Dossier d’œuvre architecture IA83001579 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire
Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Passerelle, actuellement La Tramontane
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Sainte-Maxime - Grimaud
  • Commune Sainte-Maxime
  • Lieu-dit la Batterie
  • Adresse 23 avenue du Général-Leclerc
  • Cadastre 2012 AB 812
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature, villa balnéaire
  • Appellations
    La Passerelle, La Tramontane

Construite en 1925, cette villa présente encore certains éléments stylistiques que l'on trouvait dans les premières villas réalisées par René Darde à Sainte-Maxime dans les années 1913-1918 : le porche isolé de la rue par un portillon en fer forgé et la porte d'entrée en fer forgé cantonnée d'un oculus éclairant l'escalier descendant à l'étage de soubassement comme à La Croisette, le toit terrasse (non accessible) comme à La Croisette, à la villa Béthanie ou à la villa Thalassa au Rayol-Canadel.

La villa La Passerelle a été construite en 1925 par l'architecte René Darde. Les plans et des photos ont été publiés en 1926 dans L'habitation provençale, portfolio consacré à l'architecture de René Darde.

Une construction est à présent accolée à la façade ouest et le porche d'entrée a été détruit.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1925, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Darde René
      Darde René

      René Darde est issu de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris. Il travaille dans l'atelier des architectes parisiens Henri Sauvage et Charles Sarazin pour lesquels il vient, en 1911, suivre le chantier du Golf Hôtel de Beauvallon à Grimaud (83). Il s'installe définitivement à Sainte-Maxime à partir de 1913. Avec deux autres agences à Saint-Raphaël et Cannes, il serait l'auteur de près de deux cents villas dans le Var et les Alpes Maritimes. Il est considéré comme l'un des chefs de file du mouvement néo-régionaliste en Provence. Victime d'une hémiplégie en 1950, il réduit son activité mais réalise encore quelques villas jusqu'à son décès en 1960.

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      architecte attribution par source

La villa est construite sur une petite parcelle de 209 mètres carrés dont elle occupe presque toute la surface. Au nord elle est située directement sur l'avenue, au sud elle donne sur une terrasse en terre-plein soutenue par un mur réalisé avec la roche du rivage.

Le plan-masse est rectangulaire. L'enduit ne permet pas de voir les matériaux du gros œuvre (blocage ou brique ?). La maison est en rez-de-chaussée surélevé au-dessus d'un étage de soubassement. Les trois quart du bâtiment sont couverts en terrasse (non accessible). La partie restante est couverte d'un toit à longs pans en tuiles creuses.

La façade d'agrément (au sud, sur la mer) présente quatre travées régulières de fenêtres ou portes-fenêtres. Les portes-fenêtres du niveau supérieur ouvrent sur des balcons arrondis. Les élévations sont couronnées par une corniche rythmée par endroit de gros modillons.

L'entrée, de niveau par rapport à l'avenue, est au rez-de-chaussée surélevé. Elle se faisait à l'origine sous un porche hors-œuvre à colonne toscane. Le garage à l'autre extrémité de la façade ouvre directement sur l'avenue. Il n'a pas de communication directe avec l'intérieur de la maison. La porte sous porche introduit à quelques marches ascendantes qui aboutissent à une entrée desservant l'escalier qui descend au soubassement, un salon au sud et un vestibule distribuant deux chambres (dont une avec salle de bain), la lingerie et des W.-C. C'est au soubassement que se trouvent la cuisine et la salle à manger, ainsi qu'une troisième chambre et une chambre de domestique. La partie nord est réservée à des locaux techniques : cave à vins, cave, chauffage...

  • Murs
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse, béton en couverture
  • Étages
    étage de soubassement, en rez-de-chaussée surélevé
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
  • Typologies
    plan-masse simple ; volumétrie régulière ; élévation avec axe ; sans caractère stylistique
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • arabesque
  • Précision représentations

    Ferronnerie Art Déco sur la façade sur l'avenue.

Z Maisons Maxime

  • Titre courant maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Passerelle, actuellement La Tramontane
  • Sélection oui
  • Lieu-dit Batterie (la)
  • Adresse Général-leclerc (avenue du) 23
  • Datation 1920-1945
  • Date 1925
  • Architecte Darde René
  • Type Villa "moyenne" à traitement architectural soigné
  • Plan-masse simple
  • Volumétrie régulière
  • Elévation principale avec axe
  • Caractères autre
  • Couronnement Corniche
  • Entrée principale position sur façade latérale
  • Entrée principale niveau rez-de-chaussée surélevée ou 1er étage
  • Entrée secondaire position non applicable
  • Entrée secondaire niveau non applicable
  • Escalier extérieur non
  • Perron non
  • Porche oui
  • Terrasse oui
  • Pergola non
  • Balcon oui
  • Galerie non
  • Loggia non
  • Bow-window non
  • Corps en arrondi non
  • Date de saisie 2013-11-14T00:00:00.000+01:00
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Bibliographie

  • Darde, René. L'habitation provençale. - Paris : Charles Massin éditeur, 1927. Portefolio. 32,7 X 22,5. Préface d'Henri Algoud.

    Pl. 16, 17, 18.
  • Répertoire de l'inventaire partiel de l'architecture de villégiature à Sainte-Maxime pendant la période de l'entre-deux-guerres. - Saint-Tropez : Syndicat Mixte du Golfe de Saint-Tropez / Pays des Maures, inventaire non publié, 2003.

    Fiche d'inventaire 6.
Date d'enquête 2011 ; Date(s) de rédaction 2012
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général