Dossier d’œuvre architecture IA13005924 | Réalisé par
Carteron Sophie
Carteron Sophie

Prestataire extérieur du service mer pour l'opération de repérage du patrimoine des ports en 2015.

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  • enquête thématique régionale, patrimoine portuaire en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Les aménagements portuaires de la commune de Port-de-Bouc
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur – Service mer

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bouches-du-Rhône
  • Commune Port-de-Bouc
  • Lieu-dit golfe de Fos
  • Cadastre non cadastré
  • Dénominations
    port

Le territoire de la commune de Port-de-Bouc est au carrefour entre des voies de circulation fluviales, maritimes et terrestres. Elle est située au débouché du chenal de Caronte (référence IA13004127), entre la mer et l'étang de Berre, sur la presqu'île qui ferme le Golfe de Fos. La création en 1866 de la commune de Port-de-Bouc, par distraction de territoires de Martigues et Fos, est étroitement lié à la création sous le Premier Empire du canal d'Arles à Bouc (référence IA13004106). La ville développe ses activités industrielles et maritimes (sècherie de morue, chantier de construction naval, raffinerie de pétrole). Les chantiers navals ferment en 1966. Depuis, l'activité de pêche concerne deux ports : le port de l'anse Aubran (référence IA13005927), et l'ancien bassin du port de commerce dit port Renaissance (référence IA13005925), reconverti en port de plaisance dans le cadre de la requalification du centre-ville. La ville conserve l'unique criée publique de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

Chronologie du territoire de Port-de-Bouc

Sur la voie maritime entre le Languedoc et Marseille, le site de Bouc offre un refuge pour les bateaux surpris par le mauvais temps dans la traversée du Golfe de Fos. Ce territoire connait par le passé des périodes d'intense activité portuaire liée au transbordement des marchandises du port fluvial d'Arles à l'époque Gallo-romaine. Elles alternent avec des périodes d'abandon, le territoire ne compte plus que quelques dizaines d'habitants au début du 19e siècle. Situé, à l'entrée du Golfe de Fos, le site conserve sa dimension stratégique. Napoléon Bonaparte fait établir les plans d'une ville autour d'un projet de port militaire (mars 1805). Par la suite, les travaux d'aménagements du canal d'Arles à Bouc (référence IA13004106), engagés en 1802, puis repris en 1823 pour une mise en service définitive en 1835 mobilisent une importante main d’œuvre. En 1816 la construction de la jetée de la Lèque -achevée en 1820- sécurise le bassin maritime de Port-de-Bouc.

Ces aménagements majeurs favorisent le développement d'un port d'escale a partir des activités de commerce, et de transit des produits industriels. Les 1379 habitants du territoire obtiennent en 1866 la création de la commune de Port-de-Bouc par détachement d'une partie du territoire de Fos-sur-Mer. En 1881, la ligne de chemin de fer Miramas-Port-de-Bouc est créée qui favorise le transports de marchandises depuis les sites d'industrie de la pointe de la Lèque et celles de l'anse Aubran (référence IA13005927).

Dès le 19e siècle, plusieurs chantiers navals s'établissent à Port-de-Bouc dont les Chantiers et Ateliers de Provence (CAP). Les industries, les usines de produits chimiques (acide sulfurique Saint-Gobain, établissement Kuhlmann (1915), raffinerie de pétrole (la Phocéenne), etc.), cohabitent avec les activités du port : pêche, sècherie de morue. Durant la seconde guerre mondiale, les chantiers navals sont bombardés et largement détruits. Après la reconstruction, l'activité industrielle décline à la fin des années 1950 (fermeture de l'usine Saint-Gobain, et des sècheries de morues), en 1966 la fermeture des CAP plonger la ville de Port-de-Bouc dans de graves difficultés financières, sans bénéficier de l'industrialisation de la zone industrialo-portuaire de Fos, dont les retombées fiscales lui sont refusées. La municipalité engager un programme de réaménagements urbains à partir de la la réalisation de port Renaissance (référence IA13005925) pour développer les activités de services du tertiaire maritime, de plaisance et de pêche.

Le port de la Lèque (référence IA13005926) voisine avec la tour de vigie des bassins ouest du GPMM. Le quai du GPMM situé dans l'anse Aubran (référence IA13005966) correspondent au volet industrielle de ce port. La pointe de la jetée du port de la lèque associée au fort de Bouc (référence IA13004816) marque l'entrée du grand bassin maritime de Port-de-Bouc. L'embouchure du canal d'Arles à Bouc (référence IA13004106) est aménagée de quelques poste à quai pour navires du trafic fluvio-maritime. La petite darse abritant une trentaine de bateaux.

Synthèse des éléments repérés :

Équipement de transition terre/mer :

port municipal de plaisance dit port Renaissance (référence IA13005925)

port de la Lèque (référence IA13005926)

port dit Anse Aubran (référence IA13005927)

Activité industrielle et artisanale :

quai de l'anse Aubran (référence IA13005966)

  • Période(s)
    • Principale : Epoque contemporaine
  • Statut de la propriété

  • Précisions sur la protection

    Atlas des paysages : Golfe de Fos

Bibliographie :

Crétinon C., 1981. Port-de-Bouc. Vitrolles Offset Ed. 162p.

Crétinon C., Morata E. et Ros J., 2002. Port-de-Bouc, mémoires en images. Alan Sutton Ed. 128p.

Crétinon C. et Strozzi R., 2004. Port-de-Bouc, des origines à nos jours. Edisud. 247p.

Date d'enquête 2015 ; Date(s) de rédaction 2015
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Carteron Sophie
Carteron Sophie

Prestataire extérieur du service mer pour l'opération de repérage du patrimoine des ports en 2015.

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