L'origine de ce bâtiment pourrait remonter à la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle. Le cadastre de 1830 le mentionne comme « bâtiment rural », appartenant à Pellegrin Jacques dit Jacote, lequel possède également une « terre labourable », une « châtaigneraie » et une « terre vague » à proximité immédiate. Les gros blocs de grès alentour, dont celui sur lequel est adossé cet entrepôt, ont servi de carrière de pierres et portent de nombreuses traces de débitage (encoches de coins, stries, etc.). Cette exploitation n'est pas indiquée au cadastre de 1830, mais l'état des sections révèle que cinq petites parcelles (1830 B 797 à 799, 801, 802), entourant ce bâtiment et appartenant au même propriétaire, sont biffées comme « nul », mais étaient initialement mentionnées comme « aride ». Il s'agit probablement de cinq rochers, mais de trop faible superficie pour être définitivement cadastrés. Aujourd'hui, on ne voit plus dans le paysage que trois gros rochers, deux ayant été entièrement exploités ont donc disparus. Le bâtiment ici décrit a très probablement servi, au moins ponctuellement, d'abri et de remise à outils pour les carriers ; d'ailleurs certains blocs des parements semblent être des chutes d'exploitation.
- inventaire topographique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Annot
-
Commune
Le Fugeret
-
Lieu-dit
les Laouves
-
Cadastre
1830
B
800
;
1983
B3
637
-
Dénominationsabri
-
Genrede carrier
-
Dossier dont ce dossier est partie constituante
-
Période(s)
- Principale : limite 18e siècle 19e siècle , (incertitude)
Cet abri de carrier est isolé à 600 mètres environ à l'est du Fugeret. Il est adossé entre deux rochers, dont le plus gros présente des traces de débitage, et il est constitué d'un unique étage de soubassement, couvert par une voûte en berceau plein-cintre. Cette pièce est occupée par une remise à outils pouvant servir d'étable, accessible côté ouest et éclairée par deux petits jours percés de chaque côté. Les élévations est et ouest sont construites en maçonnerie de moellons de grès, sans enduit ; les côtés sud et nord étant constitués de la paroi des rochers. La porte possède un encadrement brut de maçonnerie, avec un linteau en bois. Un toit à un pan protège l'extrados de la voûte, il est couvert en tuile creuse ; l'avant-toit est constitué du débord des tuiles de couverture.
-
Murs
- grès
- moellon sans chaîne en pierre de taille
-
Toitstuile creuse
-
Étagesétage de soubassement
-
Couvrements
- voûte en berceau plein-cintre
-
Couvertures
- toit à longs pans
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général