Dossier d’œuvre architecture IA06002809 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire
Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Consolation
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Menton
  • Commune Menton
  • Lieu-dit les Capelettes
  • Adresse 2 montée du Lutetia
  • Cadastre 2016 BI 463
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature, villa balnéaire
  • Appellations
    La Consolation
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément, portail

La villa La Consolation apparait dans la liste des villas publiée dans les Annuaires commerciaux des Alpes maritimes en 1928. On peut considérer qu'elle a été construite peu avant cette date ce qui est corroboré par le caractère de son architecture. L'architecte pourrait en être Abel Glena. Par la composition, la présence de la loggia à arcades et le classicisme de son architecture, on peut la rapprocher de la villa La Victoire dont les plans dessinés par Glena datent de 1914.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1928, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Glena Abel
      Glena Abel

      Architecte à Menton. Auteur entre autre de l'hôtel Riviera Palace (1898), de la villa Mer et Monts (1905), de la fondation Bariquand-Alphand (1905), du Palais Glena (1912) et de la villa la Victoire (1914). Il a participé à l'aménagement du jardin des romanciers pour Vicente Blasco Ibanez de 1921 à 1928.

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      architecte (incertitude), attribution par analyse stylistique

La villa est construite sur un terrain à fort dénivelé. Au nord-ouest, sur la montée du Lutetia, elle est au niveau du rez-du-chaussée surélevé alors qu'elle compte trois étages de soubassement côté jardin au sud-est. Elle est située en bord de rue à l'arrière, l'accès à la propriété se faisant par un portail architecturé. Les deux premiers étages de soubassement sont appareillés en moellons calcaires irréguliers à joints saillants. Les autres niveaux sont enduits, ce qui masque la mise en œuvre (vraisemblablement moellons calcaires). L'ensemble des toits, à longs pans à croupes ou en pavillon, est couvert de tuiles plates mécaniques. Le parti composite du plan et de la volumétrie contraste avec la régularité des élévations, dont la façade principale sur jardin axée sur la travée centrale en avancée, avec un accent fort mis sur le balcon sur consoles à ressauts en quart-de-rond et la loggia à arcades en plein cintre de l'étage de comble.

  • Murs
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille enduit partiel (incertitude)
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    3 étages de soubassement, en rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • toit en pavillon
  • Typologies
    plan-masse composite ; volumétrie composite ; élévation avec axe ; caractère autre
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    Le portail en ferronnerie présente un décor Art Déco de motifs géométriques pouvant évoquer des vases ou des coroles de fleurs garnis de volutes.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Cette villa, construite vers 1928, présente une synthèse de plusieurs styles architecturaux. L'ensemble est classique par la régularité de sa façade et la loggia à arcades plein-cintre comme Abel Glena les utilise à Menton dès le début du 20e siècle. Elle se rattache à l'architecture Art Déco de son temps par le côté dépouillé des façades, les grosses consoles à ressauts, ce type de fenêtres en plein cintre et le portail en ferronnerie. Quant aux trois rangs de fausse génoise, ils font référence au style régionaliste.

Date d'enquête 2016 ; Date(s) de rédaction 2016, 2018
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général