La construction de cette maison pourrait remonter au moins au 18e siècle car elle appartient à un îlot figuré bâti sur la carte des frontières Est de la France dressée vers 1780.
Sur le cadastre de 1835, elle est mentionnée comme "bâtiment poterie" appartenant à Gebelin Honoré, potier. Celui-ci possède également deux "maisons" à proximité (1835 C1 331 et 332), une "cour (1835 C1 333) et un "jardin" (1835 C1 334).
Le grand nombre de tessons remployés dans la maçonnerie témoigne de l'activité de la poterie. L'abandon de la poterie a eu lieu au cours du 19e siècle, l'étage de soubassement a alors été réaménagé en remise-étable. La lecture de l'élévation sud montre qu'une ouverture (porte ?) était aménagée dans l'angle sud-ouest, et qu'elle a été ensuite murée. En outre, l'étage de comble correspond à une surélévation qui pourrait dater de la seconde moitié du 19e siècle.