Dossier d’œuvre architecture IA06004535 | Réalisé par
Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
chapelle Saint-Hilarion
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ville de Nice
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice - Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Mantega
  • Adresse 31 avenue de Castellane
  • Cadastre 2023 LV 0179 Protection au titre du PLU n°535
  • Dénominations
    chapelle
  • Vocables
    Saint-Hilarion
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

La tradition orale, au sein des descendants, fait de Hilarion de Cessole (1776-1845) le constructeur de la chapelle. L'étude attentive du plan cadastral de 1812 révèle la présence d'un bâtiment nommé "chapelle", localisé à proximité du bâti correspondant à la villa devenue évêché. Mais cette chapelle est propriété en 1812 d'un certain Louis Milon, prêtre. Si tel est le cas, cette chapelle n'est peut-être pas l'oeuvre d'Hilarion lui-même mais a été seulement agrandie ou redécorée par ses soins au moment de l'acquisition des terrains sur laquelle elle se situe. Hilarion de Cessole a en effet considérablement agrandi son domaine dans la première moitié du 19e siècle. Cette chapelle était-elle privée dès l'origine ? Quel était son vocable avant d'être dédiée à Saint-Hilarion ? Faisait-elle partie des chapelles érigées dans la plaine de Longchamp, le long des chemins ? Un toponyme aurait alors été lié à la chapelle, ce qui ne semble pas être le cas.

Conservée par la famille de Cessole lors de la vente de la quasi-totalité du domaine entre 1898 et 1912, la chapelle est devenue propriété de la ville de Nice dans les années 1970, en même temps que la villa, édifiée en vis-à-vis en 1922, appelée Villa des hoirs de Cessole. Si l'extérieur a fait l'objet de quelques travaux, l'intérieur, au riche décor peint, est en attente de restauration.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle , (incertitude)

La chapelle, orientée, offre un volume rectangulaire coiffé d'un toit en bâtière, auquel est accolé, au niveau du choeur, un volume plus bas, avec chevet plat. Les murs sont en moellons enduits. La façade occidentale est sommée d'un fronton triangulaire à base interrompue avec décor peint en son centre. Cette même façade est marquée par des pilastres corniers. Les trois autres façades sont actuellement sobres avec uniquement une corniche en gorge sous toiture. Toutefois des photographies anciennes prouvent la présence d'un décor d'enduit d'imitation, sous la forme d'un faux appareillage, peut-être avec joints creux en ciment, peut-être peint. Des ouvertures, avec persiennes, étaient aménagées sur les façades latérales. La toiture est en bâtière, avec croupe. Le toit du volume bas reprend la même disposition. Les tuiles sont en 2023 mécaniques mais des illustrations anciennes montrent des tuiles creuses. L'intérieur est formé d'un court vaisseau, à deux travées, au riche décor peint, avec strates successives de décor. Depuis les dernières restaurations, le volume bas n'est plus accessible depuis l'extérieur. L'intérieur été repeint après 1945 et on ne connait pas son usage, ni s'il conserve sous les repeints, un décor peint.

  • Murs
    • pierre moellon enduit
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvertures
    • toit en bâtière
  • Techniques
    • peinture
  • Représentations
    • ange, ancre, globe, calice triangle de la Trinité,
    • Sacré Coeur
    • acanthe, fleur
  • Précision représentations

    Au fronton de la façade occidentale, composition en grisaille de deux angelots entourant un cartouche avec mention "Divo Hilarioni". A l'intérieur, il est quelquefois difficile de discerner les différentes strates de décor peint (stratigraphie non réalisée). On distingue un décor architecturé en totalité en trompe-l'oeil : corniche à chevrons, rais-de-coeur, lambris avec moulures, pilastres corniers, compartiments de plafond, rosaces. Les symboles chrétiens sont nombreux : ancre, calice, globe crucifère, coeur enflammé du Sacré-Coeur, triangle de la Trinité avec oeil de Dieu au centre, monogramme de la Vierge, anges. Le reste du décor est à dominante fleurie (guirlandes de fleurs avec rubans, culots campanulés, acanthes...).

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Précisions sur la protection

    Protection au titre du PLU n°535.

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Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Nice, 1812. / Dessin à l'encre sur papier. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : 01Fi0217.

  • Plan cadastral de la commune de Nice [1871-1873]. / Dessin à l'encre sur papier par les géomètres du cadastre, [1871-1873]. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : 25FI 088/1/III/A1/COM à 25FI 088/1/I/G5.

  • [Chapelle Saint-Hilarion, Nice]. / Photographie sépia, anonyme, [circa 1890]. Bibliothèque de Cessole, Nice : A 214.

Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Prédal Christophe
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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