Dossier d’œuvre architecture IA83000798 | Réalisé par
Fray François (Contributeur)
Fray François

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

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  • opération ponctuelle
demeure de villégiature dite Domaine du Rayol
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Var - Saint-Tropez
  • Commune Rayol-Canadel-sur-Mer
  • Adresse avenue du Commandant-Rigaud
  • Cadastre 2025 AN 1 à 9
  • Dénominations
    demeure
  • Précision dénomination
    demeure de villégiature
  • Appellations
    Domaine du Rayol
  • Parties constituantes étudiées

Situation

A l’origine complètement isolé en contrebas de la route nationale 559, le domaine s’étend sur les pentes méridionales de collines rocheuses et boisées qui plongent abruptement dans la mer. Le torrent du Rayol qui le traverse forme une gorge resserrée vers le bas et débouche sur une petite plage qui occupe l’anse du Figuier. De part et d’autre s'élèvent les promontoires sur lesquels on éleva successivement la villa et le château.

L'accès au domaine se fait par un chemin sinueux appelé avenue du Commandant Rigaud. Les abords constituent le paysage immédiat du domaine Au nord, au-delà de la ligne à grande courbure représentée par la tranchée de la voie ferrée de Toulon à Saint-Raphaël, aujourd'hui désaffectée, qui borde le parc, s'élèvent les collines boisées couvertes de maisons de plus en plus nombreuses.

A l’est le relief continue à s'élever au-delà de la limite du domaine et clôt ainsi tout point de vue. A l'ouest, la vue est dégagée sur l'anse voisine et les collines qui l’entourent elles aussi à présent occupées par de nombreuses constructions. Au sud enfin , la vue englobe les îles d'Hyères les plus proches, le Levant juste en face, Port-Cros davantage à l’ouest.

Composition d’ensemble du parc

Le domaine est entièrement occupé par un parc boisé qui n'est autre que la forêt méditerranéenne aménagée, ici et là éclaircie pour laisser place aux divers éléments bâtis. Ceux-ci comptent cinq bâtiments distincts.

    • La villa qui s'élève à proximité immédiate des principales entrées sur le promontoire occidental
    • Le château bâti à l'opposé de la villa sur le promontoire oriental.
    • La ferme placée au centre du domaine à mi-chemin de la villa et du château
    • La maison du pêcheur, isolée en bordure de la plage, à cheval sur l'embouchure du Rayol
    •  Le cabanon, petit pavillon isolé en bordure nord du domaine.

A ces constructions s'ajoutent diverses fabriques qui parsèment le parc :

    • Le portique sud-ouest placé en contrebas de la villa et dans son axe
    • Le grand degré qui traverse la partie centrale du parc
    • La pergola à laquelle aboutit le grand degré
    • Le puits aménagé dans une clairière de rocaille à côté de la cascade du Rayol
    • Le hangar placé à côté de la troisième entrée.

Le domaine. Vue aérienne éloignée prise de l'est.Le domaine. Vue aérienne éloignée prise de l'est.Vue aérienne d'une partie du domaine. Au premier plan, la maison du pêcheur ; au centre le grand degré et la ferme.Vue aérienne d'une partie du domaine. Au premier plan, la maison du pêcheur ; au centre le grand degré et la ferme.

Toutes ces constructions sont reliées entre elles par un réseau d'allées de différentes natures :

    • L'allée principale goudronnée et donc seule carrossable, conduit de l'entrée principale au pied de la villa jusqu'au château auquel elle aboutit après un tracé sinueux à peu près horizontal qui dessert la ferme. Par endroits, des blocs rustiques en béton étaient destinés à soutenir des jarres, au milieu de la végétation.
    • Les allées en terre battue servent de raccourcis en sous-bois, principalement sur les berges du Rayol ; la plus grande d'entre elles permet de descendre en voiture, depuis l'allée principale, à la maison du pêcheur.
    • Les allées en escalier servent elles aussi de raccourcis reliant les bâtiments entre eux.

Les accès sont au nombre de quatre, tous placés sur la bordure ouest.

    • L'entrée principale est l'aboutissement en cul-de-sac de l'avenue du Commandant Rigaud ; elle ouvre, au niveau de l'étage de soubassement de la villa sur un terre-plein d'où part l'allée principale.
    • La seconde entrée, plus au nord, conduit directement au terre-plein qui s'étend au devant du rez-de-chaussée de la villa elle est aujourd'hui bloquée par l'extension abusive d'un jardin voisin.
    • La troisième est l'actuelle entrée des visiteurs, au nord de la villa, à laquelle elle conduit directement.
    • La quatrième enfin, désaffectée, paraît une entrée de service. Placée à côté du cabanon, elle ouvre sur une allée reliée à l'allée principale.
    • Une cinquième entrée, récente, débouche au nord-est sur le chemin qui remplace la voie ferrée. C'est une entrée de service.

Matériaux des fabriques

    • Portique : maçonnerie de brique et blocage recouverte d'un enduit. Linteaux métalliques. Plafond en béton armé.
    • Grand degré et allées en escalier : nez de marches en blocs de schiste plus ou moins équarris et jointoyés de ciment.
    • Pergola : colonnes en ciment moulé. Poutrelles en béton armé.
    • Puits : margelle en ciment. Colonnes en ciment moulé. Abri enduit.
    • Les portails : maçonnerie enduite, décor façonné.

Fabriques et aménagements du parc

Entrée principale

Elle comprend un portail sans couvrement et une porte piétonne sans couvrement intégrée à la clôture en retour en bordure de la face ouest de la villa. Cette clôture a des piliers de section carrée couronnés d'un chaperon façonné, reposant sur un court mur-bahut rustique. Les travées sont fermées de barrières de bois à poteaux et traverses cloutées. Le vantail de la porte piétonne est conservé, non ceux du portail remplacés par un seul vantail métallique. Le gardien nous a indiqué qu'ils étaient semblables au deuxième portail. Les maçonneries sont peintes en ocre jaune, les menuiseries en blanc.

Deuxième entrée

Portail sans couvrement deux piédroits comparables au premier portail deux vantaux de bois de même assemblage formant une découpe concave à la partie supérieure.

Troisième entrée

Portail sans couvrement deux piédroits laissés bruts (blocs de schiste) et deux vantaux récents en fer. Ce portail est placé dans une composition de plan symétrique. A l'est, une sorte d' abside à trois pans percée de fenêtres rectangulaires, couronnée d'une génoise, qui appartient à un long hangar sans autre intérêt architectural. Couvert d'un toit à longs pans et de tuiles mécaniques, il est éclairé à l'ouest par une série de verrières. A l'ouest, un muret forme un octogone dont le tracé extérieur nord est couronné de piédroits, que relient deux barres superposées à chaque travée.

Quatrième entrée

Portail sans couvrement, piédroits bruts en blocs de schiste, barrière.

 Portique

Il constitue le soubassement de la partie extrême du terre-plein qui s'étend au sud de la villa. On y descend par deux volées convergentes à quart tournant de 20 marches. Trois baies libres (deux sont murées) et deux fenêtres sur les pans coupés ouvraient sur une salle plafonnée prolongée au nord, à l'ouest et à l'est par trois absides en cul-de-four. L'élévation extérieure a trois travées scandées de pilastres doriques en gaine. Les jardinières bordant le terre-plein la couronnent. De part et d’autre, les volées d’escaliers ont un garde-corps en escalier de deux marches en deux marches rythmé de grosses jarres en terre cuite. L'ensemble est enduit et coloré en ocre jaune.

 Grand degré

Il s'étend sur 93 m et développe 73 marches d'une largeur de 4 m. Jusqu'à la grande allée les marches ont une profondeur de 1,00 à 1,10 m ; 16 d'entre elles combinent un giron de 1,00 m avec une marche secondaire de 35 cm. Au-delà de la grande allée, 9 marches normales conduisent à la pergola. Deux rangs de cyprès l'encadrent et créent une perspective qui, montant du vallonnement aboutit à la pergola. Ses marches sont gazonnées. De part et d'autre, diverses plantations arbustives alternent avec les cyprès.

Pergola

Elle clôt cette perspective à sa partie supérieure. Elle s'étend sur 20, 5 x 5,10 m et compte 16 colonnes doriques peintes en blanc de 3,75 m de haut, groupées par paires aux quatre angles. La structure de poutres et de solives qu'elles portent a perdu sa couleur et le ferraillage qui a rouillé a provoqué des éclats nombreux du béton. Sol en terre cuite entouré d'une platebande plantée de buis à l'origine. La pergola est perpendiculaire au grand degré ; celui-ci interrompu par l'allée principale compte 6 marches supplémentaires pavées de cailloux blancs ; enfin 6 autres marches recouvertes de marbre blanc montent au centre de la pergola. De part et d'autre, de vastes platebandes ont été peuplées de plantes tropicales en remplacement des compositions géométriques anciennes.

Puits

Placé au fond du ravin du Rayol dans un contexte semi-naturel où la rocaille va de pair avec la roche en place, il s'élève au centre d'une clairière entourée d'une falaise de rocaille couverte de végétation. L'endroit est retiré et secret en bordure du ruisseau et de sa cascade. Quatre allées y conduisent : l'une descend du château sur la rive gauche et traverse le Rayol sur un pont de rocaille simulant des rondins, une seconde longe la rive droite, la troisième remonte vers l'ouest et traverse le grand degré vers la villa, la quatrième monte en escalier vers la ferme ; à son départ, un banc de rocaille façon bois. Le puits a une margelle circulaire de ciment recouverte de lierre ; il est associé à un abri dans lequel se trouve une pompe et dont la façade couverte d'un bandeau horizontal cache le toit à longs pans ; au-devant une pergola est portée par deux colonnes doriques qui encadrent le puits. L'ensemble est peint en ocre jaune, l'arc de la porte est en briques.

Le parc. Le portique. Elévation antérieure sud.Le parc. Le portique. Elévation antérieure sud. Le parc. La pergola. Vue intérieure d'ouest en estLe parc. La pergola. Vue intérieure d'ouest en est Le parc. Escalier vers la ferme et puits. Vue d'ensembleLe parc. Escalier vers la ferme et puits. Vue d'ensemble

Organes de circulation

Ils ont reçu selon les cas des traitements divers. L'allée principale est seule goudronnée. Les allées en escalier, imposées par le relief, ont reçu un traitement rustique de blocs de schiste reliés par du ciment dont la surface s 'orne de stries irrégulières imitant vaguement des veines rocheuses. Un de ces escaliers fait exception : montant du puits il compte une dernière volée droite de 19 marches qui aboutit en face de l'arc reliant les deux corps de bâtiment de la ferme. Il est entièrement façonné et imite un escalier fait de rondins maintenus par des cales taillées dans des morceaux d'écorce ; les girons sont seulement cimentés et striés ; un bassin d'un mètre carré aux rebords de brique côtoie le repos disposé au pied de cette volée.

Le terre-plein au nord de la villa n'a pas, ou n'a plus, d'aménagement particulier. Le terre-plein au sud de l a villa, en terre battue, est bordé par les garde-corps formant jardinière qui couronnent le portique du côté de la villa ; de simples bordures de pierre le séparent des plates-bandes.

Le terre-plein d'entrée du château se compose :

- d'une aire de circulation pour les véhicules encadrée de bordures de brique qui délimitent des plates-bandes et laissent le passage à un escalier de brique de 13 marches entre deux garde-corps en escalier de deux marches en deux marches, en brique également, descendant, sur le côté ouest du vestibule vers la terrasse de l'étage de soubassement,

- d'une perspective, axée sur le porche, comprenant une allée centrale se terminant en rond-point, bordée de briques. Des buis encadraient l'allée et ses plates-bandes fleuries. Cette partie portait le nom de "jardin français".

La terrasse de l'étage de soubassement du château est une vaste plateforme qui borde les côtés sud et ouest de l'édifice. Des murs de soutènement renforcés de contreforts, construits en blocs de schiste non enduits en constituent les limites sud et ouest, couronnés d'un garde-corps scandé de piliers carrés reliés par des grilles en fer forgé qui servent à l'occasion de dossiers.

La plateforme est en terre battue sauf au pied des murs du château bordés de trottoirs et dans l'angle sud-ouest où une vaste zone est dallée de terre cuite. A l'extrémité nord-ouest une allée en escalier descend vers la maison du pêcheur. Au centre du côté sud, un chemin longe les éboulis provoqués par la mer, bordé par un garde-corps en tubes métalliques .

A l'est, un grand degré de 16 marches de brique encadré de garde-corps en escalier de deux marches en deux marches monte vers un espace boisé non aménagé d'où l'on peut passer sur la terrasse qui longe le rez-de-chaussée du château par un degré recouvert de marbre blanc.

Le parc. Escalier montant à la fermeLe parc. Escalier montant à la ferme Le parc. Escalier reliant les terrasses sud du château.Le parc. Escalier reliant les terrasses sud du château.Le parc. Terre-plein au sud de la villa. Vue plongeante prise vers le sudLe parc. Terre-plein au sud de la villa. Vue plongeante prise vers le sud

Les bâtiments

Concernant les deux principaux bâtiments, la villa le Rayolet et la villa dite Château, voir les sous-dossiers dédiés.

La ferme

Dans la partie haute du domaine, la ferme occupe une position centrale en bordure de l'allée principale qui conduit au "château". Elle s'élève sur un terre-plein gagné sur le relief qui forme à l'arrière des bâtiments une paroi verti cale. La ferme comprend deux corps de bâtiments A et B reliés par un arc en anse de panier couvert d'un chaperon de tuiles creuses interrompu en son centre par un clocher-mur couvert de même.

Matériaux

    • Maçonneries enduites d'un crépi lisse badigeonné
    • Plates-bandes et arcs en brique.
    • Plinthes et éléments décoratifs en granit gris taillé. Intérieurs plâtrés.

Structure

- Corps de bâtiment A : c'est le corps de logis, ouvrant au sud, simple en profondeur, double en largeur et disposant d'un étage carré. Au rez-de-chaussée, deux pièces, Aa servant d'entrée et de pièce de séjour et abritant l'escalier ; Ab étant un garage. La tour d'angle sud-ouest Ac est indépendante. L 'escalier, adossé au mur nord de Aa, comprend une seule volée de 22 marches à deux quarts tournant à droite, sur limon de bois. Rampe à barreaux de fer, main courante de bois. Girons de tomettes. A I'étage, un couloir central distribue quatre chambres, un wc à l'est, et une pièce circulaire aménagée dans la tour sud-ouest accessible par un couloir placé en encorbellement sur l'élévation ouest.

Corps de bâtiment B : c'est un bâtiment d'exploitation en rez-de-chaussée, simple en profondeur et triple en largeur. Le comble est aménagé, on y accède par une échelle de meunier dans la pièce centrale. Un appentis indépendant est venu s'adosser après coup au côté nord, sur toute sa longueur.

La ferme comprend aussi deux annexes aménagées dans le front de taille à l'arrière des bâtiments.

- Annexe C : comprenant deux pièces, un wc et une resserre, surmontées par un pigeonnier.

Annexe D : appentis adossé, couvert de tuiles mécaniques et abritant une cheminée.

La ferme. Bâtiment A. Vue de volume prise du sud-ouestLa ferme. Bâtiment A. Vue de volume prise du sud-ouest La ferme. Bâtiment B. Façade antérieure sudLa ferme. Bâtiment B. Façade antérieure sud

Elévations

Bâtiment A. Les élévations antérieure et postérieure ont une ordonnance symétrique de 3 travées aux baies en anse de panier au premier niveau, et fenêtres rectangulaires au deuxième. Seul l'oculus ovale du premier niveau au nord se différencie de la fenêtre en plein cintre centrale au sud. D'autre part, la baie de la première travée au premier niveau est mixte, formant porte et fenêtre jumelées. Un banc de pierre s'adosse à l'allège de la fenêtre.

L'élévation sud et celle de la tour possèdent une plinthe appareillée, à bossages rustiques, en granit ; à l'angle sud-est s'adosse un contrefort appareillé de même.

Les deux pignons ne sont percés que d'une fenêtre en plein cintre au centre du premier niveau, mais le couloir en encorbellement qui occupe la partie haute du pignon ouest repose sur un cul-de-lampe à deux ressauts en quart-de-rond et un solivage apparent profilé. Sous cet encorbellement se trouve un lavoir maçonné adossé au mur et à la tour. La tour est percée d'une travée au sud-ouest, avec porte en plein cintre au premier niveau, porte-fenêtre rectangulaire ouvrant sur un balcon au deuxième. L'ensemble était autrefois badigeonné d'ocre jaune laissant les arcs en brique apparents. Tout est aujourd'hui peint en beige.

Bâtiment B. Seule l'élévation antérieure sud est intéressante : elle présente une ordonnance d'un seul niveau de trois baies en anse de panier alternant avec deux bassins arrondis adossés aux trumeaux ; deux bossages façonnés carrés placés au-dessus des bassins servent d'alimentation d'eau. Au centre du comble, une lucarne est percée d'une baie en plein cintre. Un cordon de brique couronne l'élévation sous l'appui de cette baie et ceinture le bâtiment.

Annexe C.   Elle n'a qu'une façade en brique couverte d'un crépi rustique ocre jaune. Deux niveaux séparés par un cordon carré : au premier niveau, deux portes rectangulaires, aux menuiseries peintes en rouge ; au deuxième, de faible hauteur, huit ouvertures en plein cintre pour les pigeons.

Annexe D : recouvert de crépi lisse ocre jaune sans caractère particulier.

Couvertures

Bâtiment A : toit à longs pans, tuiles creuses. Génoises à deux rangs sous un auvent de bois. Toit conique sur la tour, tui les en écaille. Epis de faîtage façonnés en terre cuite.

Bâtiment B : toit à longs pans avec croupes, tuiles creuses, génoises à deux rangs.

Appentis nord : tuiles mécaniques.

Annexe C : bandeau de béton, appentis, tuiles mécaniques.

Distribution intérieure

Bâtiment A : Rez-de-chaussée. Pièce Aa sol de carreaux de terre cuite. Murs peints en beige. A I'est, cheminée à hotte pyramidale et évier entouré de carrelages blancs émaillés. Menuiseries peintes en gris. Garage Ab : sol de ciment. Murs peints en beige. Portail coulissant. Etage : sol de tomettes. Murs peints en beige. Menuiseries grises. Cheminées de marbre gris sans décor, en placage.

 Bâtiment B : les pièces sont cimentées et blanchies. Celle de l’ouest possède des mangeoires. Baies coulissantes.

La maison du pêcheur

Situation

La maison s'élève au bord de la plage qui occupe le fond de l'anse du Figuier. Elle enjambe de ce fait l'embouchure du Rayol qui traverse le domaine et aboutit ici au fond d'une gorge ombragée. L'édifice est complètement isolé et ne possède aucun vis à vis, si ce n'est les villas édifiées depuis 1945 sur la pointe qui se trouve au sud-ouest.

Composition d'ensemble

La maison comprend un rez-de-chaussée entouré d'une vaste terrasse sur laquelle aboutissent diverses allées en escaliers. L'ensemble repose sur un étage de soubassement qui inclut la canalisation du Rayol et son déversement sur le bord ouest de la plage.

Matériaux

Maçonneries apparentes, à caractère rustique pour l'étage de soubassement, en grès rouge les maçonneries enduites (intérieurs, rez-de-chaussée) sont en tout venant de schiste. Jardinières et éléments d'amortissement décoratif sur la terrasse en calcaire beige fin.

Structure

Les deux parties de l'édifice, soubassement et maison proprement dite , se distinguent sans équivoque par leurs volumes, leurs dispositions et leur traitement architectural. L'étage de soubassement occupe toute la largeur de l'embouchure et forme une plateforme sur laquelle la maison est posée. Traité en parement de grès rouge, il est largement ouvert sur la plage, car au centre y est aménagé un garage à bateaux. De part et d'autre deux portes ouvrent sur des chambres symétriques dotées d'une douche. Deux volées divergentes au tracé sinueux montent sur la plateforme. Le canal de dérivation du Rayol s'ouvre au nord dans l'axe de la plateforme et débouche à l'ouest sur la plage, en léger retrait de l'ordonnance ; le ruisseau longe alors les rochers qui bordent la plage.

La maison (rez-de-chaussée) est constituée de trois volumes attenants, une partie centrale plus large étant prise entre un volume antérieur et un autre postérieur. Ceux-ci sont disposés selon l'axe de symétrie de toute la construction. Le volume antérieur ouvre largement sur la plateforme, du côté de la mer ; il est entièrement occupé par l'unique pièce de séjour. Les deux autres volumes, à l'arrière, contiennent des pièces de service (cuisine, office, toilettes, rangements) dont la disposition est en cours de modification en mai 1991.

Elévations

- Soubassement - Elévation antérieure sud

Disposition symétrique sur un seul niveau en plusieurs plans successifs. Deux avant-corps talutés, percés d'un oculus circulaire éclairant chaque douche, encadrent la composition. Deux volées sinueuses, divergentes, de 15 marches, s'y adossent et conduisent, après un repos et une courte volée droite de 3 marches à la terrasse ; dans leur moitié inférieure elles sont dépourvues de garde-corps ; au-delà, c'est le chaperon couronnant les avant-corps qui en fait office. Au centre, entre deux portions de murs percées d'un oculus circulaire éclairant l'entrée des chambres, s'étend un porche abritant le portail en arc segmentaire du garage et les deux portes en plein cintre des chambres ; leur menuiserie est percée d'un vitrage circulaire. Ce porche est couvert par un plafond que borde une longue jardinière en pierre, cintrée, régnant d'un escalier à l'autre, amortie par deux socles cubiques qui portaient des jarres de terre cuite.

 De part et d'autre, et en retrait des avant-corps, deux élévations biaises terminent la composition. A gauche, un arc en plein-cintre marque l'émissaire du canal de dérivation ; à droite un oculus circulaire éclaire la chambre du côté est, cette partie est largement masquée par le sable accumulé et la végétation.

La maison du pêcheur. Vue de volume prise du sud-estLa maison du pêcheur. Vue de volume prise du sud-est La maison du pêcheur. Etage de soubassement. Départ de l'escalier ouest et entrée de la chambre gaucheLa maison du pêcheur. Etage de soubassement. Départ de l'escalier ouest et entrée de la chambre gauche

- Soubassement - Elévation postérieure nord

Simple mur en appareil de grès rouge percé au centre par l'entrée en plein-cintre du canal. Un chaperon arrondi, servant de parapet à la plateforme, le couronne.

- La maison - Elévation antérieure sud

Mur-pignon, échancré aux deux angles par un arrondi, percé. Au centre d'une large baie rectangulaire entourée d'un épais chambranle mouluré façonné. La menuiserie à petits bois se compose de deux vantaux coulissants refaits à l'identique.

- La maison - Elévations latérales

Le volume central forme sur ses deux faces un avant-corps en pans coupés dont la partie supérieure rectangulaire est amortie aux deux angles par un large congé mouluré (cavet, quart-de-rond). Les baies (portes rectangulaires, fenêtres, oculus circulaires) sont disposés au gré de la distribution intérieure.

- La maison - Elévation postérieure nord

Mur-pignon du volume postérieur percé d'un porche à l'angle nord-est, d'une fenêtre centrale et d'un oculus circulaire. L'ensemble est badigeonné d'une teinte pierre assortie au calcaire de la jardinière. Toutes les menuiseries étaient rouges.

Couvertures

 La plateforme est recouverte d'un dallage de schiste sauf au sud qui est carrelé. Trois toits à deux versants sur la maison. Tuiles creuses. Génoises à deux rangs sur les pignons des trois volumes.

Distribution intérieure

A l'étage de soubassement, le garage à bateaux est une grande salle rectangulaire plafonnée. Les poutres portant ce plafond reposent sur des consoles profilées. De part et d'autre les chambres ont perdu leurs enduits, seuls les douches attenantes sont en état, entièrement carrelées de beige.

Au rez-de-chaussée, seule la salle de séjour ouvrant au sud sur la mer présente de l'intérêt. Elle a une disposition symétrique. A la baie vitrée répondait un grand miroir placé au-dessus d'un meuble (bahut, console, canapé). De part et d'autre, une porte ouvrant sur les pièces de service. Les deux vantaux s'ornent à la partie inférieure d'un motif de cuivre découpé au tracé semi-circulaire. Les quatre angles de la pièce sont arrondis. Deux fenêtres latérales se font face. Le plafond, entouré d'une corniche en quart-de-rond, est creusé d'un caisson rectangulaire au centre duquel était accroché un plafonnier. Le sol et les plinthes sont en carreaux de grès couleur moutarde marbrée. Couleur des murs : vert d 'eau ; plafond blanc.

La maison du pêcheur. Etage de soubassement. Garage à bateaux. Vue d'ensemble depuis la plage.La maison du pêcheur. Etage de soubassement. Garage à bateaux. Vue d'ensemble depuis la plage. La maison du pêcheur. Rez-de-chaussée. Salon. Côté nordLa maison du pêcheur. Rez-de-chaussée. Salon. Côté nord

Le cabanon

Situation

Cet édifice s'élève à l'écart en bordure nord de la propriété, près du chemin d'accès (avenue des Belges). Il dispose d'un portail particulier, sans caractéristiques architecturales intéressantes. Entouré d'un dégagement aujourd'hui recouvert d'herbes d'où émergent des taillis et plantations anciennes, il domine tout le domaine et jouit d'une vue sur la mer.

Composition d'ensemble

Son plan ramassé lui confère une forme massive en dépit des différences de hauteurs de ses toitures, clocheton sur l'entrée protégée d'un auvent, appentis au nord.

Le cabanon. Vue de volume prise du sud-estLe cabanon. Vue de volume prise du sud-est

Matériaux

Maçonnerie enduite d'un crépi lisse badigeonné. Reliefs façonnés autour des baies. Intérieur plâtré. Plafonds sur lattis de bois.

Structure

Le cabanon ne comprend qu'un rez-de-chaussée surélevé de plan irrégulier avec une seule pièce de part et d'autre de l'entrée A. Celle-ci, trapézoïdale, est accessible par la porte d'entrée placée en biais au sud-est ; au fond, un petit dégagement B distribue toutes les pièces, séjour D à gauche, cuisine E et cabinet F au fond, chambre C à droite. Indépendant, l'appentis G abrite un escalier descendant à la cave placée sous D.

Elévations

Les élévations ne sont pas ordonnancées mais organisées de façon dissymétriques autour de l'entrée. Celle-ci forme une sorte de porche, en pan coupé au sud-est, protégé par un auvent. La porte rectangulaire, vitrée dans sa partie supérieure, est accessible par 4 marches encadrées de courts limons sur l'extrémité desquels des tiges métalliques devaient maintenir deux poteries. Deux pilastres en gaine encadrent la porte et la séparent de deux fenestrons en anse de panier. Sur les autres élévations, les baies, rectangulaires (sud-est) ou en anse de panier (sud et ouest) ont leur couvrement orné de bossages rustiques façonnés. Sur l'arrière, baies nues. Les murs sont uniformément peints en ocre jaune, les menuiseries, y compris l'auvent, en vert vif, les génoises en blanc. Une niche en cul de four agrémente l'élévation sud. De hauts degrés de ciment précèdent les deux portes-fenêtres de la cuisine D.

Couverture

Tuiles creuses. Toit à deux versants sur D, en pavillon polygonal sur A, en appentis sur C, E, G. Génoises à trois rangs sur les élévations sud, sud-est et est, à deux rangs au nord, à un rang sur le pignon ouest.

Distribution intérieure

Aucun décor. Murs recouverts de peinture beige projetée, plafonds plâtrés blancs, carrelage en terre cuite ordinaire au sol.

-  Entrée A : menuiseries peintes en gris.

-  Chambre C : idem. Crochets au plafond pour une moustiquaire entre les deux portes (lit).

-  Séjour D : cheminée à hotte pyramidale peinte comme les murs, piédroits de brique.

-  Cuisine E : petit évier avec carrelage blanc tout autour, emplacement pour une cuisinière.

- Cabinet F : lavabo sur consoles, WC.

Synthèse architecturale

En l'absence provisoire d'une recherche historique documentée, il est impossible de conclure définitivement ce dossier. On ne peut donc présenter que des observations d'ordre général issues de l'analyse de l'ensemble du domaine.

Le parc

Ce que l'on voit à la date de l'enquête résulte de l'abandon, puis du débroussaillage d'un massif boisé aménagé en parc. On ne sait rien des aménagements d'origine et le peu que l'on peut voir des plantations des années 1940 rappelle davantage les massifs tirés au cordeau des jardins publics qu'un jardin de milliardaire.

La conception du parc ne semble donc pas originale et répond semble-t-il à de simples besoins de circulation entre les différentes constructions, en utilisant au mieux la topographie. Trois fabriques témoignent cependant d'un aménagement assez soigné .

-        la pergola et le grand degré qui forment une perspective au centre du parc, mais sans invention

-        le puits qui constitue au creux du ravin une sorte de lieu secret

-        le portique qui accompagne la villa et permettait des moments de fraîcheur avec une vue imprenable sur la mer.

Quant à la position des habitations sur le domaine, elle semble répondre à de simples raisons d'isolement et de point de vue pour les résidences (villa et château) et de pratique pour les autres. La villa, première bâtie, reste à proximité des entrées et commande l'ensemble du domaine, le château est à l'opposé, isolé sur un promontoire qui jouit de points de vues sur la mer et le domaine, la ferme, réservée à des domestiques et aux véhicules, est à mi-chemin entre les deux, l a maison du pêcheur, au bord de la plage, est également à mi-chemin, le cabanon enfin est isolé et proche d'une entrée du domaine.

Les cinq habitations qui s'élèvent ici ont été bâties successivement mais répondent à une hiérarchie que traduit le style de leur architecture. La villa et le château, bien que fort différents, relèvent de conceptions savantes tandis que la ferme, la maison du pêcheur et le cabanon relèvent d'un pittoresque plus ou moins rustique propre à des constructions secondaires.

Villa et château : cf sous-dossiers dédiés.

La ferme est un exemple de ferme de fantaisie issue de modèles représentés dans les recueils d'architecture tels qu'il en circule depuis le XIXe siècle. On a joué sur la différenciation du corps de logis agrémenté d'une tour que surmontait à l'origine un lanternon aménagé en pigeonnier, et du bâtiment d'exploitation. On a aussi joué, comme pour le cabanon, sur la hiérarchisation par rapport à la villa principale de style noble. Mais l'ensemble qui se veut rustique reste de bon aloi et ferait ailleurs figure de villa tout à fait correcte. Il faut préciser que le corps de logis a un aménagement intérieur sommaire destiné à la domesticité.

La maison du pêcheur n'est pas une résidence. Elle est aménagée pour passer la journée à la plage et a donc un minimum de commodités dont pouvait s'occuper une domesticité réduite. Son style marque le classicisme bon chic bon genre des années 1930 mais s'inscrit par son volume et ses matériaux, laissés bruts en soubassement, dans le site.

Le cabanon est une habitation annexe indépendante traitée sur le mode pittoresque par des dispositions extérieures (plan biais, auvent, bossages, toits divers) sans toutefois relever d'un style précis. On peut le considérer comme très secondaire dans la hiérarchie des constructions du domaine, ce que traduit son caractère rustique (génoises , irrégularité).

Toutes ces dispositions peuvent être datées du premier quart du XXe siècle.

C'est en 1909 que l'explorateur colonial Alfred-Théodore Courmes (1859-1934) achète les terrains dont il fera ensuite ce domaine. Une 1ère villa (surnommée plus tard le château) est construite de 1910 à 1914 par l'architecte Guillaume Tronchet, ainsi que les bâtiments annexes, la salle fraîche, la ferme et le pavillon. Il semble que c'est à Courmes lui-même que l'on doive l'aménagement du parc, ou en tout cas en collaboration avec l'architecte pour les fabriques. Mais la villa est jugée trop grande par Madame Courmes qui ne s'y plaît pas et qui demande au même architecte de lui bâtir à l'autre extrémité du parc une petite villa dans le style néo-provençal dite le Rayolet. Le chantier s'étend de 1925 à 1927. En 1933 Alfred Courmes passe à Guillaume Tronchet commande d'une troisième villa qui doit être pourvue d'un immense cloître-bibliothèque, mais ce projet n'aboutit pas.

En 1939 le domaine est acheté par l'industriel aéronautique Henri Potez. Il entreprend aussitôt des travaux conduits par l'architecte Raoul Minjoz. La deuxième villa est alors agrandie. Dans les années 1950, Henri Potez fait construire par Minjoz le Pavillon du Pêcheur, en bordure de plage.

Le domaine échut par la suite à un syndicat de médecins dont il devint le lieu de vacances avant d'être acquis, dans un état d'abandon avancé, par le Conservatoire du littoral qui en a entrepris la restauration depuis 1989, confiant notamment la restauration du parc au paysagiste Gilles clément. La deuxième villa est protégée au titre des Monuments historiques depuis 1994.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 20e siècle
  • Dates
    • 1910, daté par source
    • 1925, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Tronchet Guillaume
      Tronchet Guillaume

      Guillaume Tronchet s'inscrit à l'École des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de Louis-Jules André, devenu en 1890 celui de Victor Laloux. Diplômé en 1891, il reçoit, en 1892, le deuxième second Grand Prix de Rome dont le sujet de l'épreuve finale s'intitule "un musée d'artillerie". Il construit, pour Fernand Halphen, le château Mont-Royal à La Chapelle-en-Serval près de Chantilly (Oise). Après avoir rejeté un projet de style anglo-normand de l'architecte René Sergent, puis un premier projet de style médiéval (dessins, collection Musée d'Orsay), le commanditaire a fixé son choix sur le second projet de Guillaume Tronchet : un château de style Louis XVI célébrant la chasse à l'extérieur et la musique à l'intérieur. Édifié de 1907 à 1911, l'édifice (aujourd'hui transformé en hôtel) est une grande réussite architecturale. Architecte-en-chef des bâtiments civils et des palais nationaux, Tronchet se voit confier en 1929 par Louis Loucheur, ministre du Travail, le soin d’édifier - en huit mois seulement - le nouveau bâtiment du ministère, place de Fontenoy à Paris (7e). Il fait appel aux matériaux et aux techniques les plus modernes et à des artistes réputés pour la décoration : les frères Martel pour la sculpture et Jacques Grüber pour les vitraux. Aujourd'hui, une fondation perpétue son souvenir et attribue, dans le cadre de la cérémonie annuelle de l'Académie des beaux-arts se déroulant sous la coupole de l'Institut, un prix destiné à encourager un jeune artiste (le plus souvent architecte).

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Minjoz Raoul
      Minjoz Raoul

      Architecte de la société des aéroplanes Potez. Auteur de la villa Potez à Méaulte (Somme) en 1927 et de travaux de modification au domaine du Rayl-Canadel (Var) entre 1939 et 1950.

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Le domaine s'étend sur la pente sud d'une colline abrupte en contrebas de la route nationale 559 et s'étend jusqu'à la mer. Il est entièrement occupé par un parc boisé qui n'était à l'origine autre que la forêt méditerranéenne aménagée. Cinq édifices ponctuent l'espace : la première villa, dite le Château, bâtie sur le promontoire oriental au-dessus de la côte ; la seconde villa, dite le Rayolet, puis Hôtel de la Mer, élevée à proximité immédiate des principales entrées sur le promontoire occidental ; la ferme, placée au centre du domaine à mi-chemin entre le Château et la villa ; la Maison du Pêcheur, isolée au bord de la plage ; le cabanon, isolé en bordure nord du domaine.

Diverses fabriques parsèment le parc : le portique sud-ouest, le grand degré, le puits, des allées en escalier. Ces éléments sont construits en maçonnerie de brique ou en ciment, avec enduit

  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public de l'Etat, propriété du Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1994/06/29
  • Précisions sur la protection

    Villa 1925 (cad. A4 621) : inscription par arrêté du 29 juin 1994.

  • Référence MH

Bibliographie

  • FRAY, François. Le Rayol, un domaine de villégiature entre tradition et modernité. Dans : Modernismes, villégiature et projets d'architecture moderne sur la côte varoise. [exposition, Brignoles, du 11 au 30 septembre 1992]. Brignoles : Agence départementale d'action culturelle - Conseil général du Var, 1992.

  • LENZINI, José. Les jardins du Rayol, 20 hectares de magie dans le Var. Dans : Le Monde, mardi 15 août 2000.

  • OLIVIER, Brigitte. "Et in Arcadia ego", le domaine du Rayol. Dans : Revue Monuments Historiques, n° 201, mars-avril 1996, p. 113.

Date(s) d'enquête : 1991; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Fray François
Fray François

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

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