Dossier d’œuvre architecture IA84000496 | Réalisé par ;
Fray François
Fray François

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

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  • inventaire topographique
maison actuellement presbytère
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cavaillon - Cavaillon
  • Commune Cavaillon
  • Adresse place Joseph-d'Arbaud
  • Cadastre 1832 G1 667  ; 1982 CK 774
  • Dénominations
    maison
  • Destinations
    presbytère

HISTORIQUE

Cette maison est devenue le presbytère à la suite de la démolition de l'ancien presbytère au moment de la construction de l'école Signoret en 1912.

DESCRIPTION

Situation

Elle se trouve à proximité de la cathédrale, face à l'entrée du cloître et occupe l'angle d'un des plus petits îlots du centre.

Composition d'ensemble

De plan trapézoïdal, la maison est prolongée au nord par une aile en retour donnant sur une cour.

Les entrées de la maison et de la cour se font du côté de la place, à l'est.

Matériaux

Murs en maçonnerie de moellons enduits sauf le premier niveau en pierre de même que les encadrements de baies, chaînages d'angle, plin­the côté sud, mur et couvrement du hangar en pierre de taille coquil­lier jaune.

Bas-relief dans la cour en pierre calcaire blanche.

Structure

Maison de deux étages carrés sur le rez-de-chaussée et un étage de caves. La cage d'escalier occupe une place centrale et appartient à un corps de logis A qui semble homogène, double en largeur et triple en profondeur. Au nord ouvrent des portes donnant sur B et C qui enca­drent la cour. B compte le même nombre d'étages que A ; C est voûté d'arêtes au rez-de-chaussée et possède un étage sous comble. Au-dessus de la cage d'escalier s'élève un étage supplémentaire vitré au sud.

Le sous-sol, quasi désaffecté, est accessible par une trappe dans la pièce Ad. Sa distribution correspond à celle du rez-de-chaussée, mais il n'y a pas d'escalier en Aa. Une volée existe sous la trappe de Ad.

Élévations

- Élévation antérieure est : à trois niveaux et quatre travées ; au deuxième niveau les baies sont segmentaires ; une niche en cul-de­ four contenant une statue de la Vierge est placée entre le premier et le deuxième niveau.

Le portail rectangulaire de la cour est percé dans un mur bas. Des chevrons couronnent l'élévation principale.

- Élévation latérale sud : plinthe percée d'un soupirail. Elle comprend trois niveaux sur trois travées irrégulières de baies rectan­gulaires sauf au deuxième niveau.

Couverture

Charpente en bois équarrie avec solives et quartons et remplissage de chaux.

Toiture à deux pans sur la maison et sur la construction supérieure, à un pan sur le hangar. Tuiles creuses.

Distribution intérieure

La porte d'entrée, à deux battants surmontés d'une imposte vitrée, possède de nombreuses ferrures : le sol du vestibule Aa se compose de carreaux de couleur. Au fond prend place l'escalier, au-delà de deux pilastres à chapiteaux doriques.

Vestibule.Vestibule.

Les deux marches, le premier palier et les cinq premières marches de l'escalier sont en pierre calcaire grise, les autres avec carreaux de céramique et nez-de-marche en bois. Une boule de cuivre orne le dé­part de la rampe en fer forgé à main courante en bois.

Au rez-de-chaussée, cinq pièces s'organisent tout autour de l'esca­lier, la pièce Ae, qui occupe l'angle nord-ouest, communique avec C, servant de garage et ouvrant sur la cour.

Dans le mur est regardant vers la cour est encastré un bas-relief assez abîmé représentant la Vierge à l'Enfant. Malgré son état, on peut déceler le soin apporté à la composition et à la finesse des traits. L'iconographie - la Vierge à mi-corps entourée d'un croissant de lune et du soleil - est remarquable. On accède également à la cour par la pièce B.

On trouve aux étages à peu près le même nombre de pièces aménagées en chambres pour la plupart.

L'escalier y conduit en une volée tournant vers la gauche.

A partir du deuxième étage, un escalier droit dessert l'étage de combles et un nouvel escalier, dont les murs de la cage sont traités en faux appareil avec traits peints en brun, débouche dans la partie la plus élevée de la maison.

Elle est éclairée par un large vitrage au sud.

Dans les caves sont percées des portes chanfreinées. Puits en Aa.

Bas-relief conter le mur est de la cour, vue générale.Bas-relief conter le mur est de la cour, vue générale.

CONCLUSION

Cette maison possédant déjà les mêmes proportions sur le plan cadastral de 1832 date vraisemblablement du début du XIXe siècle dans son état actuel qui semble s'être calé sur la distribution des caves. Dans cel­les-ci, la présence de portes chanfreinées permet de dater la cons­truction du XVIe siècle.

L'origine et la présence à cet endroit du bas-relief datant peut-être du XVIIIe siècle n'ont pas été expliquées. Des recherches plus appro­fondies permettraient de déterminer s'il provient d'une maison ou de la cathédrale toute proche.

La construction originelle date du 16e siècle comme l'indique la présence de portes chanfreinées dans la cave, mais la maison dans son état actuel est vraisemblablement du début du 19e siècle. Elle est devenue le presbytère à la suite de la démolition de l'ancien pour la construction de l'Ecole Signoret, en 1912.

La maison A se situe à proximité de la cathédrale, face à l'entrée du cloître. Elle est de plan trapézoïdal et prolongée au nord par une aile en retour B donnant sur la cour C. Les entrées de la maison et de la cour se font du côté de la place à l'est. Murs en maçonnerie de moellons enduits sauf le premier niveau, en pierre, de même que les encadrement de baies, chaînage d'angle, mur et couvrement du hangar. Maison de deux étages carrés sur le rez-de-chaussée et caves. La cage d'escalier occupe la place centrale et appartient au corps de logis A qui semble homogène, double en largeur et triple en profondeur. Au nord ouvrent des portes donnant sur B et C. B compte le même nombre d'étages que A ; C est voûté d'arêtes au rez-de-chaussée et possède un étage sous comble ; au-dessus de la cage d'escalier s'élève un étage supplémentaire vitré au sud. Le sous-sol, quasi désaffecté, est accessible par une trappe située dans une pièce du fond ; sa distribution correspond à celle du rez-de-chaussée. L'élévation antérieure est à trois niveaux et quatre travées ; au deuxième niveau les baies sont segmentaires ; une niche en cul-de-four contenant une statue de la Vierge est placée entre le premier et le deuxième niveau. Le portail rectangulaire de la cour est percé dans un mur bas. Des chevrons couronnent l'élévation principale. L'élévation latérale sud comporte trois niveaux sur trois travées irrégulières de baies rectangulaires sauf au deuxième niveau. Au rez-de-chaussée, cinq pièces s'organisent autour de l'escalier, séparé du vestibule par un emmarchement en pierre cantonné de deux pilastres doriques : derrière l'escalier, une pièce communique avec l'aile C qui sert de garage. On trouve aux étages à peu près le même nombre de pièces, aménagées. A partir du deuxième étage, un escalier droit dessert l'étage des combles et un nouvel escalier débouche dans la partie la plus élevée de la maison ; elle est éclairée par un large vitrage au sud.

  • Murs
    • appareil mixte
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan régulier en L
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage en surcroît
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à deux pans
    • appentis
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant en maçonnerie
    • escalier intérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • Vierge à l'Enfant
  • Précision représentations

    Dans le mur regardant vers la cour est encastré un bas-relief assez abîmé représentant la Vierge à l'Enfant : Vierge à mi-corps entourée d'un croissant de lune et du soleil, avec en-dessous des nuées et trois têtes d'angelots. Soin de la composition et finesse du traitement.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date d'enquête 1986 ; Date(s) de rédaction 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Fray François
Fray François

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

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