L'origine de cette carrière pourrait remonter à la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle. Le cadastre de 1830 ne fait pas mention de cette exploitation mais, à proximité immédiate, un très gros bloc de grès est cadastré comme « aride » (parcelle 1830 B 816). De plus, dans l'état des sections de ce cadastre, on note cinq autres petites parcelles avoisinantes (1830 B 797 à 799, 801, 802), qui sont biffées comme « nul », mais qui étaient initialement mentionnées comme « aride ». Il s'agit probablement de cinq autres rochers, mais de trop faible superficie pour être définitivement cadastrés. Aujourd'hui, on ne voit plus dans le paysage que trois gros rochers. L'emplacement du rocher cadastré « aride » en 1830 se trouvant aujourd'hui à la tête du tunnel ferroviaire, il n'existe plus. A l'emplacement des cinq parcelles mentionnée « arides » en 1830 puis biffées, on ne remarque aujourd'hui plus que trois rochers, les autres ayant sans doute été entièrement exploités. Il semble peu probable que ces blocs aient été exploités lors des travaux de construction de la voie, leurs faces ne présentant aucune trace de débitage à la poudre, mais uniquement au coin de bois.
- inventaire topographique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Annot
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Commune
Le Fugeret
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Lieu-dit
les Laouves
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Cadastre
1830 B non cadastré ;
1983 B3 non cadastré
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Dénominationscarrière
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Parties constituantes étudiées
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Période(s)
- Principale : limite 18e siècle 19e siècle , (incertitude)
Cette carrière de pierres, située à environ 600 mètres à l'est du Fugeret, est installée sur quelques gros blocs rocheux de grès. Sur les trois blocs visibles aujourd'hui, on remarque des faces très droites et anguleuses qui contrastent avec les habituelles rondeurs des chaos gréseux, dues à l'érosion. En outre, on note de nombreuses traces de débitage, notamment plusieurs négatifs d'encoches creusées au pic, dans lesquelles étaient insérés des coins en bois. Ce débitage permettait d'extraire de grandes dalles épaisses plus ou moins régulières, qui étaient cassées en moellons. Sur un rocher, on trouve encore une partie d'une dalle, débitée mais non entièrement détachée. On remarque également, sur la paroi orientale du bloc médian, des trous de poutres qui pourraient témoigner d'un abri (simple toit en appentis) destiné à protéger un atelier d'équarrissage des moellons.
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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