Les oratoires ont été érigés au 19e et au 20e siècle, les croix au 19e siècle. Les oratoires se situent au bord des axes de communication, souvent à l'entrée des nombreux hameaux parsemant le territoire communal. Ils peuvent signaler un élément particulier du paysage, telle qu'une butte ou une source. Leur vocable peut rappeler celui de l'église ou de la chapelle se trouvant à proximité, ou d'un saint qui y possède un autel (saint Nom de Jésus, sainte Philomène, saint Joseph, saint Eloi, Notre-Dame). L'un d'entre eux commémore un lieu de culte disparu dont il a pris l'emplacement (Saint-Denis). On retrouve l'emploi de la pierre de taille bouchardée et de la brique pour les oratoires bâtis au 19e siècle (1815, 1877), du béton pour ceux bâtis ou restaurés au 20e et au 21e siècle (1963). Pour les autres, dont la période d'érection exacte demeure inconnue, on a majoritairement employé les moellons liés au mortier, plus rarement des dalles calcaires pour la niche.
Quant aux croix, érigées au cours du 19e siècle (1827, 1876), elles sont placées pour deux d'entre elles sur les cours du Vieux village et du hameau des Rouvières, pour deux autres à l'entrée de ces agglomérations, au bord d'une voie (près du cimetière pour la croix de chemin des Rouvières).