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L'authentique, fiché dans le socle-reliquaire de la statue, fut rédigé en 1831. Il mentionne des lettres apostoliques datées de 1829 attestant l'authenticité de la relique du manteau de saint Joseph.
La présence de la statue est notée lors de la visite pastorale de 1890.
Statue en bois, en pied. D'un seul bloc (hormis les pieds de son socle qui sont cloués), cette statue possède un revers sculpté.
Statue polychrome et dorée, la couche picturale est posée sur un apprêt de plâtre blanc : les vêtements de saint Joseph et de l'Enfant sont dorés, les carnations sont peintes.
Le socle, de plan octogonal et d'élévation droite, possède une cavité à reliques ovale en son centre (un authentique y est fiché). Un décor encadre cette cavité.
Dimensions prises avec le socle : h = 105, la = 41, pr = 38.
Saint Joseph debout, légèrement déhanché, est représenté en homme jeune ; il tient l'Enfant Jésus lové au creux de son bras gauche. Son bras droit est levé, le coude plié : sa main droite tenait manifestement un objet, peut-être un bâton fleuri.
Le saint porte une robe à manches longues, serrée sous la poitrine par une ceinture et traitée en plis souples.
La nudité de l'Enfant est simplement masquée par un pan de la robe du saint ; de sa main droite, l'Enfant touche le menton de saint Joseph dans un geste affectueux.
La cavité à reliques du socle est encadrée par les outils du charpentier : une scie, un rabot et une équerre. Les pieds du socle représentent des pattes de lion stylisées.
Un authentique porteur d'un texte en latin se trouve fiché dans le socle-reliquaire. Daté du 7 juillet 1831, il mentionne des lettres apostoliques datées du 29 mai 1829 et authentifiant les reliques du manteau de saint Joseph. Il émane de Charles François Melchior Bienvenu de Miolllis, évêque de Digne (1805-1838).
Le bois de cette statue est vermoulu. La tunique de saint Joseph présente des traces de peinture blanche et une longue et fine fissure court de l'épaule au pied gauche du saint.
Les pattes de lion du socle sont très détériorées : le bois est lacunaire.
La main droite du saint tenait vraisemblablement un bâton fleuri, manquant.
Authentique de la relique du manteau de saint joseph. Église Notre-Dame-de-Vauvert, La Palud-sur-Verdon. 1831.
Procès-verbaux de visites pastorales, évêché de Digne, 1884 - 1891. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 2 V 93
Chercheur Inventaire Région Sud, à partir de février 2013.
Chercheur Inventaire Région Sud, à partir de février 2013.