L'origine de cette maison pourrait remonter à l’Epoque moderne (17e ou 18e siècle), mais elle a été complètement modifiée depuis.
D'après le cadastre de 1699, cet emplacement était occupé par une grande aire à battre, appelée « here du seigneur », dépendante de la maison seigneuriale du Liotier (voir dossier IA05001560) accolée à la Tour du Four.
Sur le plan cadastral de 1839, la parcelle possède un plan identique à aujourd'hui, mesurant 30 m² d'emprise au sol, mais elle n'est pas bâtie en totalité. En effet, le quart nord est occupé par une cour, alors que le reste est mentionné comme « écurie et vacant ». Elle appartient au cafetier Antoine Baumond qui possède aussi une maison mitoyenne de l'église Saint-Arey (parcelle 1839 F1 272, voir dossier IA05001563), un jardin au pied oriental du bourg (1839 F1 118), ainsi que quelques terrains aux quartiers de la Rebière, le Fraysse et les Rosières.
En 1902, l'ensemble des biens de Antoine Baumond passent à Claude Garçin, marchand forain. En 1904, cette maison et le jardin disjoint sont acquis par Emile Reynier, gendre Romand.
L'aspect actuel de la maison date de la fin des années 1960. Il résulte d'une rénovation et d'une reconstruction partielle, que l'on retrouve de façon presque identique sur une autre maison du bourg (voir dossier IA05001567).