Le bâtiment, qui menace ruine, est toujours très lisible. De plan rectangulaire, il se situe dans une zone de faible pente. Son étage de soubassement est donc à moitié enterré sur sa façade arrière, qui, orientée au nord-ouest, est largement éventrée. C'est au milieu de cette façade que le canal d'amenée pénètre perpendiculairement sous le moulin, pour ressortir quasiment sous la porte d'entrée. La voûte effondrée du canal laisse voir une maçonnerie de moellons irrégulièrement assisés. Au milieu du bâtiment se trouvent les vestiges d'un ancien four en ruine. Une cloison maçonnée séparait au droit de ce four le bâtiment en deux parties. L'ensemble de la maçonnerie est faite de gros moellons assisés et le toit est à croupe. L'imposante charpente en bois, appuyée sur trois fermes à entrait et entrait retroussé, sans poinçon, est couverte, selon la technique de l'essentage, de planches de plus en plus longues jusqu'à la partie retroussée de l'égout. L'extension, dans l'angle nord, abrite encore dans sa lucarne des poulies qui servirent pour l'exploitation de l'usine électrique. Elle est dotée d'un toit à deux pans couvert de tôle ondulée.