Ce bâtiment est installé sur l'arrachement de l'enceinte fortifiée du bourg, qui date de la fin du 14e siècle (voir dossier IA05001550). L'épaisseur de sa maçonnerie est bien visible dans le mur nord du rez-de-chaussée.
Sur le plan cadastral de 1839, aucun bâtiment ne figure à cet emplacement qui fait alors partie d'une parcelle mentionnée comme un « jardin » de 50 m² (parcelle 1839 F1 311) appartenant à Pierre-André Richaud, tailleur. Celui-ci possède également une partie de la maison voisine (1839 F1 234, voir dossier IA05001545) et une dépendance agricole disjointe (1839 F1 286), elle aussi adossée à un autre angle de la muraille (voir dossier IA05001583).
En 1873, ce jardin et cette part de maison passent à Elisa Richaud, fille André. Puis en 1906 à Berthe Richaud, demeurant à Saint-Alban (Isère).
Bien que la construction de ce petit bâtiment ne soit pas renseignée dans les documents cadastraux avant 1906, sa construction paraît toutefois remonter au milieu du 19e siècle.