Dossier d’œuvre architecture IA04002663 | Réalisé par
  • inventaire topographique
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Moustiers-Sainte-Marie
  • Commune La Palud-sur-Verdon
  • Lieu-dit
  • Adresse 7e maison
  • Cadastre 1835 C1 311, 312  ; 2014 C1 282
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, fenil

La maison est le premier bâtiment édifié d'un îlot figuré sur la Carte des frontières Est de la France, dressée dans les années 1780. Les maçonneries mitoyennes viennent se coller à ses chaînes d'angles. Son origine pourrait donc remonter au moins au milieu du 18e siècle, comme semblent aussi le suggérer les encadrements en arc segmentaire des portes murées de l'élévation ouest. L'absence de collage de maçonnerie sur toute la longueur de cette élévation donne à penser qu'il s'agit, à l'origine, d'un grand bâtiment de plan rectangulaire.

La maison a été par la suite lotie, probablement au début du 19e siècle.

Le cadastre de 1835 montre effectivement qu'à cette époque le bâtiment est déjà séparé en deux parcelles. L'une est mentionnée comme maison (C1 311), appartenant à Philip Antoine, père dit Gayé, qui possède également un jardin à proximité (C1 316). L'autre est mentionnée comme "maison et cour" (C1 312), appartenant à Philip Jean-Baptiste, fils dit Gayé.

L'aspect actuel de la façade, et notamment les modifications des ouvertures associées à l'enduit lisse des élévations, semblent donc remonter à la première moitié du 19e siècle. Il en va de même pour les aménagements intérieurs, en particulier la pile d'évier.

Le premier niveau de l'élévation nord a été conforté en parpaings de béton, dans le dernier quart du 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 18e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 1ère moitié 19e siècle

Cette maison est située à l'extrémité d'un îlot de bâtiments, à l'entrée est du village de La Palud. Mitoyenne sur un côté, elle est divisée en deux parcelles qui comportent chacune un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble.

Le rez-de-chaussée, ancien logis réaménagé en étable-remise, est accessible par deux portes piétonnes côtés ouest et un porte charretière côté nord. Il est éclairé par deux jours côté sud. Les murs sont enduits, avec la présence de niches aménagées dans la maçonnerie.

L'étage carré était réservé au logis. L'accès se faisait par une porte piétonne ouverte dans le mur ouest, desservie par un escalier de distribution extérieur, détruit. Cet étage est éclairé par une fenêtre ouverte dans le mur ouest, une autre dans le mur sud et un troisième dans le mur nord. Les murs sont enduits. Dans le mur ouest, une pile d'évier est installée dans l'ébrasement de l'ancienne porte du logis murée ; elle est munie d'une évacuation extérieure aménagée en tuile creuse.

L'étage de comble est réservé au fenil, il est accessible par une baie fenière percée dans le mur ouest, et il est aéré par deux jours ouverts dans les murs sud et ouest.

L'ensemble du bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires, les chaînes d'angles sont en moellons équarris. Les élévations nord et ouest reçoivent un enduit lisse, l'élévation sud reçoit un enduit à pierres vues avec inclusions de tessons et de petits cailloux.

Au premier niveau de l'élévation ouest, la porte piétonne centrale est aménagée dans l'encadrement d'une ancienne porte charretière en partie murée, dont l'encadrement en arc segmentaire est en pierre de taille de tuf. Au deuxième niveau de cette même élévation ouest, l'ancienne porte du logis, murée, possède un encadrement en arc plein-cintre, en pierre de taille de tuf. Les encadrements des autres ouvertures sont façonnés au mortier de gypse, avec un linteau en bois ou monolithe pour les jours. Les appuis des fenêtres sont en carreaux de terre cuite. Au troisième niveau de l'élévation ouest, la baie fenière est surmontée d'une potence en bois.

Le toit à longs pans est couvert en tuile creuse. L'avant-toit est constitué d'un rang de génoise peint en blanc côté nord, et du débord des chevrons de couverture côté sud.

  • Murs
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille enduit
    • tuf pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    A3 : maison avec parties agricoles en parties basses et hautes
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • État de section du cadastre de la commune de La Palud, 1836. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains, 3 P 259.

    Section C, dite du Village.

Documents figurés

  • Cartes des frontières Est de la France, de Colmars à Marseille. / Dessin à l'encre sur papier, par Jean Bourcet de La Saigne et Jean-Claude Eléonore Le Michaud d'Arçon, 1764-1778. Echelle 1/14000e. Cartothèque de l’Institut Géographique National, Saint-Mandé : CH 194 à 197.

    Feuille 194-33.
  • Plan cadastral de la commune de La Palud, 1835. / Dessin à l'encre sur papier par Gelinsky, géomètre du cadastre, 1835. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 105 Fi 144 / 001 à 014.

    Section C, feuille 1, parcelles 311 et 312, échelle d'origine 1/1250e.
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2015
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général