L'édifice, en bordure de la route départementale 52 qui relie le chef-lieu au nord au hameau du Coulet des Fourches plus au sud, se compose de deux parties distinctes - logis dissocié des dépendances agricoles -, conformément à plusieurs fermes modernes, qu'elles aient évolué sur le plan structurel en s'adaptant à de nouvelles fonctions (IA04001208 et IA04002993) ou qu'elles aient été conçues d'emblée ainsi. De fait, le logis prend la forme d'un pavillon de deux niveaux (rez-de-chaussée et étage carré), composé de deux bâtiments accolés en enfilade, sous deux toits à longs pans. La maçonnerie est recouverte d'un enduit couleur crème. Les dépendances, situées une trentaine de mètres plus au nord, se présentent sous la forme de deux ensembles de remises agricoles. Le premier est composé de trois remises agricoles à mur pleins montés en parpaings de béton sous un toit à longs pans - un d'une vingtaine de mètres de long sur 10 de large environ (une remise-fenil ouverte sur l'entrée sud), sous un toit recouvert de ciment amiante, et deux d'une trentaine de mètres de long sur une douzaine de large, chacune sous un toit recouvert de tôle ondulée (deux bergeries). Les trois bâtiments sont accolés. Le second ensemble accole sous un même toit recouvert en bac acier une remise-fenil, ouverte dans sa partie ouest grâce à des poteaux porteurs en bois, et une autre bergerie fermée accolée, montée en parpaings de béton. De l'autre côté de la route, à l'ouest, prend place un autre fenil ouvert avec des piliers métalliques, disposant d'un toit à longs pans couvert en bac acier, et dont les murs sud et ouest ont été montés en parpaings de béton pour protéger le fourrage emmagasiné. L'ensemble des dépendances approche les 2 000 m2 de surface au sol, ce qui assure une capacité de stockage importante, tant pour le fourrage que pour l'accueil des bêtes. Les installations témoignent donc d'une caractéristique de la ferme ovine contemporaine : une mise en oeuvre par ajouts successifs (éventuellement par accolements) afin de répondre au développement de l'exploitation, donc à l'accroissement du cheptel ovin et des besoins fourragers afférents.