Le cadastre de 1835 ne mentionne aucune construction à cet emplacement, qui est alors mentionné comme "terre labourable" appartenant à Boyer Honoré à Meyreste.
Le bâtiment porte la date 1905.
Dossier non géolocalisé
Le cadastre de 1835 ne mentionne aucune construction à cet emplacement, qui est alors mentionné comme "terre labourable" appartenant à Boyer Honoré à Meyreste.
Le bâtiment porte la date 1905.
Ce bâtiment est isolé à environ 1,3 kilomètre à l'est du village de La Palud, dans un environnement de terres agricoles aujourd'hui utilisées comme prés de fauche.
Installé en terrain plat, au pied d'un versant non cultivé, il comporte un rez-de-chaussée et un étage carré.
Le rez-de-chaussée est occupé par une remise accessible par une porte charretière ouverte dans le mur nord, et éclairé par un jour en fente percé dans le mur est. Les murs reçoivent un enduit rustique, le plafond est un plancher sur solives.
L'étage carré est réservé au fenil, il est accessible par une grande baie fenière ouverte dans le pignon ouest, et il est aéré par un jour percé dans le pignon est.
L'ensemble du bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires, les chaînes d'angles sont en gros moellons équarris. Les élévations reçoivent un enduit à pierres vues. Au second niveau de l'élévation nord, un bloc de pierre de taille calcaire bouchardé porte une date gravée. Sur l'élévation ouest, on remarque deux corbeaux en bois scellés de part et d'autre de la baie fenière, qui permettent l'accès à cette baie. Les encadrements de la porte charretière et de la baie fenière sont façonnés au mortier, avec un linteau en bois. Les encadrements des deux jours sont bruts de maçonnerie, avec un linteau monolithe.
La charpente est à pannes, et le toit à longs pans est couvert en tuile creuse. L'avant-toit et la saillie de rive des pignons sont constitués d'un rang de génoise, peint en blanc.