996.

  • CORINO, P.-G. Materiale da fortificazione del Vallo Alpino [Matériaux de la fortification du Vallo Alpino]. Dans : Pietra e Acciaio [Pierre et acier], novembre 1999.

Documents figurés

  • Fascicolo contenente il piano d'insieme, la planimetria, la pianta e le sezioni delle opere che costituiscono il campo trincerato del Colle di Tenda [Document contenant le plan d'ensemble, la planimétrie, le plan et les coupes des ouvrages qui constituent le camp retranché du Col de Tende] / Dessin, vers 1887. Archivi del Genio Militare, Turin : fonds de la Sezione Staccata di Cuneo (référencé S.S.C.). Original disparu.

  • Plans de projet et d'avancement des travaux des ouvrages du Vallo Alpino dans le secteur de la Haute-Roya [de 1931 à 1941] / Dessin, 30 avril 1941, autres non datés [entre 1931 et 1941]. Archivi del Genio Militare, Turin : Fonds de la Sezione Staccata di Cuneo (référencé S.S.C.).

Date d'enquête 2001 ; Date(s) de rédaction 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général