• inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
ferme dite Chameyer
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Serres
  • Commune Rosans
  • Lieu-dit Chameyer
  • Cadastre 1984 F3 623  ; 2021 000F 884
  • Dénominations
    ferme
  • Appellations
    Chameyer
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, remise agricole, resserre, cellier, cuvage, fenil, séchoir, four à pain, fournil, cour, aire à battre, puits, lavoir, tuilerie

Commentaire historique

Le cadastre par confronts de 1699 ( AD05 3 E 6470) mentionne une « draille allant à Chammeyer » (f° 178).

Dans le cadastre de 1839, aucune construction n'existe à cet emplacement, qui se trouve au milieu d'une très grande parcelle de terre labourable (1839 F10 46, 4,4 hectares), appartenant à Paul-Pierre Aumage. Celui-ci possède d'autres parcelles avoisinantes (terres labourables, landes, vigne, marais...), mais également des terres à Coularives et à Bauzenq, où il est propriétaire d'un bâtiment agricole. Il détient aussi une maison dans la partie basse du bourg de Rosans (F1 99), complétée par un bâtiment agricole (F1 15) et un jardin (F1 14) au bord du chemin de l'Estang. Dans les années 1810-1820, Paul-Pierre Aumage possédait la plus grande partie du domaine agricole de La Rose (voir dossier IA05001612).

En 1855, il déclare sur sa parcelle de Chameyer la « construction nouvelle » d'une « maison » comptant 3 ouvertures imposables. Un an après, cette maison et les terres avoisinantes passent à son fils Jean-Jacques Aumage. A cette occasion, on apprend que cette nouvelle maison reste modeste puisqu'elle imposée dans la 8e et dernière classe fiscale. En 1868, ce propriétaire déclare sur cette même parcelle la construction d'une « tuilerie ».

Dix ans plus tard, en 1878, ses biens passent à ses héritiers, Jacques, Jeanne, Julie, Louis et Marie Aumage, indivis aux Rosières. Puis, en 1899, au seul Jacques Aumage, propriétaire aux Rosières, qui était désigné en 1866 comme « fabricant de tuiles ». Celui-ci déclare la démolition de la tuilerie en 1901. En 1912, le domaine revient à Adrien-Léopold Chaffois, époux Aumage.

L'actuel ensemble bâti est le résultat de diverses extensions et adjonctions, réalisées entre la fin du 19e siècle et le milieu du 20e siècle. Dans la remise occidentale, on relève une date portée « 1920 », gravée dans un cartouche de mortier.

Plan de masse d'après le cadastre de 2021, section 000F. Echelle d'origine 1/500e.Plan de masse d'après le cadastre de 2021, section 000F. Echelle d'origine 1/500e.

Description architecturale

Cette ferme est isolée approximativement à 2 kilomètres au sud-ouest du bourg de Rosans, à une altitude d'environ 580 mètres. Elle est composée de deux principaux ensembles bâtis qui sont accolés : bâtiment du logis, parties est et ouest. Autour, quelques dépendances agricoles sont agglomérées : four à pain, remise ouverte, bergerie.

Une cour ouverte se développe tout autour des bâtiments. L'accès à l'eau était assuré par un puits, muni d'une pompe à bras et accompagné d'un lavoir.

Vue d'ensemble prise du sud-ouest.Vue d'ensemble prise du sud-ouest. Vue d'ensemble prise du sud-est.Vue d'ensemble prise du sud-est. Plan schématique des bâtiments : étage de soubassement.Plan schématique des bâtiments : étage de soubassement. Plan schématique des bâtiments : rez-de-chaussée surélevé.Plan schématique des bâtiments : rez-de-chaussée surélevé.

Fonctions et aménagements intérieurs

Bâtiment du logis, partie ouest.

Cette partie, qui semble être la plus ancienne, est adossée côté ouest à une légère pente. Elle comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble.

Bâtiment du logis, partie ouest. Vue d'ensemble prise du sud-ouest.Bâtiment du logis, partie ouest. Vue d'ensemble prise du sud-ouest. Bâtiment du logis, partie ouest. Elévation sud.Bâtiment du logis, partie ouest. Elévation sud.

L'étage de soubassement est occupé par une étable (partie sud), une resserre (partie nord-est) et un cellier-cuvage (partie nord-ouest).

L'étable dispose d'un sol pavé muni d'une rigole maçonnée pour l'évacuation des purins. Elle est couverte par des voûtains en briques pleines sur poutrelles métalliques, confortés perpendiculairement par une longue et haute poutrelle métallique rivetée et boulonnée.

Bâtiment du logis, partie ouest. Etage de soubassement, étable. Sol dallé et rigole d'évacuation du purin.Bâtiment du logis, partie ouest. Etage de soubassement, étable. Sol dallé et rigole d'évacuation du purin. Bâtiment du logis, partie ouest. Etage de soubassement, étable. Couvrement en voûtains sur grande poutrelle métallique.Bâtiment du logis, partie ouest. Etage de soubassement, étable. Couvrement en voûtains sur grande poutrelle métallique.

La resserre est couverte par une voûte d'arêtes sur piliers d'angles, coffrée, dans laquelle est scellé un crochet de suspension en ferronnerie à trois crocs.

Bâtiment du logis, partie ouest. Etage de soubassement, resserre. Vue de volume prise du sud-ouest.Bâtiment du logis, partie ouest. Etage de soubassement, resserre. Vue de volume prise du sud-ouest. Bâtiment du logis, partie ouest. Etage de soubassement, resserre. Crochet trifide scellé dans la voûte.Bâtiment du logis, partie ouest. Etage de soubassement, resserre. Crochet trifide scellé dans la voûte.

Le cellier-cuvage est couvert par une voûte coffrée en berceau segmentaire. L'angle sud-est accueille une grande cuve vinaire cylindrique, maçonnée, d'environ 3,25 m3 (diamètre : 136 cm ; hauteur : 225 cm). Son parement intérieur est enduit et son accès se fait par une trappe pratiquée dans le sol du fenil du rez-de-chaussée surélevé. Une cuvette maçonnée est creusée dans le sol au pied de la cuve, en dessous du trou de soutirage.

Bâtiment du logis, partie ouest. Etage de soubassement, cellier. Vue de volume prise du nord.Bâtiment du logis, partie ouest. Etage de soubassement, cellier. Vue de volume prise du nord. Bâtiment du logis, partie ouest. Etage de soubassement, cellier. Angle sud-est, cuve vinaire maçonnée.Bâtiment du logis, partie ouest. Etage de soubassement, cellier. Angle sud-est, cuve vinaire maçonnée. Bâtiment du logis, partie ouest. Etage de soubassement, cellier. Angle sud-est, décaissement du sol au niveau de la vidange de la cuve vinaire.Bâtiment du logis, partie ouest. Etage de soubassement, cellier. Angle sud-est, décaissement du sol au niveau de la vidange de la cuve vinaire. Bâtiment du logis, partie ouest. Rez-de-chaussée surélevé, remise-fenil. Vue plongeante sur l'intérieur de la cuve vinaire du cellier (étage de soubassement).Bâtiment du logis, partie ouest. Rez-de-chaussée surélevé, remise-fenil. Vue plongeante sur l'intérieur de la cuve vinaire du cellier (étage de soubassement).

La partie sud du rez-de-chaussée est réservée au logis, accessible par une porte et éclairé par deux fenêtres ouvertes côté sud.

La partie nord sert de fenil. Accessible par une large et haute porte charretière percée dans le pignon ouest, ce vaste volume monte jusqu'au toit et intègre l'étage de comble aménagée au-dessus de la partie d'habitation.

Bâtiment du logis, partie est.

Cette partie, plus récente, est accolée au nord-est de la partie occidentale. Elle comporte un rez-de-chaussée, un étage et un étage de comble.

Bâtiment du logis, partie est. Elévation sud.Bâtiment du logis, partie est. Elévation sud. Bâtiment du logis, partie est. Pignon est.Bâtiment du logis, partie est. Pignon est.

La partie sud du rez-de-chaussée, accessible de plain-pied par une porte piétonne percée côté sud, accueille une cuisine éclairée par deux fenêtres, une au sud et une à l'est ; une pile d'évier monolithe est installée dans l'embrasure de cette dernière. Un escalier en partie maçonné et en partie sur solin en bois permet d'accéder à l'étage ; les marches sont en pierre de taille de grès. La partie nord du rez-de-chaussée accueille une étable, accessible par une large porte bâtarde et couverte par une voûte d'arêtes.

Le premier étage, desservi à la fois par l'escalier intérieur et par un balcon extérieur, est occupé par des chambres. Les murs de la chambre nord conservent un enduit orné d'un décor de motifs floraux et géométriques appliqués au rouleau. L'étage de comble, accessible depuis le fenil de la partie occidentale, sert de séchoir.

Bâtiment du logis, partie est. Premier étage, chambre. Mur enduit avec décor peint au rouleau.Bâtiment du logis, partie est. Premier étage, chambre. Mur enduit avec décor peint au rouleau.

Fournil et porche couvert.

Installé à l'angle nord-est de la ferme, il est prolongé par un couvert formant porche, adossé au pignon oriental du bâtiment du logis.

La bouche du four est constituée d'un arceau métallique noyé dans une cloison en briques creuses. La sole est en dalles de grès. Les premières assises de la coupole sont en moellons de grès, le reste étant en briques pleines (diamètre de la coupole : 180 cm ; hauteur de la coupole : 60 cm). L'avaloir, en briques pleines, est soutenu par une poutrelle métallique. La souche de la cheminée est constituée de deux sections de canalisation en terre cuite vernissée, emboîtées et vissées l'une dans l'autre.

Fournil et porche. Vue d'ensemble prise du sud.Fournil et porche. Vue d'ensemble prise du sud. Fournil. Elévation ouest.Fournil. Elévation ouest. Fournil. Elévation sud. Bouche du four, avaloir et conduit de cheminée déporté.Fournil. Elévation sud. Bouche du four, avaloir et conduit de cheminée déporté. Fournil. Souche de la cheminée.Fournil. Souche de la cheminée.

Remise ouverte

Adossée au pignon ouest du bâtiment du logis, et soutenue par des piliers en briques pleines, elle donne accès à la porte charretière du fenil. Elle a ensuite été augmentée par l'ajout de deux autres bâtiments, qui occupent les angles nord-ouest et sud-ouest de la ferme.

Matériaux et mise en œuvre

Les bâtiments sont construits en maçonnerie de moellons calcaires et de grès, avec des chaînes d'angles en pierre de taille de grès ou en (gros) moellons équarris. A l'angle sud-ouest du bâtiment du logis, la base de la chaîne d'angle est en briques pleines. Par ailleurs, on relève l'emploi de nombreux tessons de tuiles, certains déformés : il s'agit probablement de ratés de cuissons issus de la tuilerie qui était en activité dans cette ferme pendant le dernier quart du 19e siècle. Les élévations ne sont pas enduites, sauf enduits récents, ce qui permet d'observer les différents collages de maçonnerie qui correspondent aux extensions progressivement ajoutées.

Bâtiment du logis, partie ouest. Elévation nord, collage de maçonnerie et trace de surélévation.Bâtiment du logis, partie ouest. Elévation nord, collage de maçonnerie et trace de surélévation. Bâtiment du logis, partie ouest. Chaîne d'angle sud-ouest en brique, correspondant au bâtiment originel.Bâtiment du logis, partie ouest. Chaîne d'angle sud-ouest en brique, correspondant au bâtiment originel. Bâtiment du logis, partie est. Chaîne d'angle nord-est.Bâtiment du logis, partie est. Chaîne d'angle nord-est.

Les encadrements des ouvertures sont majoritairement constitués de piédroits montés en moellons, avec un linteau droit en bois et éventuellement un appui en pierre de taille. Toutefois, dans la partie orientale du bâti du logis, les encadrements sont en pierre de taille de grès, avec linteau droit monolithe. Une fenêtre possède un encadrement en briques pleines, avec un couvrement en arc segmentaire. Certaines fenêtres conservent leurs contrevents anciens, en planches croisées ou à panneaux moulurés.

Bâtiment du logis, partie est. Elévation sud, premier niveau. Fenêtre.Bâtiment du logis, partie est. Elévation sud, premier niveau. Fenêtre. Bâtiment du logis, partie est. Pignon est, deuxième niveau. Fenêtre du logis.Bâtiment du logis, partie est. Pignon est, deuxième niveau. Fenêtre du logis. Bâtiment du logis, partie est. Elévation sud, second niveau. Fenêtre équipée de contrevent à planches croisées avec soubassement à panneaux moulurés.Bâtiment du logis, partie est. Elévation sud, second niveau. Fenêtre équipée de contrevent à planches croisées avec soubassement à panneaux moulurés.

Sur la partie ouest du bâtiment du logis, le toit est en pavillon. Il est soutenu par une charpente à chevrons, rayonnant depuis un pilier central maçonné. Un second pilier, en briques pleines, vient conforter le chevron nord. Ailleurs, il s'agit de toits à longs pans, sur charpentes à pannes. Les avant-toits sont réalisés par un ou deux rangs de génoise, qui se prolongent en saillies en rive. Le passage des angles est traité en éventail. Les couvertures sont en tuiles creuses posée sur des chevrons taillés en quartons. Dans les parties refaites, les tuiles sont posées sur des plaques ondulées de fibro-ciment. Les souches de cheminée, maçonnées en moellons et briques pleines, sont couvertes par une bâtière de tuiles creuses.

Bâtiment du logis, partie ouest. Charpente du toit en pavillon.Bâtiment du logis, partie ouest. Charpente du toit en pavillon. Bâtiment du logis, partie ouest. Rez-de-chaussée surélevé, remise-fenil. Pilier en brique soutenant la charpente.Bâtiment du logis, partie ouest. Rez-de-chaussée surélevé, remise-fenil. Pilier en brique soutenant la charpente. Bâtiment du logis, partie est. Souche de la cheminée.Bâtiment du logis, partie est. Souche de la cheminée.

C'est seulement en 1855 qu'une « construction nouvelle » est mentionnée à cet emplacement. Prémisse de l'actuelle ferme, ce bâtiment est complété en 1868 par l'installation d'une « tuilerie », qui sera déclarée démolie en 1901.

L'actuel ensemble bâti est le résultat de diverses extensions et adjonctions, réalisées entre la fin du 19e siècle et le milieu du 20e siècle – on relève notamment la date « 1920 » portée sur un des bâtiments ajoutés.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 19e siècle
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Principale : 1ère moitié 20e siècle
  • Dates
    • 1855, daté par source
    • 1868, daté par source
    • 1920, porte la date

Cette ferme est constituée d'une agglomération compacte de bâtiments, regroupant les pièces d'habitation, deux étables, une resserre, un cellier-cuvage avec une cuve vinaire maçonnée cylindrique, un fenil et un séchoir.

La partie ouest du bâtiment principal comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble. La partie est, un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble. Certaines dépendances accolées ne comprennent qu'un unique rez-de-chaussée, complété pour d'autres par un étage carré ou un étage de comble. On note des couvrements en voûtes d'arêtes, en berceau segmentaire et en voûtains. Les dépendances accolées abritent une remise ouverte et un four à pain.

Les bâtiments sont construits en maçonnerie de moellons calcaires et de grès, avec des chaînes d'angles en pierre de taille de grès ou en gros moellons équarris. Les élévations ne sont pas enduites, sauf enduits récents. Les toits sont à longs pans, ou en pavillon sur le bâtiment principal, avec des couvertures en tuiles creuses, posées sur des plaques ondulées de fibro-ciment dans les parties refaites.

  • Murs
    • grès moellon enduit
    • calcaire
  • Toits
    ciment amiante en couverture, tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble, en rez-de-chaussée
  • Couvrements
    • voûte en berceau segmentaire
    • voûte d'arêtes
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    F3a2 : ferme à maison-bloc en hauteur, à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Cadastre general des batimens fondz et proprietes de tous les habitans et possedans biens au lieu et terrain de presant lieu de Rosans. / 1698-1755 [registre relié, Antoine Perrin, châtelain de Sahune ; Jean-André Bonnet, de Bellegarde, experts jurés en 1698-1699 ; procédure de révision en 1702 experts jurés : Antoine Bérenger et Guillen Armand ; révision de la valeur cadastrale des biens en avril-mai 1755 (apparaît en marge, anonyme), 243 f° (supplément de 1702, 10 f°)]. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 E 6470.

    F° 178, 1699.
  • Matrices cadastrales de la commune de Rosans. / 1839-1911 [registre papier]. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1241 à 3 P 1243.

    F° 18, 1839, 1855. F° 527, 1856, 1868. F° 527, 1878. F° 774, 1899. F° 998, 1912.
  • Etat des sections cadastrales de la commune de Rosans. / Par Truchy, géomètre, 1840 [registre papier]. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1240.

    Section F10, 1840.
  • Matrices cadastrales des propriétés bâties de la commune de Rosans. / 1882-1911 [registre papier]. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1244.

    F° 22, 1882, 1899, 1901.

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Rosans. / Dessin, encre et lavis par Truchy, géomètre, 1839. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1239.

    Section F10, 1839.
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossiers de synthèse