Cette cabane n’apparaît pas sur le plan du cadastre napoléonien levé en 1841. Elle n’est pas non plus mentionnée dans les matrices cadastrales entre 1842 et 1934. Elle a été construite sur une parcelle de plus de 3 hectares indiquée comme "pature" entre ces deux dates (F 30).
Située le long du chemin de Garavagne, déjà figuré sur la carte des frontières est de la France levée par les ingénieurs militaires entre 1764 et 1778, à la croisée d’un axe secondaire reliant les communes de Gréolières, Coursegoules et Vence en passant par l’écart de Saint-Barnabé, cette cabane a pu servir d’abri pour les passants empruntant cette route, ce qui explique probablement son bon état de conservation. C’est cependant surtout à l’usage des bergers qu’elle devait être dédiée, puisque la vallée karstique sur laquelle elle a été construite était principalement utilisée pour les pâturages extensifs.
Sa construction remonte sans doute au 19e siècle.