Dossier d’œuvre architecture IA83003115 | Réalisé par
Corvisier Christian (Rédacteur)
Corvisier Christian

historien de l'architecture et de la fortification

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  • enquête thématique régionale, architecture militaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Ouvrages du Rayolet : batteries de côte et casemates
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Dénominations
    batterie, casemate
  • Précision dénomination
    batterie de côte
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

HISTORIQUE ET TYPOLOGIE GENERALE

Le site du Rayolet, au sud de la rade du Brusc, entre le Cap Nègre et l'île des Embiez, formant deux avancées rocheuses, chacune à deux pointes à très basse altitude, séparées par une plage dite du Rayolet, a été doté d'une batterie de côte dès le XVIIIe siècle, voire dès 1695. Construite sur la pointe située au nord de la plage, dite encore aujourd'hui "pointe de la Vieille batterie", elle n'est pas clairement mentionnée dans le programme mis en œuvre par Antoine Niquet, directeur des fortifications de Provence, après 1726, qui proposait d'ajouter aux deux batteries existantes du Cap Nègre et de La Cride, deux autres, une à Portissol (seule réalisée) et une à l’île de Rouveaux, au large de l’île des Embiez. Une carte des rade de la ville de Toulon et du Brusq avec les environs, jointe au mémoire sur la défense de Toulon du directeur des fortifications de la place Milet de Monville, daté de 18 avril 17621 , exprime de manière sommaire, mais lisible, la batterie de l'île des Embiez (dite de Saint-Pierre), celles de Portissol et de La Cride, ainsi que celles du Cap Nègre et, pour la première fois, celle du Rayolet, portée sur la pointe au sud de la plage du Rayolet, et non sur celle "de la Vieille batterie" où aucun ouvrage n'est indiqué ; il s'agit donc apparemment d'un autre ouvrage plus récent. Seules les batteries du Cap Nègre et du Rayolet sont figurées sur cette carte comme étant pourvu à la gorge d'un mur tenaillé retranchant leur épaulement en arc de cercle.

Carte des rade de la ville de Toulon et du Brusq avec les environs. [1762].Carte des rade de la ville de Toulon et du Brusq avec les environs. [1762].

A la période révolutionnaire, en 1791, la direction des places des départements du Var et des Bouches du Rhône définit les dépenses à engager pour mettre les batteries de la côte dans un état de défense désirable. La liste indique pour la batterie du Rayolet une dépense de 230 livres pour les réparations de l'existant, et de 4000 livres pour lui donner le degré de force nécessaire2. Le 2 septembre 1792, la Garde Nationale de Six-Fours décrète l'armement des batteries de côte, la construction d'un magasin à poudres dans celle du Cap Nègre, et d'un refuge ou guérite dans chacune, pour les gardiens de batterie alors désignés par la municipalité de Six-Fours. Celui de la batterie du Cap Nègre, le citoyen Antoine Rey, canonnier au service de la république, s'était désisté le 1er mars 1793, ayant été employé à l'arsenal de Toulon. Le 5 mai, quatorze hommes prêtaient serment à Six-Fours, pour leur emploi réparti dans les deux batteries du Cap Nègre et du Rayolet, armées chacune de quatre canons3.

Une carte imprimée des environs de Toulon dans l'état ou tout se trouvait avant la reprise par les français (...) du 16 au 17 novembre 1793, carte non datée mais d'environ 18004, indique la batterie du Rayolet telle que figurée sur le plan Milet de 1762. En 1800, elle est en place et armée de quatre pièces, sur un plan de tir rayonnant, d'après une carte manuscrite des batteries de la rade du Brusc, datée de 1800, donnant les directions des tirs5 .

En 1811, Napoléon valide les propositions du comité général des fortifications organisant à sa demande un projet général de mise en défense des côtes à l'échelle du territoire de l'Empire, jusqu'aux Pays-Bas au nord, et jusqu'à l'Italie et la Dalmatie au sud-est. Le programme définit et fixe des modèles architecturaux normalisés pour les batteries de côte, et en particulier, pour les réduits de batteries. Ces réduits, en forme de tour cubique voûtée à l'épreuve, inspirées de celles bâties en 1801, lors de la campagne d'Egypte, pour défendre la place conquise du Caire, constituent des “tours-modèles” incluant tous les locaux de service de la batterie : en soubassement : magasin à poudre, magasin d’artillerie, réserve de vivres, citerne ; à l'étage, logements de la garnison, et plate-forme d'artillerie en couronnement. Les tours-modèle sont retranchées et en partie défilée par un fossé, franchi par un pont dormant avec pont-levis. Cinq tailles de tours sont prévues, les trois premiers seuls casematés : n°1 pour 60 hommes; n°2 pour 30 hommes; n°3 pour 18 hommes. Cent soixante de ces tours devaient être construites sur l'ensemble du littoral, dans un délai de dix ans, dont à peine plus d'une dizaine a été réalisée 6 . Cinquante quatre étaient prévues sur les côtes de la Méditerranée. Sept d'entre elles devaient être réparties d'ouest en est entre Sanary (île des Embiez) et la presqu'île de Giens, augmentée de quatre autres sur les îles d'Hyères.

La carte militaire de la reconnaissance de la rade du Brusc et du terrain qui la sépare de Toulon, du 27 mars 1812, indique les deux batteries du Rayolet, la plus ancienne dite Vieille batterie du Rayollet, l'autre Nouveau Rayollet7. L'année 1812, la commission mixte soumet à étude les nouveaux projets ambitieux concernant les batteries de côte, notamment de la rade du Brusc ; elle est d'avis d'abandonner la batterie récente du Nouveau Rayolet, pour réhabiliter l'ancienne. Le tableau comparatif de l'armement des batteries de cette rade, daté du 3 mai 1812, signale que la vieille batterie n'est plus armée, et propose d'y placer trois canons de 36 sur affuts de côte, tandis que l'armement de la batterie du Nouveau Rayolet, soit quatre canons de 36 sur affuts de côte, un canon de bataille de 4, et deux pièces de 36 en chantier, doit être enlevé et réutilisé ailleurs en vue de la suppression de cette batterie. Le nouveau projet pour Le Rayolet, daté du 25 mai, signé de Geoffroy, major du génie, sous-directeur des fortifications, et de Riouffe-Lombard, adjudant du génie, sous l’autorité du colonel Alexandre de Dianous (de La Perrotine), directeur des fortifications de Toulon, assorti d'un plan8, propose, pour un budget de 71.000 fr, le rétablissement de la vieille batterie du Rayollet, fermeture de sa gorge, construction de ses établissements (5600 fr), l'établissement d'une nouvelle batterie sur une pointe (la pointe du Cros, au nord/ à droite de la plage de ce nom et pour sa défense) à gauche et à la place de celle existante, fermeture de sa gorge, construction de ses établissements (7400 fr). Enfin, construction d'une tour modèle n° 1 avec contrescarpe revêtue, en arrière de la nouvelle batterie (58.000 fr). Le plan du projet montre la configuration de la batterie dite du Nouveau Rayolet à abandonner, avec son épaulement en arc de cercle, une portion incomplète de mur de retranchement tenaillé à la gorge, un bâtiment cumulant logement et magasin à poudres sur la partie manquante du mur tenaillé, et, à l'arrière, hors retranchement, l'ancien magasin. Le plan ne figure pas l'état des lieux de la Vieille batterie, mais seulement le projet, plus moderne, de sa reconstruction assez semblable à celui de la batterie à créer à neuf, avec un épaulement polygonal étroit, un corps de garde et un petit magasin à poudres à la gorge, seule des deux la batterie entièrement neuve projetée sur la pointe du Cros ayant un mur de retranchement de gorge à deux bastionnets en "corne". Le rapport sur les batteries du 2 juillet 1812 faisant le point sur les avis de la commission mixte, du comité des fortifications et du colonel Dianous, reprend ce projet de principe, mais avec une tour-modèle n° 2. Aucun des ouvrages de ce projet ne sera exécuté, à la suite de l'opinion négative du colonel Dianous dans son apostille : "...il est bien difficile de penser que cinq ou six batteries et quatre tours disséminées sur un développement de plus de six mille toises puissent s'opposer efficacement au débarquement d'une armée navale (...) qui serait mue par un intêret puissant (...) il faudrait former dans l'île des Embiez, sur les hauteurs de Portissol et de La Cride et sur celle du Cap Nègre des établissements assez considérables pour ôter à l'ennemi jusqu'a l'idée de tenter une pareille expédition, mais ne remplirait-on pas ce but d'une manière plus utile et moins dispendieuse en complétant le système des défenses immédiates de Toulon qui de ce côté sont extrêmement négligées. Si le gouvernement prenait ce parti, la rade du Brusc cesserait d'être un sujet d'intérêt et d'inquiétude et l'état actuel de ses défenses suffirait à son objet".

Plan et profils de la vieille batterie du Rayolet à rétablir et de la nouvelle batterie à construire [...] 1812.Plan et profils de la vieille batterie du Rayolet à rétablir et de la nouvelle batterie à construire [...] 1812.

La batterie encore armée en 1812, soit celle du XVIIIe siècle, reste seule entretenue, sans changement, pendant que ce qui reste de la "vieille batterie" est définitivement abandonnée, jusqu'à ce que la nouvelle commission de défense des côtes de 1841 lance un programme général de remise aux normes des batteries de côte, en plaçant au premier degré d'importance, pour le littoral de Toulon, celles de presqu'île de Saint-Mandrier. La batterie du Rayolet figure encore sur la carte imprimée des environs de Toulon éditée en 1841 par Pierre Bellue, éditeur de cartes géographiques et de marine à Toulon, de même que celles du Cap Sicié et du Jonquet, non encore déclassées à cette date. Aucune des trois, cependant, n'est incluse au programme lancé à la chefferie du génie de Toulon à partir de 1843 pour les reconstructions ou réorganisation des ouvrages de défense, tant forts que batteries de côte, jusqu’à Bandol, parce que la commission de défense des côtes avait décidé de les abandonner.

Les restes de la batterie, jamais mentionnés sur les cartes postérieures, ont du tomber en ruines progressivement et disparaître. En 1943, d'après une photographie aérienne verticale de l'IGN, le site est occupé par deux maisons, dont une pouvait correspondre à une réappropriation de l'ancien corps de garde, mais aucune trace de l'épaulement n'est plus visible. A cette même date, à la suite de l'occupation allemande, de nouvelles fortifications de nature très différentes venaient d'être mises en place aux abords de la batterie disparue et de la pointe du Cros. Entre le 15 décembre 1942 et le 8 septembre 1943, la prise en charge des batteries de côte du camp retranché de Toulon est confiée par l'état-major allemand au Commandement militaire maritime italien en France, qui entreprend leur remise en état, et réalise au cas par cas des travaux ponctuels de fortification. C'est le cas au Rayolet, où une série de "casemates coupoles" actives monoarmes (postazione circolare monoarma) est construite le long de la côte et d'un chemin côtier, échelonnée du sud au nord depuis le nord de la plage du Cros, puis en retrait de la pointe du Cros et enfin légèrement au sud de la pointe du Rayolet (donc de l'emplacement de l'ancienne batterie disparue du "Nouveau Rayolet"). Ces casemates en béton étaient destinées à être équipées d'une mitrailleuse allemande MG 42 (machinengewehr 42), la plus performante de la période, largement diffusée à partir de 1942. La photographie aérienne verticale du 28 décembre 1943 montre apparemment cinq casemates, dont une en contact avec des tranchées, mais une autre photo aérienne verticale IGN, de 1958, n'en montre que trois, toujours en place aujourd'hui, ayant survécu à l'urbanisation du secteur.

DESCRIPTION

Site et implantation générale

La "Vieille batterie" occupait la pointe qui en a conservé le nom, au nord de la plage du Rayolet, et celle du "Nouveau Rayolet", antérieure à 1762 occupait la pointe dite aujourd'hui du Rayolet, au sud de cette plage. Aucun vestige ne subsiste aujourd'hui de l'une comme de l'autre. La pointe du Cros, au sud de celle du Rayolet, n'a jamais été bâtie, faute d'exécution de la batterie neuve qui y était projetée en 1812.Les trois casemates italiennes de 1943 sont situées de plain-pied avec la voirie actuelle, a environ 220m l'une de l'autre, la première (en partant du sud) au bord de la RN 616, au nord de la plage du Cros, adossée à un immeuble collectif à étages, la seconde et la troisième, entre les deux pointes du Cros et du Rayolet, sur l'ancien chemin côtier, actuelle allée du Cap Marestan, de part et d'autre. Toutes les trois sont insérées dans des parcelles privées et leur accès intérieur interdit ou condamné.

Plan, distribution spatiale, circulations et issues, structure et mise en œuvre

Les deux premières casemates monobloc en béton armé sont tout à fait identiques : forme oblongue, d'environ 13m X 7m hors œuvre, couvrement bombé en berceau plein-cintre terminé en demi-coupole, l'ensemble enduit au ciment lissé, à l'exception de la partie verticale de l'élévation, non enduit, en béton décoffré avec empreinte apparente des planches de coffrage, verticales à la tête et sur les flancs, horizontales sur la face arrière. La tête en coupole de l'ouvrage, regardant vers la mer et la plage du Cros (dans les deux cas) est percée de l'embrasure de tir en bouche horizontale à fort ébrasement extérieur (murée dans l'état actuel). L'intérieur n'est pas accessible, mais doit correspondre à la disposition des ouvrages monoblocs italiens contemporains, comme celui de Vievola dans la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes), c'est à dire divisé en deux parties : En tête, la casemate de tir proprement dite, pour la mitrailleuse MG42, très étroite (du fait de l'épaisseur du béton, de plus de 2m), à l'arrière, casemate abri logeable, plus large. La visibilité actuelle, réduite, et l'accessibilité, nulle, ne permettent pas de vérifier si l'accès aux casemates est latéral ou postérieur. La troisième casemate, la plus au nord, semble un peu plus grande, mais de même configuration. Sa face postérieure, donnant sur le voie publique, est percée d'une porte qui parait correspondre à l'entrée d'origine, actuellement fermée d'un vantail en bois. La tête de cette troisième casemate est aujourd'hui ruinée par un écorchement.

Casemate monobloc italienne 1943 nord, au sud-est de la pointe du Rayolet, face latérale sud et arrière.Casemate monobloc italienne 1943 nord, au sud-est de la pointe du Rayolet, face latérale sud et arrière.Casemate monobloc italienne 1943 médiane, à l'est / nors-est de la pointe du Cros, tête et embrasure murée.Casemate monobloc italienne 1943 médiane, à l'est / nors-est de la pointe du Cros, tête et embrasure murée.Casemate monobloc italienne 1943 sud, à l'est de la plage et de la pointe du Cros, tête et embrasure murée.Casemate monobloc italienne 1943 sud, à l'est de la plage et de la pointe du Cros, tête et embrasure murée.

1Vincennes, SHD, 1 VH 18332Vincennes, SHD, 1 VH 1838, n° 19.3Délibérations communales de Six-Fours : 1791 – 1794 - récolement Claude Métaurie4BNF Cartes et Plans, GE D - 16884.5Toulon, SHD, plan publié dans Albert Degiovani, Les Embiez, sentinelle avancée du pays provençal, Marseille/Six-Fours I.O.P.R., 1992, p. 18.6Sur six tours réalisées en rade de Brest, quatre subsistent, dont deux intactes (Toulonguet, Roscanvel/Cornouailles) , trois subsistent près de Rochefort, celle de Chatellaillon seule bien conservée .7Vincennes, SHD, 1 VH 18418Vincennes, SHD, 1 VH 1841

Une première batterie de côte du Rayollet,sommaire, est construite vers le début du XVIIIe siècle sur une pointe (qui en a gardé le nom), complétant les ouvrages de défense de la rade du Brusc conçus par Antoine Niquet, directeur des fortifications de Provence. Elle est remplacée avant 1762 par une nouvelle batterie retranchée à la gorge, sur la pointe voisine, au sud. En mai 1812, un nouveau projet, non exécuté, propose l'abandon de la batterie du "Nouveau Rayollet", la réhabilitation de l'ancienne, et la création d'une nouvelle, un peu plus au sud, sur la Pointe du Cros. La batterie existante, inchangée, est déclassée et abandonné en 1843.

Un siècle plus tard, le Commandement militaire maritime italien en France, chargé par l'occupant allemand de la défense des côtes de Méditerranée, fait construire sur le site du Rayollet une série de "casemates coupoles" actives monoarmes (postazione circolare monoarma) pour mitrailleuse allemande MG 42 .

  • Période(s)
    • Principale : milieu 18e siècle , daté par source , (détruit)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1943, daté par travaux historiques

Il ne reste aucun vestige des deux batteries de côte fin XVIIe et fin XVIIIe siècle. SeulEs sont en place trois casemates monoblocs italiennes de 1943, à 220m de distance l'une de l'autre entre la plage du Cros et la pointe du Rayolet. Plus ou moins insérées dans le parcellaire bâti, elles sont visibles de la voie publique. Il s'agit de blocs béton oblongs à couvrement bombé ou voûte en berceau plein-cintre terminé en demi-coupole, enduits au ciment lissé, incluant une casemate bipartite, celle de tête avec embrasure (murée) pour la mitrailleuse MG42. L'intérieur n'est plus accessible.

  • Murs
    • béton béton armé enduit
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre, en béton armé
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents d'archives

  • Direction des places des départements du Var et des Bouches-du-Rhône, dépenses à engager pour mettre les batteries de la côte dans un état de défense désirable, 1791. Service Historique de la Défense, Vincennes : 1 VH 1838, n° 19.

Bibliographie

  • DEGIOVANI, Albert, Les Embiez, sentinelle avancée du pays provençal. Marseille/Six-Fours : I.O.P.R.,1992.

Documents figurés

  • Carte des rade de la ville de Toulon et du Brusq avec les environs. [1762]. Service Historique de la Défense, Vincennes : 1 VH 1833 n°34.

  • Plan et Carte des Environs de Toulon dans l'Etat où tout se trouvait avant la Reprise par les François à l'Epoque du 16 au 17 Xbre 1793. / Carte imprimée, sd [1800 ?]. Bibliothèque nationale de France, Paris : Cartes et plans, GE D-16884.

  • Carte militaire de la reconnaissance de la rade du Brusc et du terrain qui la sépare de Toulon. / Dessin, 27 mars 1812. Service Historique de la Défense, Vincennes : 1 VH 1841.

  • Plan et profils de la vieille batterie du Rayolet à rétablir et de la nouvelle batterie à construire sur une pointe à gauche et à la place de celle du Rayolet existante, relatifs au projet rédigé d'après les bases posées par la commission réunie en vertu de la lettre de S. Ex. le Ministre de la Guerre du 27 mars 1812 et de celle de S. Ex. le Ministre de la Marine du 2 avril suivant. / Dessin aquarellé, signé Riouffe-Lombard adjudant du Génie, Geoffroy, major du Génie sous-directeur des fortifications, visé par Dianous (de la Perrotine) colonel directeur des fortifications de Toulon, 25 mai 1812.

  • Vue aérienne verticale de la plage du Rayolet. / Phototype argentique noir et blanc, 28 décembre 1943. Institut Géographique National, Saint-Mandé : C3639-0691_1943_33S26_3029.

Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Corvisier Christian
Corvisier Christian

historien de l'architecture et de la fortification

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