L'origine de ce bâtiment remonte sans doute au moins au 18e siècle. Sur la Carte de Provence des Ingénieurs Géographes Militaires (1748-1778) au 1/14 000e environ, il est figuré et mentionné comme « Chapelle Saint-Roch ».
En 1796, dans un procès-verbal d'estimation révolutionnaire, la "chapelle sous le titre de saint Roch, de petites dimensions (une canne carrée), est dite "toute délabrée et en mauvais état" ; il s'agit alors d'une chapelle privée ayant appartenu à l'émigrée Thérèse Laugier. Le changement de vocable et l'attribution à Sainte-Anne est donc postérieur.
Sur le cadastre de 1830, le bâtiment est mentionné comme « bâtiment chapelle en ruine », appartenant alors à la Commune de Méailles ; l'état des sections de ce cadastre nomme ce quartier « Clot de Sainte-Anne ». La reconstruction et la transformation en entrepôt agricole remonte sans doute au milieu du 19e siècle.