Dossier d’œuvre architecture IA00124896 | Réalisé par
Fray François
Fray François

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

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  • inventaire topographique
église paroissiale Saint-André
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Aiguilles
  • Commune Château-Ville-Vieille
  • Lieu-dit Ville-Vieille
  • Cadastre 1827 K4 649  ; 1976 AD 183
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-André

HISTORIQUE

La paroisse de Ville-Vieille, dédiée à saint André, a été détachée de celle de Château-Queyras en 1461 (Roman, col. 6). Elle comprend les hameaux de Ville-Vieille, de Prats-Hauts, Prats-Bas et du Serre de Chabrand. Le 21 novembre 1461, les habitants de cette nouvelle paroisse reçurent l'autorisation de construire une église. Auparavant il existait dans le village de Ville-Vieille une chapelle. En 1499 une chapelle dédiée à la Trinité est fondée dans l'église par Barthélemy Morel (J. Tivollier et P. Isnel, II, p. 303 et 362).

II ne reste que des vestiges de la première église, sans doute construite dans les années1460, car elle fut extrêmement mutilée pendant les guerres de religion : les niveaux inférieurs du clocher, des éléments du portail sud, quelques pans de murs. L'église du XVe siècle était constituée de deux travées précédant un chœur à chevet plat. Elle était voûtée en plein-cintre (G. DarteveJle, p. 96).

L'église fut ruinée en 1574 par les calvinistes, comme l'indique la longue inscription gravée sur le tympan du portail sud. Elle fut sans doute restaurée une première fois à la fin du XVIe siècle si l'on en croit les deux pierres datées de 1579 et 1582 en remploi à proximité du portail sud, puis de nouveau en 1635 (inscription du portail sud).

En 1684 l'église fut allongée d'une travée, sans doute pour accueillir les nouveaux convertis, comme à Abriès et Arvieux. En 1693 l'église de Ville-Vieille dont la nef était alors couverte d'un plafond en bois fut brûlée par les « vaudois >> (J. Tivollier et P. Isnel, I, p. 78).

Elle fut voûtée un siècle plus tard en 1776, mais cette première voûte s'effondra quinze jours après le décintrage (J. Tivollier et Isnel, I, p. 79), puis de nouveau en 1777.

A la Révolution, l'église servit de magasin à fourrage (J. Tivollier et P. Isnel, 1, p. 79). La paroisse de Ville-Vieille fut supprimée au Concordat, puis rétablie le 11 février 1820 (J. Roman, col 6).

Le décor de la voûte du chœur daterait des années 1817-1821 ( J. Tivollier et P. Isnel, I, p. 78). Le cadran solaire est daté de 1821 et porte la signature LND. En 1840 fut créé le portail ouest, dont le perron fut supprimé en 1898 par les travaux d'élargissement de la route (J. Tivollier et P. Isnel, I, p. 78). En 1935, des vestiges de peintures murales auraient été recouvertes par un badigeon.

DESCRIPTION

Situation

L'église s'élève au sud du village qu'elle domine par sa taille et aussi du fait de la déclivité du terrain. Elle est bordée à l'est et au sud par le cimetière sur lequel elle ouvre, à l'ouest par la rue où se trouve le portail principal, et au nord par un passage privé.

Composition d'ensemble

L'édifice est constitué de volumes juxtaposés d'où émerge, au sud, le clocher.

Vue d'ensemble prise du sud-est.Vue d'ensemble prise du sud-est. Elévation ouest.Elévation ouest.

Matériaux

L'ensemble est enduit à l'intérieur comme à l'extérieur. Cependant diverses parties restent à nu :

- Portail occidental en marbre gris et rose.

- Maçonneries de la façade occidentale en blocage de schiste, marbres divers visibles là où l'enduit est tombé.

- Clocher en tuf (arcs, baies, pilastres, cinquième niveau, pyramides et flèche).

- Portail sud : tufs, calcaires divers.

- Façade sud : vestiges de lésènes en calcaire.

- Chevet : fenêtre en tuf.

Structure

L'église orientée se compose de parties distinctes :

- Une nef de trois travées voûtées d'arêtes séparées par des doubleaux, l'ensemble retombant sur des piliers adossés à pilastre. Une tribune occupe la moitié de la surface de la première travée.

L'éclairement se fait par un oculus circulaire ouvert au-dessus de la porte occidentale, une fenêtre à la première et à la troisième travée, côté sud, une autre au nord de la première travée.

Un second portail ouvre au sud de la deuxième travée, près du pilier la séparant de la troisième travée.

- Un chœur légèrement plus étroit et plus bas, voûté en berceau en plein-cintre, éclairé au sud et à l'est par deux fenêtres.

- Deux chapelles latérales ouvertes sur les côtés de la troisième travée, couvertes d'un berceau en plein-cintre ; seule celle du sud est éclairée par une fenêtre.

- Une sacristie voûtée en berceau en plein-cintre borde le côté nord du chœur.

- Le clocher est une tour carrée accolée au côté sud de la deuxième travée de la nef où se trouve l'entrée actuelle percée grossièrement dans le mur ; l'entrée ancienne ouvrait à l'est (embrasure appareillée de blocs épannelés, couvrement en arc segmentaire coffré, linteau). On accède au sommet par des échelles de meunier superposées. Couronnement par une flèche octogonale.

Élévations

- Façade ouest : entièrement recouverte, au-dessus d'une plinthe en enduit rustique, d'un enduit lisse façonné simulant un appareil (assises de 0, 48 m) ; le pignon est souligné par une corniche à deux rampants, moulurée et façonnée. Au centre, portail comprenant un ébrasement couvert d'une archivolte en plein-cintre à cinq rouleaux retombant sur autant de colonnettes de part et d'autre, et une porte rectangulaire dont le linteau s'orne du double monogramme AM-IHS. Au-dessus, oculus circulaire dont la moulure est façonnée. Au-dessus de l'oculus, remploi d'un culot sculpté en cavet orné d'une tête ronde en relief. Elévation ouest. Portail.Elévation ouest. Portail.

- Élévation nord : mur enduit scandé par les quatre contreforts plats qui encadrent les trois travées de la nef. Chevet et chapelle nord donnent sur des propriétés privées.

- Chevet comprenant trois parties : - pignon du chœur percé d'une fenêtre en plein-cintre,

- à droite appentis de la sacristie percé d'une fenêtre en plein cintre ébrasée,

- au-dessus en retrait, pignon de la nef cantonné des deux chapelles latérales. Portes donnant dans les combles.

- Élévation sud comprenant quatre parties : - première travée de la nef percée d'une fenêtre en arc segmentaire ébrasée,

- le clocher dont la tour a cinq niveaux. Les trois premiers sont encadrés de contreforts d'angles plats couronnés par un cordon chanfreiné faisant le tour du clocher. Entre ces contreforts, le premier niveau est aveugle ; l'enduit conserve dans sa partie haute, sous la frise de cinq arcs sur culots, la gravure d'un cadran solaire remplacé par une composition peinte assez semblable en bon état portant l'inscription :

ANTE SOLEM PERMANET NOMEN DNI / Jan Falques Maire / IHS / VITA FULGIT . SICUT UMBRA / 18 21 / A / SOLIS ORTO USQUE AD OCCASUM, L.N.D.

le troisième niveau est percé d'un jour rectangulaire. Le clocher est percé, au quatrième niveau, sur ses quatre faces d'une fenêtre en plein cintre (celle de l'ouest est remplacée par le cadran de l'horloge), et au cinquième niveau, d'une fenêtre géminée à colonnes jumelées carrées couronnées par un chapeau ; cordon d'appui chanfreiné sur les quatre côtés ; corniche carrée de même. Au sommet, quatre pyramides cantonnent la flèche octogonale percée à la base de ses faces cardinales et au sommet des quatre autres de fenêtres en arc brisé verticales. Croix en fer sur ces cinq éléments.

- Les élévations est et ouest du clocher ont les mêmes niveaux que l'élévation sud, mais pas le même développement en largeur jusqu'au troisième niveau.

- Côté ouest au premier niveau, la frise de cinq arcs sur culots est partiellement masquée par l'avancée du mur actuel de la nef. D'autre part, le panneau délimité à ce niveau par les contreforts d'angles conserve, sur un mortier fin gris et noir une fine couche picturale partiellement effacée ou cachée par un badigeon beige. On devine un encadrement peut-être fait au pochoir en motifs bruns sur fond ocre jaune ; par endroits des traces rouges, jaunes, brunes, dépassant même sur l'encadrement du côté droit.

- Côté est on n'en compte que trois, retombant sur un pilastre placé dans l'angle du mur de la nef et s'élevant au-dessus jusqu'au deuxième rang, lui-même constitué de trois arcs. De plus le premier niveau a une plinthe appareillée à 2 m du sol actuel, dans laquelle ouvrait l'ancienne porte du clocher.

- L'élévation des deuxième-troisième travées est encadrée par le clocher et la chapelle sud, hors-œuvre. Elle présente un certain nombre d'éléments disparates qui témoignent de reprises. Cette élévation culmine à mi-hauteur du troisième niveau du clocher.

- A peu près la moitié inférieure de cette élévation a un parement constitué de blocs dépareillés, sauf une surface de deux mètres carrés dans l'angle inférieur droit. Ce fragment de parement, en assises de 0, 25 m est cohérent avec un contrefort plat qui s'interrompt à mi-hauteur de l'élévation, contre la chapelle.

- La reprise du parement encadre donc et concerne l'état présent du portail dont le seuil est à deux marches au-dessous du sol extérieur. Ce portail se compose d'une porte rectangulaire sous un linteau épais de 0, 58 m couvert d'une longue inscription et d'un ébrasement lisse incluant deux coussièges et couvert d'une archivolte à trois rouleaux en plein-cintre ; ces rouleaux retombent sur deux frises représentant chacune six têtes humaines sculptées dans un marbre gris, chacune des têtes simulant alternativement le chapiteau d'une colonnette et d'un dosseret. Ces deux frises ne correspondent pas à l'état actuel du portail.

Elévation sud. Portail. Couronnement de l'ébrasement droit.Elévation sud. Portail. Couronnement de l'ébrasement droit.

- A sa gauche, subsiste un cordon chanfreiné à hauteur de la frise ; ce cordon s'interrompt brutalement à l'angle du portail. Au-dessus, légèrement au-dessous du premier rang d'arcs du clocher, subsiste un culot en cavet orné d'une tête ronde soutenant un demi-arc couronné par un fragment en place de cordon en quart-de-rond. Celui-ci est surmonté d'un contrefort plat interrompu par le passage de la toiture.

- A droite du portail, la fenêtre en plein-cintre est moderne. Une pierre gravée porte la date incomplète 1.5.8.( ).

- Au-dessus du portail, inscription peinte : ADORATE DOMINUM IN AULA SANTA EJUS.

- L 'élévation de la chapelle est percée au centre d'une fenêtre en plein-cintre. Sur sa face ouest figure l'inscription peinte : LILlA MARIAM VENERANTUR LILlA VIRGO / MATER AMAT JUNGENS LILlA SIDERIBUS.

Couverture

Comble non visité. Couverture de bardeaux.

Distribution intérieure

Le décor de l'édifice est essentiellement un décor peint couvrant murs (au-dessus d'un lambris moderne de 2 m de hauteur) et voûtes. Les murs de la nef sont blancs, ceux du chœur gris avec un semis de motifs au pochoir.

Dans la troisième travée de la nef, côté gauche au-dessus de la chapelle, une crucifixion est peinte sur l'enduit. Les pilastres sont gris avec une table en faux-marbre vert. Les voûtes sont toutes bleu ciel. Au centre de chaque travée de la nef, une rosace de rinceaux bleu foncé et ocre jaune. Dans le chœur se détachent en trompe-l’œil quatre nervures beiges ourlées de perles et un oculus où apparaît la colombe dans une gloire. Dans les quartiers rinceaux et pampres polychromes. Au bas des deux quartiers latéraux figurent, deux par deux, les évangélistes.

Choeur. Vue d'ensemble.Choeur. Vue d'ensemble. Choeur. Voûte. Vue de volume.Choeur. Voûte. Vue de volume.

Sous les doubleaux peints en gris, tables en trompe-l'0eil ornées de rinceaux sur fond bleu séparant des cartouches où figurent :

- premier doubleau : balance, serpent et épée

- deuxième doubleau : ancre, échelle et croix

- arc triomphal : sacré-cœur, IHS, cœur de Marie.

Sur la face antérieure de l'arc triomphal, entouré de rinceaux sur fond beige, cartouche figurant la tiare et les clés de saint Pierre. Dans les chapelles, faux-appareil de marbre rose sur les murs et tapis de rinceaux ocre jaune et bleus sur le fond beige des voûtes.

Quatre culots en plâtre très ouvragés portent une statue sous un dais constitué de colonnes de faux-marbre rose portant un couvrement de plâtre également très ouvragé (XIXe siècle) (côté gauche de la deuxième travée de la nef de part et d'autre d'un retable d'applique en plâtre ; fond du chœur).

La tribune est portée par une poutre équarrie soutenue par deux consoles de bois découpées (XVIe siècle). Les solives profilées dont le sofite est rainuré forment un plafond tant plein que vide. Balustrade moderne.

CONCLUSION

L'état actuel de l'édifice résulte de deux campagnes importantes de restauration. L'une est mentionnée sur le linteau du portail sud, en1635 après l es destructions des guerres de religion, l'autre dans le courant du XIXe siècle. On doit pouvoir associer à cette première restauration le tracé en blanc des parements extérieurs destiné à unifier l'aspect de tout l'édifice, sur le modèle de ce qui subsiste en grande partie à Saint-Romain de Molines et que l'on rattache à la date de 1637 indiquée sur les doubleaux.

De l'église primitive subsiste essentiellement le clocher. Sur sa face est on saisit l'emprise de l'ancienne nef dont un fragment du mur sud reste en place, incluant l'emplacement du portail actuel et à sa droite quelques assises et un contrefort plat, solidaires. Le décor de la face ouest du clocher montre qu'il était entièrement dégagé. En l'état, on ne peut dire si les vestiges de peintures murales remontent au XVe ou XVIe siècle.

Le portail sud a été entièrement remanié au XVIIe siècle avec des vestiges d'un ancien portail ou peut-être de deux portails. En effet, le linteau daté 1582 primitivement est réutilisé avec une archivolte qui ne correspond pas aux frises de chapiteaux des piédroits. Le remontage est donc approximatif. Cependant il n'est pas certain qu'il y ait eu un portail de cette nature sur la façade ouest.

Quant à la date 1582 sur le linteau, elle est vraisemblablement l'indice d'une première réfection de l'édifice après les ravages mentionnés par la nouvelle inscription en 1574. De la campagne du XIXe siècle dateraient le portail ouest, pastiche des portails du XVe siècle, la façade ouest, la rénovation de l'ensemble du décor.

Il est probable que le volume lui-même de l'église et sa structure datent de la remise en état du XVIIe siècle plutôt que du XIXe siècle.

ANNEXES

Marques et inscriptions

Élévation sud, portail, linteau gravé : - premier état 1 : A / AG 15 82

- Deuxième état superposé : HAEC . ECCLESIA . SVB . TITVLO . S. ANDREA. ANNO / 1574 . IMPIETATE . CALVINISTARVM . FVNDITVS. / EVERSA. / OMNIQVE. SVPELLECTILI. SPOLIATA. OCCISO. PAROCHO . / OBTVSO. CAMPANILI. MISSAQVE. SEPVLTA. / TANDEM . DEI . GRATIA . ET . PIETATE . CATHOLICORVM / CVM. OMNI . SVPELLECTILI ./ PAROCHO . ET .MISSA . RESTAVRATA. REFVLGET ./ MDCXXXV / X

-1579 GI Gravée sur une pierre à droite de la porte.

1Selon J. Tivollier et P. Isnel (T. 1, p. 77), la date est 1587, et les armoiries centrales seraient cellles de l'archevêque d'Embrub, Guillaume de Saint-Marcel d'Avançon (1560-1600) "de gueules à trois chevrons d'argent".

Au 15e siècle, le village comportait une chapelle ; la paroisse fut créée en 1461 et l'église autorisée la même année ; détruite en 1574 pendant les troubles religieux l'église fut restaurée à la fin du 16e siècle (pierres datées 1579 et 1582 en remploi) , puis de nouveau en 1635 (date sur le portail sud) ; en 1684, la nef fut allongée d'une travée ; jusqu'alors couverte d'un lambris, elle fut voûtée en 1777 ; le décor peint du chœur date des années 1817 1821 ; date 1821 sur le cadran solaire ; le portail ouest a été réalisé en 1841.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 15e siècle
    • Principale : 4e quart 16e siècle
    • Principale : 2e quart 17e siècle
    • Secondaire : 4e quart 17e siècle
    • Secondaire : 4e quart 18e siècle
    • Secondaire : 1ère moitié 19e siècle
  • Dates
    • 1461, daté par travaux historiques, porte la date
    • 1579, porte la date
    • 1582, porte la date
    • 1635, porte la date
    • 1684, daté par source
    • 1777, daté par source
    • 1821, porte la date
    • 1841, daté par source
  • Auteur(s)

Le clocher comporte des chaînes d'angles et des cordons en tuf ; le choeur est un cul-de-four polygonal, la nef est voûtée d'arêtes, la sacristie en berceau

  • Murs
    • pierre
    • enduit
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    bardeau, pierre en couverture
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
    • cul-de-four
    • voûte en berceau
  • Couvertures
    • flèche en maçonnerie
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Typologies
    choeur à l'est ; clocher mur en demi hors-oeuvre
  • Techniques
    • peinture
    • sculpture
    • décor stuqué
    • peinture
    • vitrail
  • Représentations
    • tête
    • homme
    • vase
    • fleur
    • instrument de mesure
    • rinceau
    • Evangéliste
    • colombe
    • blé
    • raisin
    • IHS
  • Précision représentations

    sujet : têtes d'hommes, support : sculptées sur les impostes du portail sud ; sujet : vases de fleurs, support : sculptés sur les vantaux de la porte ouest ; sujet : cadran solaire, support : peint sur le clocher ; sujet : calvaire, support : peint au dessus de la chapelle de saint Joseph ; sujet : rinceaux, support : peints sur la voûte de la nef et de la chapelle de saint Joseph ; sujet : les 4 évangélistes, colombe du Saint-Esprit, Sacré-Coeur, IHS, épis de blé, pampres de vignes, support : peints sur la voûte du choeur

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Bibliographie

  • DARTEVELLE, Guylaine. Églises médiévales des Hautes-Alpes. Taulignan : Plein Cintre éditions, 1990. 119 p.

    P. 96.
  • GUILLAUME, Paul (abbé). Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790. Série E. 1916.

    T. 2, p. 249.
  • ROMAN, Joseph. Répertoire archéologique du département des Hautes-Alpes. Paris : Imprimerie nationale, 1888.

    Col. 6.
  • TIVOLLIER, Jean, ISNEL, Pierre. Le Queyras (Hautes-Alpes), 2 vol. Marseille : Laffitte Reprints, 1985.

    Tome 1, p. 77-79 ; tome 2, p. 303 et 362.
Date d'enquête 1986 ; Date(s) de rédaction 1994
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Fray François
Fray François

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

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