Opératrice de saisie Inventaire.
- inventaire topographique
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Heller MarcHeller Marc
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1970 à 2006.
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Roucaute GérardRoucaute Gérard
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Cavaillon - Cavaillon
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Commune
Cavaillon
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Adresse
2e maison rue Raspail
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Cadastre
1982 CK 1152, 1153
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Dénominationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesboutique
DESCRIPTION
Situation
La maison occupe une parcelle profonde au centre de la rue Raspail.
Composition
Elle se compose de plusieurs corps de bâtiments alternant avec trois cours.
Matériaux
Ensemble de maçonneries enduit. La pierre de taille apparaît en plusieurs endroits :- rez-de-chaussée : arc est de Aa ; arcs de Ba : calcaire coquillier jaune. Dallage de Ba en pierre dure ;-étages - Fenêtres du troisième niveau à l 'est de A : calcaire gris.
Structure
Le parti général de cet ensemble reste clair en dépit des adjonctions tardives qui ont occupé l'essentiel de la cour 1 et séparé la cour 2 de la cour 3.
On reconnaît
- un corps de bâtiment A sur la rue, comprenant un étage carré et un étage à surcroît sur le rez-de-chaussée. Ce corps de bâtiment, simple en profondeur, paraît se prolonger au sud en Ac, mais les cloisonnements ne permettent plus d'en reconnaître la distribution. Au centre de son élévation est, sur la cour, s'ouvrait un arc sans menuiserie.
- un corps de bâtiment B, triple en largeur, comprenant deux étages carrés sur le rez-de-chaussée. Un passage Ba le traverse de part en part vers la cour 2 ; on y pénètre par un arc sans menuiserie, mais la porte est en avait une (ébrasement, feuillure, gonds). Seule la cage d'escalier Bb a été visitée : elle abrite un escalier à 4 volées droites tournant à gauche autour d'un jour.
Élévations extérieures
- Élévation antérieure ouest de A :
Elle comprend 3 niveaux de baies sans encadrements ni ordonnance au premier niveau, la devanture récente a modifié toute disposition ancienne ; porte rectangulaire.
Cette élévation se prolonge, sur l'espace d'une travée, au sud, dans la maison voisine dont le reste de l'élévation est moins élevé.
- Élévation est de A :
En grande partie cachée par les appentis construits sur la cour 1.
Le passage Aa débouche par la moitié sud d'un arc chanfreiné en plein cintre sans menuiserie, retombant sur un piédroit appareillé couronné d'une imposte moulurée érodée. Au troisième niveau dans l'axe de cet arc, ouvre une fenêtre en anse de panier chanfreinée à claveaux extradossés. Cette élévation se prolonge au sud et montre reprises et chaînages partiellement réapparus sous les enduits écaillés.
- Élévation ouest de B :
Ordonnance à peu près régulière de 3 niveaux et 2 travées de fenêtres en arc segmentaire à chambranle plat sur appui. L'entrée du passage Ba a un arc en plein-cintre chanfreiné à l'extérieur et à l'intérieur re tombant sur deux piédroits aux bases chanfreinées et aux impostes moulurées (talon, filet, quart de rond et filet).
Cette élévation est interrompue au sud au niveau du centre de la cage d'escalier, par une partie en retour en encorbellement au deuxième niveau, son angle nord-ouest reposant sur une console constituée de 4 ressauts en quart-de-rond.
- Élévation est de B :
Complètement masqué par du lierre. Seule la porte de Ba est visible, en plein-cintre, à chambranle plat avec clef saillante.
- Les bâtiments C sont récents et disparates.
Combles et couvertures
Non visités - Tuiles creuses.
Distribution intérieure
Sa distribution est complètement bouleversée et partagée avec la maison voisine au sud. Le plafond de Aa, à la française avec hourdis coffré de plâtre sur le solivage, semble se prolonger des deux côtés nord et sud.
- Dallage de pierre à joints contrariés dans le passage Ba. De part et d'autre, baies de communication refaites. Plafond à la française.
- Cage d'escalier Bb blanchie. Eclairage zénithal moderne. L'escalier compte jusqu'au premier étage 5, 4, 6 et 5 marches ; 3, 5, 4 et 5 jus qu'au deuxième. La première est en pierre, les autres en carreaux de terre cuite avec nez-de-bois ; rampe en bois à balustres découpés.
CONCLUSION
La dénomination de cette construction se base sur la prudence. En effet il n'a pas été possible de la désigner comme "hôtel" en dépit de sa complexité et de la surface de la parcelle. Ses corps de bâtiments sont modestes mais ont une structure et une disposition simples qu'il était intéressant de mettre en évidence. On est peut-être en présence d'un habitat à multiples unités disposant d'un espace collectif sous la forme de grandes cours, comme on le voit rue Lamartine, place Aimé Boussot ou cours Carnot. Cette disposition paraît ancienne (le bâtiment A semble dater du XVIe siècle ; B serait plutôt du XVIIIe siècle).
Seule la recherche d'archives permettra peut-être de résoudre le problème, d'ailleurs proche, en l'état de modification du bâti, de celui de l'identification de l'hôtel voisin de la même rue.
Cette maison a une structure complexe, même si ses corps de bâtiment sont modestes et ont une disposition simple. On est peut-être en présence d'une habitat à multiples unités autour d'une grande cour, comme on le voit ailleurs à Cavaillon. Cette disposition paraît ancienne : le bâtiment A semble dater du 16e siècle, B serait plutôt du 18e siècle. Mais il est difficile néanmoins de désigner l'ensemble comme un hôtel.
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Période(s)
- Principale : 16e siècle
- Principale : 18e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
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Auteur :
La maison occupe une parcelle profonde au centre de la rue Raspail et se compose de plusieurs corps de bâtiment alternant avec trois cours disposées dans la longueur. L'ensemble est en maçonnerie enduite, la pierre de taille apparaissant dans certains arcs et encadrements. Le parti général de cet ensemble reste clair en dépit des adjonctions tardives qui ont occupé l'essentiel de la cour 1 et séparé la cour 2 de la cour 3 : corps de bâtiment A sur la rue, avec un étage carré et un étage à surcroît sur le rez-de-chaussée ; il est simple en profondeur. Sur la cour il est ouvert par un arc. Un corps de bâtiment B, triple en largeur avec deux étages carrés sur rez-de-chaussée ; un passage le traverse de part en part au milieu pour rejoindre la cour 2. Seule la cage d'escalier située à droite du passage a été visitée (escalier à 4 volées droites). Ensuite se trouve la cour 2, en partie comblée par une construction en ressaut au nord, le bâtiment C (récent et disparate) et la courette 3 au fond (non visités). Elévation sur la rue : trois niveaux de baies sans encadrement ni ordonnance ; une devanture récente a modifié toute disposition ancienne. L'élévation sur cour est en grande partie cachée par les appentis. Arc plein-cintre chanfreiné sur impostes à l'entrée du passage. Elévation ouest de B : ordonnance à peu près régulière de trois niveaux de deux travées de fenêtres en arc segmentaire à chambranle plat sur appui. Même arc à l'entrée du passage vers la cour C ; partie en retour en encorbellement de l'escalier, portée par une console en quatre quart-de-rond successifs ; l'élévation est est complètement masquée par du lierre. La distribution de A se partage avec la maison voisine et est complètement bouleversée.
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Murs
- enduit
- maçonnerie
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Toitstuile creuse
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Étagesrez-de-chaussée, 2 étages carrés
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Couvertures
- toit à deux pans
- appentis
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
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Statut de la propriétépropriété privée
Intérieurs non visités, cour C non visitée.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.
Opératrice de saisie Inventaire.
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