La construction de cette maison a probablement eu lieu entre la fin du 18e siècle et le début du 19e siècle. Elle n’est pas indiquée sur la carte des ingénieurs militaires levée entre 1764 et 1778, mais elle apparaît sur le plan cadastral napoléonien levé en 1833. A cette époque, elle appartient à Jean-Baptiste-Marius Laugier, ménager. Il possède également une aire à battre au sud-est de la maison d’une superficie de 230 mètres carrés (parcelle D 280), puis, à l’est, un terrain d’oliviers de 2010 mètres carrés (D 279), un terrain de vignes de 6920 mètres carrés (D 278) et une parcelle labourable de 3420 mètres carrés (D 277). Il était propriétaire de deux autres maisons plus grandes et relativement proches de celle étudiée. Il est donc possible qu’il n'y résidait pas de manière permanente ou qu'il la louait.
Cette maison a selon toute vraisemblance été agrandie vers l’est, comme le suggère l’écart de plan entre le cadastre napoléonien et celui d’aujourd’hui, mais aussi la baie obstruée dans la maçonnerie du mur est de l’étable, l’épaisseur du mur entre les deux pièces de l’étage carré, ainsi que la reprise sous la toiture à l’extérieur. Cet agrandissement n'est pas mentionné dans les matrices cadastrales, mais il a cependant pu avoir lieu dans la première moitié du 20e siècle.
Une maison a par ailleurs été accolée à l’ouest de celle-ci. Les deux parcelles ont ensuite été rassemblées et communiquent à l'étage carré par une porte percée dans le mur ouest. Un lotissement a été construit au sud-ouest dans les années 2000. Aujourd’hui, cette maison est utilisée par les services techniques de la mairie.