Dossier d’œuvre architecture IA84000577 | Réalisé par
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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  • inventaire topographique
maison puis clinique Lamouroux
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cavaillon - Cavaillon
  • Commune Cavaillon
  • Adresse 68 avenue de Verdun
  • Cadastre 1982 CK 1160
  • Dénominations
    maison

HISTORIQUE

La maison construite à la fin du XIXe siècle pour la famille Duckers qui possédait une filature à proximité, fut un moment transformée en clinique. Fermée depuis de nombreuses années, ses propriétaires habitent la petite dépendance qui lui est accolée au nord.

DESCRIPTION

Situation

La maison, située légèrement en retrait sur l'avenue de Verdun, sur laquelle elle présente une façade antérieure est, s'0uvre à l'ouest sur un jardin. Elle est mitoyenne au nord avec une ancienne maison d'expédition transformée en supermarché.

Composition d'ensemble

La maison proprement dite se compose d'un corps de bâtiment cubique A, auquel est accolée au nord une construction plus basse B ; au sud se trouve le garage C que longe le passage d'accès au jardin situé en contrebas.

Matériaux

-Maçonneries enduites et élévation antérieure en pierre de taille.

- Escalier extérieur métallique.

- Rampe en fonte du balcon de la façade antérieure.

Structure

La maison, qui n'a pu être visitée, comporte deux étages carrés au-dessus d'un rez-de-chaussée et d'un étage de soubassement. B compor­te un rez-de-chaussée et un étage en retrait, les deux de faible hau­teur.

La disposition de A qui se déduit de l'0rdonnance de la façade est aussi connue grâce aux renseignements donnés par quelques cavaillon­nais : la porte introduit à un vestibule dans l'axe duquel se trouve la cage d'escalier ; de part et d'autre, une longue pièce éclairée par deux baies sur l'avenue, suivie d'un réduit prenant jour sur le jardin.

Élévations

Elévation antérieure est.Elévation antérieure est.

- Élévation antérieure est

Cette façade, qui a fait l'0bjet d'un décor sculpté relativement important, comporte trois niveaux que séparent deux entablements,et couronne une corniche moulurée à modillons, ornée à la base d'un rang de denticules. Les cinq travées de baies rectangulaires à cadres moulu­rés sont comprises entre des pilastres d'angle, ornés de refends au premier niveau, d'un jeu de tables saillantes sur les suivants.

Au centre, la porte bâtarde, au seuil accessible après un degré de 5 marches, s'inscrit dans une travée de très minces pilastres traités en pointe de diamant, et achevés par les consoles sculptées d'acanthes qui supportent le balcon ; belle menuiserie surmontée d'une imposte vitrée, avec panneaux supérieurs finement sculptés d'entrelacs dans le style néo-maniériste. L'entablement qui fait transition entre chacun des niveaux comporte une frise ornée de tables rentrantes, sur lesquel­les se détache un motif de losange indiquant l'emplacement des allèges. Par contraste, des tables saillantes se détachent sur l'ensemble des trumeaux des second et troisième niveaux. Cette façade est précédée d'un semblant de cour qu'une balustrade en pierre régulièrement ponctuée de piliers isole de l'avenue ; les deux piliers extrêmes sont couronnés par des pots-à-feu.

- Élévation postérieure nord

Façade enduite à quatre niveaux séparés par des bandeaux de pierre et à cinq travées de baies comprises entre des chaînages d'angle har­pés. Couronnement identique à celui de la façade antérieure, la corni­che moulurée et sculptée faisant le tour de la maison. Au second niveau, une porte-fenêtre centrale s'ouvre sur un perron métallique donnant accès au jardin.

Couverture

Toit à croupes.

CONCLUSION

Maison bourgeoise construite à la charnière des XIXe et XXe siècles,et à rattacher à celles étudiées sur les cours Sadi Carnot, Bournissac, ou encore avenue du Maréchal Joffre. La maison Duckers s'en distingue cependant par le décor sculpté de la façade antérieure qui utilise un vocabulaire qui s'inspire d'un classicisme éclectique auquel s'asso­ciait celui de la clôture.

Maison construite à la fin du 19e siècle pour la famille Duckers qui possédait une filature à proximité. Elle fut un moment transformée en clinique (clinique Lamouroux) ; elle est fermée depuis de nombreuses années.

La maison est située légèrement en retrait sur l'avenue de Verdun et ouvre à l'ouest sur un jardin. Elle se compose d'un corps de bâtiment cubique auquel est accolé au nord une construction plus basse ; de l'autre côté se trouve un garage longé par le passage d'accès au jardin. Elle est en maçonnerie enduite et en pierre de taille pour l'élévation antérieure. Elle comporte deux étages carrés au-dessus d'un rez-de-chaussée et d'un étage de soubassement. Vestibule et couloir axial distribuant les pièces au rez-de-chaussée, avec la cage d'escalier. La façade antérieure à cinq travées sur trois niveaux, avec une sculpture abondante : corniche moulurée à modillons ornée d'un rang de denticules. Les cinq travées de baies rectangulaires à cadre mouluré sont comprises entre des pilastres d'angle, ornés de refends au premier niveau, d'un jeu de tables saillantes sur les suivants. La porte, accessible après cinq marches, s'inscrit dans une travée de très minces pilastres traités en pointe de diamant et achevés par des consoles sculptées d'acanthes qui supportent le balcon du premier étage. L'entablement qui fait transition entre chaun des niveaux comporte une frise ornée de tables saillantes, en losange pour les allèges, à coins échancrés pour les trumeaux ; tables saillantes rectangulaires à coins échancrés sur les trumeaux des étages. Cette façade est précédée d'une courette qu'une balustrade en pierre régulièrement ponctuée de piliers sépare de l'avenue ; les deux piliers d'angle sont couronnés de pots à feu. L'élévation postérieure est une façade enduite à quatre niveaux séparés par des bandeaux de pierre et cinq travées de baies comprises entre des chaînes d'angle harpées ; couronnement identique ; au second niveau une porte-fenêtre centrale s'ouvre sur un perron métallique donnant accès au jardin.

  • Murs
    • enduit
    • pierre de taille
    • maçonnerie
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan carré régulier
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date d'enquête 1987 ; Date(s) de rédaction 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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