Eléments historiques
L'actuelle commune de La Mure-Argens correspond au rattachement de la commune d'Argens à celle de La Mure le 1er janvier 1974. Depuis, l'ancienne commune d'Argens a le statut de commune associée, avec un maire délégué. Le territoire de La Mure et celui d'Argens appartenaient au diocèse de Senez et à la baillie (ou viguerie) de Castellane.
Argens
Le fief d'Argens faisait partie originellement du domaine des Comtes de Provence. Il passa en 1351 aux mains des de Roquevaire, possesseurs des fiefs voisins de Troins et de Saint-André. L'abbé Féraud nous apprend par ailleurs que "la terre d'Argens fut érigé en marquisat en 1722, en faveur de la famille de Boyer ; les lettres patentes d'érection furent enregistrées au parlement d'Aix le 3 mars de la même année". Un marquis d'Argens s'était fait une réputation dans le monde littéraire du 18e siècle, notamment grâce à ses "Lettres juives, chinoises et cabalistiques" (abbé J.-J.-M. Féraud, Histoire, géographie et statistique du département des Basses-Alpes, Digne, 1861).
Le plus vieux recensement date de 1278 et indique trois maisons nobles, 15 maisons roturières pour un total de 20 hommes aptes à porter les armes. En 1315, on compte 40 feux de queste, soit une population totale que l'on peut estimer à environ 215 habitants. En 1471, il y a 14 foyers imposables. En 1504, 25 maisons sont habitées. En 1698 et en 1728, on compte 50 maisons habitées par 50 familles. En 1765, 51 maisons abritent une population totale de 221 habitants (d'après E. Baratier, la démographie provençale du 13e au 16e siècle, avec chiffre de comparaison pour le 18e siècle, Paris, SEVPEN, 1961). Achard, en 1788, indique 200 habitants répartis dans une quarantaine de maisons.
Au 19e siècle, le maximum démographique est atteint en 1821 avec une population de 248 habitants. Depuis, la commune n'a cessé de perdre des habitants (170 habitants en 1881, 63 en 1931). (Archives Départementales 04, 6 M 192 ; recensement 1820-1936 ; données INSEE). En 1974, date du rattachement à La mure, la population n'était plus que de 20 habitants.
Au lieu-dit Le Peyron, à côté du cimetière, la tradition orale situe l'ancien emplacement du village, qui aurait été démoli après une épidémie de peste au 17e siècle et reconstruit à son emplacement actuel. Cette zone est la dernière à être cultivée aujourd'hui et l'on trouve des tessons de céramiques dans les champs labourés autour du cimetière. Cette même tradition orale rapporte que les vestiges d'une église y étaient encore visibles au milieu du 19e siècle. L'hypothèse d'une telle localisation du village apparaît néanmoins douteuse dans l'absence de pierriers conséquents résultant du déblaiement des ruines et de part la nature topographique du site, qui conviendrait peut-être mieux à une implantation de villae. Par ailleurs, la carte de Cassini localise le village sur son promontoire actuel et n'indique aucun bâtiment ou chapelle au Peyron.
L'Abbé Cruvelier (dont les informations sont largement reprises dans une petite publication titrée le village d'Argens et réalisée en 1998-2000 par l'association "Culture et Loisir") indique la découverte de cercueils en briques à Font Grosse, sur le chemin des Cortons. Il précise également l'installation des "Templiers" au "coquilloun daou ray de la sasse", à l'actuel lieu-dit Chastel-Vieil. Enfin, il parle d'une chapelle dédiée à Saint Lazare, dont les ruines subsistaient avant 1789, et d'un "château d'If" bâti en contre-haut de la source du Touron.
La Mure
Le plus vieux recensement date de 1278 et indique aucune maison noble, 50 maisons roturières pour un total de 40 hommes aptes à porter les armes. En 1315, on compte 45 feux de queste, soit une population totale que l'on peut estimer à environ 240 habitants. En 1471, il y a 14 foyers imposables. En 1504, 30 maisons sont habitées. En 1698, on compte 30 maisons habitées par 30 familles. Le 18e siècle est une période d'essor pour le bourg puisqu'en 1728, on dénombre 50 maisons habitées par 56 familles. En 1765, 53 maisons abritent une population totale de 247 habitants (d'après E. Baratier, la démographie provençale du 13e au 16e siècle, avec chiffre de comparaison pour le 18e siècle, Paris, SEVPEN, 1961). Achard, en 1788, indique que "le caractère des habitants est assez bon. Ils sont à peu près au nombre de 250 dans environ 50 maisons, ce qui fait cinq personnes par habitations".
Au 19e siècle, le maximum démographique est atteint en 1861 avec une population de 325 habitants, l'abbé Feraud précisant qu'elle "est toute agglomérée, à l'exception de 40 qui sont attachées à la manufacture de draps que l'on trouve à peu de distance du village". Ensuite, la commune n'a cessé de perdre des habitants (223 habitants en 1911, 145 en 1931, 146 en 1974 avant le rattachement de la commune d'Argens). Depuis, la population augmente régulièrement : 209 habitants en 1982, 249 habitants en 1999 (ces derniers chiffres concernant les deux communes associées). (Archives Départementales 04, 6 M 192 ; recensement 1820-1936 ; données INSEE).
Un document du Syndicat d'Initiative de Saint-André-les-Alpes publié en 1974 indique qu'en 1030, les moines de l'Abbaye de Saint-Victor de Marseille vinrent s'installer à La Mure. En 1480 le village était l'apanage du Comte de Provence". Confirmant les liens anciens de cette abbaye et de la paroisse de la Mure, Achard en 1788 précise que "la Paroisse […] est sous le titre de N. D. de Vauvert, (Nostroe Dominoe Vallis Viridis) [et qu'] il y a une Chapellenie dans cette paroisse sous le titre du Saint Rosaire, unie au Prieuré simple de Notre-Dame du Plan-lez-Castellane. C'est le chapitre de S. Victor de Marseille qui nomme à ce Prieur & le Prieur nomme à la Cure de la Mure. L'Eglise de N. D. est une annexe du Prieuré de Castelanne. Elle est sur une montagne qui se nommoit autrefois Moracius. Bilielde, Pons, Heldebert & Atanulphe la donnèrent à S. Victor de Marseille en 1042. Pierre, Evêque de Senez, confirma cette donation en 1089, de même que Aldebert, l'un de ses successeur en 1123". L'abbé Féraud indique par ailleurs que "ce village tire son nom de la Montagne de Maurel, en latin Mauracius, sur laquelle il était autrefois bâti, ainsi que l'attestent le nom de Ville-Haute que porte une colline et les décombres que l'on y trouve". En 2006, aucun vestige de cette installation perchée n'a été identifié.
Présentation géographique
Localisation et géographie
Argens
L'écart d'Argens.Situé dans le canton de Saint-André-les-Alpes, le territoire de la commune associée d'Argens correspond à la vallée de la Sasse, affluent du Verdon, et à son bassin versant. Il est délimité au nord-ouest par le Petit Cordeil (1780 mètres), au nord-est par la crête la Montagne de Cordeil (sommet à 2114 mètres), au sud-ouest par la Montagne de Maurel (sommet à 1770 mètres) et au sud-est par le cours du Verdon. L'altitude minimale est de 963 mètres à la confluence de la Sasse et du Verdon. L'altitude maximale est de 2114 mètres au sommet de la Montagne de Cordeil.
Le sous-sol à calcaire nummulitique procure une pierre facile à travailler, litée en bancs minces, mais de faible résistance au gel et aux intempéries. Quelques versants marneux sont fortement indentés par des ravins. Le versant à l'ubac dit "du Lombard" montre quant à lui d'important gisements de galets morainiques.
La rivière de la Sasse draine de nombreux ravins avec des ruisseaux à écoulement temporaire (orages et fonte des neiges) et quelques ruisseaux permanents : Ravin de La Moulière, Ravin de Pra d'Aurin, Ravin du Lombard, Ravin des Chardonniers. De nombreuses sources se situent à mi-pente du versant sud de la Montagne de Cordeil, dont la source de la Sasse.
Le terroir agricole se situe dans la partie supérieure de la vallée, la moitié inférieure étant occupée par une gorge étroite et forestière (pinède et hêtraie). Le paysage agricole est ouvert. Les crêtes de la Montagne de Maurel, dénudées, sont dévolues au pâturage des moutons.
Les parties non agricoles ou abandonnées sont recouvertes ou colonisées par une forêt de pins noirs et de pins sylvestres en adret et par des landes en ubac.
La Mure
La Mure.Situé dans le canton de Saint-André-les-Alpes, le territoire de La Mure s'étend sur les deux rives du Verdon. Il est délimité au nord par la Montagne de Maurel (1770 mètres), à l'est par l'extrémité nord de la Crête des Serres (1717 mètres), à l'ouest par l'Issole (affluent du Verdon) et au sud par une ligne rejoignant la confluence de l'Issole et du Verdon à la Crête des Serres.
L'altitude minimale est de 888 mètres à la confluence de l'Issole et du Verdon. L'altitude maximale est de 1770 mètres au sommet de la Montagne de Maurel.
Le sous-sol est majoritairement calcaire. Cependant, la partie inférieure du versant compris entre la rive gauche du Verdon et la Crête des Serres est constituée de marnes argileuses profondément ravinées. Par ailleurs, les galets sont très présents dans la partie médiane de la commune, qui correspond au paléochenal du Verdon.
C'est d'ailleurs dans ce secteur que se concentrent les activités agricoles, cultures céréalières et prés de fauches principalement. Le paysage agricole est ouvert, malgré la présence de quelques rares haies vives. Les versants à l'ubac et à l'adret sont recouverts d'une pinède.
Carte de Cassini et cadastres
La carte de Cassini indique peu d'éléments pour cette commune. A Argens, outre le village seul le moulin, situé à l'actuel lieu-dit Les Fountaniers, est déjà indiqué. A La Mure, outre le village, la carte localise un bâtiment aux Mèles et un moulin sur une dérivation du Verdon (ce bâtiment est encore présent sur le cadastre de 1838).
Le plan cadastral dit "napoléonien" date de 1838, pour La Mure comme pour Argens. Il a été comparé au cadastre actuel, révisé en 1933 (Argens) et 1937 (La Mure) et mis à jour pour 1983 pour les deux. La comparaison entre les deux cadastres n'a montré aucune évolution toponymique notable.
Réseau viaire
Argens
La Départementale 955 reliant Saint-André-les-Alpes à Allos passe le long du Verdon. La Départementale 52 s'embranche sur la D 955 et traverse le Verdon pour rejoindre Allons. La Départementale 34 s'embranche, elle aussi, sur la D 955 pour rejoindre Argens où elle s'arrête sous cette dénomination. Elle se poursuit néanmoins jusqu'à Thorame-Basse avec le statut de chemin communal. Depuis le village, partent deux autres chemins communaux, l'un dit "des Coulanches", l'autre dit de "Pré Grand" ou "de la Peyre de l'Aigle". Quelques centaines de mètres en contrebas du village, se trouve l'ancien chemin d'Argens à La Mure dit "chemin de Chast et de La Mure".
A noter également qu'entre 1938 et 1941, un projet de déviation de la Départementale 34 à vu le jour. Le départ de cette déviation, toujours bien visible, se situe au lieu-dit "Les Fountaniers", en rive gauche de la Sasse. Son tracé traversait la Sasse pour rejoindre la rive droite ("Les Lombards") et s'élever en trois lacets avant de rejoindre le village en suivant la courbe de niveau. Les trois lacets prévus ont été terrassés, un pont à culées maçonnées et tablier en bois (détruit), des buses pour le passage du Ravin des Fourches et des talus maçonnés ont été construits. Ces travaux ont été réalisés par une trentaine d'ouvriers maghrébins de l'entreprise Borgia de Cavaillon (Vaucluse) (source orale). Cette entreprise avait mis en place un petit chemin de fer à wagonnets pour évacuer les déblais (une section de rail est conservée dans la cabane de cantonnier située au bord de la D 34 quelques centaines de mètres en amont de son embranchement sur la D 955). La construction a été interrompue en 1941 à la suite à l'occupation de la Zone Sud par les Allemands. Ils n'ont pas repris après guerre car le nouveau tracé passait sur le versant à l'ubac où la neige et le verglas restaient trop longtemps. Ces aménagements sont toujours bien visibles jusqu'au Ravin du Lombard où les travaux se sont arrêtés.
La ligne de chemin de fer de Digne à Nice ne traverse pas le territoire d'Argens. Cependant, une gare Allons-Argens est située en rive gauche du Verdon, face à l'embranchement de la D 34.
La Mure
Le territoire de La Mure est traversé par la Départementale 955, qui passe en contrebas du village, court-circuitant l'ancienne route qui traverse le village (actuelle Grand-Rue). Ce tracé est ancien puisqu'il existe déjà sur la carte de Cassini. Il subsiste un tronçon de l'"ancien chemin de Saint-André-les-Alpes à Allons" en rive droite du Verdon, au lieu-dit L'Iscle. Ce tronçon est surélevé sur une digue talutée. Enfin, quelques chemins communaux partent en étoile du village pour desservir le terroir agricole : chemin du Colombier, chemin du Moulin, Chemin de la Serrière, chemin de la Tuilière…
Le territoire de La Mure est traversé par la ligne de chemin de fer de Digne à Nice, également appelée "Train des Pignes". Cette infrastructure traverse le Verdon sur le pont dit "de quarante mètres". Un passage à niveau avec maison de garde-barrière se situe à la traversée de la Départementale 955. La gare de La Mure est située en contrebas du village. En rive gauche du Verdon, au lieu-dit Les Mèles, se trouvent deux maisons construites pour le chemin de fer. Sous le village se trouve une grande écurie construite pour les chevaux du chantier de construction de cette voie ferrée.
Organisation du bâti
Argens
Le village d'Argens est un village-tas, situé sur une plate-forme rocheuse en éperon dominant la Sasse.
L'église est située au cœur du village. Le cimetière est isolé du village et se trouve au lieu-dit Le Peyron.
Quelques bergeries, aujourd'hui totalement ruinées, étaient implantées sur les zones de parcours estivaux (La Coulette, Montagne de Maurel) ou sur des zones de prés de fauche (Chast). Dans ce dernier cas, on y stockait le fourrage et on y amenait les bêtes (chèvres et moutons) pendant une partie de l'hiver. Cette organisation évitant de devoir remonter le fourrage sur une dizaine de kilomètres jusqu'au village. Par ailleurs, un abri en pierre sèche a été trouvé, aménagé dans un pierrier d'épierrage.
La Mure
Vue aérienne de La Mure.Le village de La Mure est implanté sur une rupture de pente, autour de trois rues parallèles aux courbes de niveaux. L'église est située dans le village. Une chapelle est située au bord de la Grand Rue, près de la sortie est du village. Un colombier (très transformé), originellement isolé, est situé en contre-haut du village. Un écart composé de quelques maison se trouve au hameau de La Couenche, au nord-ouest du village.
Quelques grosses fermes sont isolées : La Pièce, Les Gounelles, Jas des Mèles (ruiné).
Un ancien moulin à été transformé dès le début du 19e siècle en fabrique de draps. Juste à côté se trouvent les bâtiments d'une fabrique de pâtes alimentaires. Une maison des années 1920-1930 a été sélectionnée.
L'extension du bâti date des années 1960-1970. En 1974, un lotissement communal proposait des parcelles de 400 à 700 m² au prix de 30 francs le m². Ces maisons se trouvent principalement le long de la D 955, entre le village et Saint-André-les-Alpes, avec de nombreuses habitations pavillonnaires dispersées. Tout le secteur au-dessus du village, le long du chemin du Colombier, est, lui aussi, bâti de constructions récentes : pavillons néo-provençaux et chalets en bois.
Economie rurale
Argens
Anciennement voué à une économie agricole de polyculture vivrière et de petit élevage (Achard en 1788 indique que "le sol est mauvais, il produit peu de blé & quelques herbes potagères", l'abbé Féraud en 1861 ne dit pas autre chose), le territoire d'Argens a connu, comme le reste du département, une période fortement tournée vers la culture de la lavande et du lavandin pendant les trois premiers quarts du 20e siècle.
Une tuilerie était installée en rive gauche du Ravin du Courounès, quelques centaines de mètres en amont de sa confluence avec le Ravin des Chardonniers, au quartier du Gravenas. Il en subsiste une pièce voûtée en arc segmentaire, aujourd'hui enterrée, qui a été découvert fortuitement dans les années 1990. Il est également fait mention d'une autre tuilerie au Prariou.
Un moulin à farine était installé en rive gauche de la Sasse, au lieu-dit Les Fountainiers. Il est déjà présent sur la carte de Cassini et les notes de l'abbé Cruvelier indiquent qu'il fut vendu par la communauté au début du 18e siècle, pour payer une partie des dettes. Ce moulin possédait un grand réservoir d'eau protégé par une digue et alimenté par une dérivation de la Sasse. Ce bassin, dessiné sur le plan cadastral de 1838, est encore très visible aujourd'hui, au niveau de l'embranchement du projet de déviation de la D 34. Les meules composées de plusieurs claveaux en brèche cerclés, ont été déposées et se trouvent aujourd'hui au village, devant la maison du maire, rue Notre-Dame. Les élargissements successifs de la route l'ont presque totalement comblé et il ne reste plus qu'un morceau du soubassement.
En 2006, seule la culture de plantes aromatiques destinées à l'aromathérapie connaît un nouvel essor et une distillerie à été inaugurée en mai 2006. Quelques troupeaux de moutons viennent en estive sur la Montagne de Maurel.
La Mure
Le territoire de La Mure, où Achard en 1788 décrit que "le sol ingrat et stérile produit cependant des légumes", est aujourd'hui principalement dévolu à l'élevage, à la production de foin et de quelques céréales. En 1974, un document du Syndicat d'Initiative de Saint-André-les-Alpes indique que "la plus grande partie du lait frais consommé à Saint-André, à la maison de retraite et au Collège d'Enseignement Général est exportée par des producteurs de La Mure". En 2006, une seule exploitation agricole (élevage bovin et céréales) est en activité, elle est située en contrebas du village.
Achard indique également en 1788 que "la rivière d'Issolle, qui sépare la Mure du territoire de S. André, fournit de l'eau au moulin & à quelques prairies". Il s'agit du moulin situé au lieu-dit Les Gounelles, qui a été reconverti en fabrique de draps dès le début du 19e siècle (Fabrique Honorat). Attenant à cet édifice, on trouve une ancienne usine de pâtes alimentaires désaffectée (voir dossiers individuels).
Les archives communales indiquent qu'en 1869 la construction d'un abattoir fut autorisée au bénéfice de M. Joseph Bienvenu Beraud.
Aujourd'hui, on trouve deux garages automobiles, un marchand de matériaux et un site d'extraction du gravier dans le lit du Verdon (entreprise Appia). A noter de façon anecdotique un musée privé en plein air consacré aux vieilles motos et moteurs à explosions, situé aux Gounelles.
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1970 à 2006.