Dossier d’œuvre architecture IA00141187 | Réalisé par
Del Rosso Laurent
Del Rosso Laurent

Chercheur au service régional de l'Inventaire à partir de 1994.

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  • recensement du patrimoine balnéaire
  • label XXe
maison dite Villa Le Pin
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lavandou (Le) - Collobrières
  • Commune Le Lavandou
  • Lieu-dit Saint-Clair
  • Adresse impasse des Amandiers
  • Cadastre 1983 C2 249
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément

Maison dessinée entre 1905 et 1914 pour son frère Théo par l'architecte belge Octave Van Rysselberghe. La construction devrait se situer vers 1910 : le château d'eau du jardin porte une plaque d'entrepreneurs niçois et la date 1912. L'écrivain André Gide, ami de la famille, y aurait séjourné à plusieurs reprises au cours des années 1920.

La villa fait partie d'un ensemble construit par le même architecte pour lui-même, son frère et le peintre Edmond Cros, toutes situées dans un périmètre restreint du quartier Saint-Clair. (voir dossiers IA00130656, IA00130644, IA00130654).

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Van Rysselberghe Octave
      Van Rysselberghe Octave

      Architecte belge de la période Art nouveau actif à Bruxelles et Westende. C'est l'un des représentants du renouveau architectural qui a caractérisé la fin du XIXe siècle, avec Victor Horta et Henry Van de Velde. Frère du peintre néo-impressionniste Théo Van Rysselberghe. Auteur de 4 maisons construites dans la première décennie du 20e siècle au Lavandou pour lui-même, pour son frère Théo et pour Edmond Cross. On peut aussi lui attribuer la maison de Paul Signac à Saint-Tropez.

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      architecte attribution par tradition orale

Maison de volumétrie compacte, avec un décrochement à l'est. Elle comprend un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage en surcroît. Le gros oeuvre est en maçonnerie enduite aux niveaux supérieurs, avec un parement de moellon au niveau de soubassement. Les pièces sont planchéiées. L'escalier dans oeuvre tournant à retours sans jour est en charpente. Le toit à deux pans est couvert de tuiles creuses. L'accès se fait en soubassement sur l'élévation est, qui n'est pas cependant la façade principale. Celle-ci, en pignon sud, est dépourvue de porte, mais percée de nombreuses baies de toutes dimensions et formes, dont une loggia ouverte au rez-de-chaussée surélevé. A l'étage de soubassement se trouvent les pièces de service et la salle à manger d'été ; au rez-de-chaussée le salon, la salle à manger et les chambres. L'édifice emprunte à la tradition architecturale nordique (l'escalier en charpente, les parquets, la simplification des volumes ), ainsi qu'au régionalisme provençal (diversité des ouvertures, loggia sur la façade sud, jarres scellées sur les murs extérieurs).

  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée, étage en surcroît
  • Couvertures
    • toit à deux pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en charpente
  • Typologies
    caractère régionaliste
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    maison d'homme célèbre

Labellisée Patrimoine XXe par la Commission Régionale du Patrimoine et des Sites (CRPS) du 28 novembre 2000.

Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Del Rosso Laurent
Del Rosso Laurent

Chercheur au service régional de l'Inventaire à partir de 1994.

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