Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1970 à 2006.
- inventaire topographique
-
Roucaute GérardRoucaute Gérard
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Aiguilles
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Commune
Abriès
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Cadastre
1825
M2
635
;
1983
AC
181
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Dénominationséglise paroissiale
-
VocablesSaint-Pierre, Saint-Paul, Saint-Antoine
HISTORIQUE
Selon G. Dartevelle (p. 88), les Chartes de la Prévôté d'Oulx indiquent l'existence de l'église d'Abriès sous le vocable de Saint-Pierre, Saint-Paul et Saint-Antoine, dès le XIIe siècle. Le départ de voûte en plein-cintre à l'appareil régulier et soigné de moellons de tuf que l'on peut voir à l'angle extérieur du croisillon nord et du chœur est-il un vestige de l'édifice roman?
Selon J. Tivollier et P. Isnel (T. I, p. 98), l'église d'Abriès a été détruite en 1360 et reconstruite en 1387. Toujours selon ces auteurs (T. Il, p. 354), une chapelle dédiée à Saint-Blaise y a été fondée en 1384 par Albert Pons. La chapelle Saint-Blaise est encore attestée en 1516 et en 1771-73.
L'église a été souvent menacée et envahie par les crues du torrent du Boucher, en particulier en 1431 (J. Tivollier et P. Isnel, p. 99).
Une chapelle dédiée à sainte Catherine a été fondée dans l'église par Jacques Gagni, chapelain d'Abriès, avant 1507. La chapelle est de nouveau attestée en 1516 et 1771(J. Tivollier et P. Isnel, T. II, p. 354).
L'église d'Abriès a été reconstruite au commencement du XVIe siècle (J. Roman, col.1). De l'édifice de cette époque subsistent le portail et les deux lions stylophores qui faisaient partie du porche. Celui-ci a été détruit en 1705 par une crue du torrent (J.Tivollier et P. Isnel, p. 100).
Le clocher porte la date 1620. La cloche la plus ancienne daterait de 1643 (J. Tivolieret P. Isnel, p. 99).
En 1680, l'église fut agrandie de la travée à l'ouest du clocher pour accueillir les futurs nouveaux convertis ( J. Roman, col. 1 ). En 1690, les Barbets incendièrent le village d'Abriès mais épargnèrent l'église. La charpente des cloches ayant brûlé, celles-ci fondirent (J. Tivollier et P. Isnel, p. 100).
En 1705, une crue du Boucher emporta le cimetière et le porche.
En 1728, une nouvelle crue remplit l'église de gravier et enleva le« boisage».
La date 1754 est gravée sur l'une des pierres qui obstrue la porte murée à l'extrémité droite de la nef.
Selon J. Tivollier et P. Isnel, le dôme en planches a été construit entre 1806 et 1811(cf dossier FAUSSE VOUTE EN COUPOLE).
Le cadran solaire peint à l'extrémité ouest du mur sud de la nef porte la date 1821. Il a été restauré en 1990.
Nef. Elévation sud. Première travée. Cadran solaire.
En 1863 l'église était encore couverte d'un simple lambris (J. Roman, col. 1). On éleva alors la voûte et la charpente actuelles et un maître constructeur italien exhaussa d'un seul bloc le dôme en planches du transept, qui porte la date de cette opération : 1864.
La couverture a été refaite en 1985, le cadran solaire restauré en 1990 (information orale).
DESCRIPTION
1. Situation
L'église s'élève à la limite orientale de l'agglomération. Elle ouvre sur une place trapézoïdale dont le côté nord est occupé par la chapelle des Pénitents.
2. Composition d'ensemble
L'édifice, orienté, constitue un volume isolé composite comprenant le volume nef-chœur, celui du transept et, au nord de la nef, le clocher. Une habitation est accolée au mur nord de la nef, entre le clocher et le transept nord ; la sacristie est adossée dans l'angle du chœur et du transept sud.
Sur le côté sud de l'église s'étend le jardin du presbytère, celui-ci le clôturant au sud.
3. Matériaux
-Maçonneries en blocage de moellons et cailloux éclatés au marteau de provenances diverses. Remplois de pierres portant un enduit blanchi à la chaux.
- Les chaînes d'angle sont en tuf, ainsi que la corniche du fronton occidental, les arcs, cordons et pyramides du clocher et le vestige de voûte en berceau appareillé (assises de 20 cm) bordant le côté nord du chevet.
- En marbre gris, les chaînes d'angle de la façade occidentale jusqu'à une hauteur de 2, 50 m à gauche et 5 m à droite, ainsi que le portail, avec ses lions déposés. Les colonnettes sont récentes.
- En marbre rose, les deux premiers tores de l'archivolte.
- Tout le décor architectural intérieur, murs, supports et voûtes, est façonné en plâtre.
- La coupole à pans de la croisée du transept est en bois.
4. Structure
L'édifice comprend :
- une nef de trois travées voûtées d'ogives retombant sur des piliers adossés. L'éclairage se fait par une rosace occidentale et trois fenêtres à double ébrasement au sud. Au centre du côté gauche de la première travée, une niche en plein-cintre abrite un autel. Au centre du côté gauche de la deuxième travée, une porte ouvre sur le clocher. Porte murée dans le côté droit de la troisième travée.
- Un chœur de plan carré couvert d'une voûte d'arêtes. Éclairage par une fenêtre au sud, au-dessus de la porte de la sacristie.
Vue de volume prise du nord-est. Vue de volume prise du sud-est.
- Un transept constitué de deux bras couverts respectivement de deux croisées d'ogives et d'une croisée couverte d'un lambris en coupole à huit pans et plafond central, sur pendentifs. Le bras nord est éclairé par une fenêtre à l'est ; le bras sud par une fenêtre au sud et deux à l'ouest ; celle de l'est est murée et partiellement masquée par le toit de la sacristie.
- Une sacristie couverte de deux voûtes d'arêtes et éclairée au sud.
- Un clocher constitué d'une tour carrée dans laquelle une échelle puis quatre échelles de meunier superposées reliant des paliers en bois conduisent au premier étage des cloches ; celui-ci est ouvert sur ses quatre côtés par des baies géminées sur double colonnette au sud, à l'ouest et au nord, et par une baie en anse de panier à l'est. Deux autres échelles de meunier conduisent au deuxième étage de cloches ouvert par quatre baies géminées. La pyramide octogonale de couronnement est en maçonnerie creuse coffrée.
- Un corps de bâtiment nord qui comprend :
- un rez-de-chaussée voûté en berceau à six pénétrations plafonnantes, communiquant avec la troisième travée de la nef et le transept nord ; sa fenêtre est située très haut, l'appui étant à peu près à hauteur du couvrement de la porte,
- un premier étage carré sans disposition particulière ; on y accède de l'extérieur par un escalier de bois,
- un étage sous comble accessible par une trappe.
- Dans l'angle du transept nord et du chevet, se trouvent les restes d'une salle orthogonale, légèrement en biais, anciennement couverte d'un berceau. Il en subsiste la retombée sud, avec un cordon de section carrée. Le mur du chevet a englobé cette construction sans en garder l'alignement. Par contre, le mur du transept a été édifié dans cette salle, accolé contre son mur sud. Le départ de l'ancien berceau est à un mètre au-dessus du sol extérieur actuel.
5. Elévations
- Façade antérieure ouest
Elévation ordonnancée dont les deux côtés sont légèrement obliques. Portail central ébrasé avec archivolte à trois ressauts, tympan nu et linteau sculpté en méplat : broderie gothique avec les monogrammes IHS et AM entrelacés au centre. Bases et chapiteaux sont sculptés dans un seul bloc de marbre pour chaque piédroit ; apparaissent sur les chapiteaux tête d'ange, rosace, cœur et coquille. Les bases reposent sur une pierre en ressaut, de section arrondie servant de banc. Le seuil actuel, en marbre gris est ajouté dans l'ébrasement.
Le portail. Le décor du linteau. Le clocher, face nord, vue prise du cimetière.
Deux lions endommagés et déposés se font face devant le portail. Aucune trace d'un porche ou d'un auvent.
Au-dessus du portail, emplacement pour encastrer une plaque rectangulaire. A droite, monument aux morts sous forme de plaque de marbre appliquée au mur dans un cadre de bois.
A mi-hauteur, oculus mouluré en marbre rose. Couronnement par un fronton mouluré à base interrompue ; les rampants constituent une surélévation de la façade.
- Les autres élévations n'ont aucune ordonnance. Enduits plus ou moins récents, percements du XIXe siècle. Une plinthe court autour du chevet, en ressaut au pied des chaînes d'angle formant pilastres.
- Une élévation d'un niveau supplémentaire couronne la croisée du transept pour abriter la coupole. Les parois sont en pans de bois.
- Le corps de logis nord comprend deux niveaux de baies, porte au premier, porte et fenêtre au deuxième desservies par un escalier extérieur en bois.
- Sur l'élévation sud de la nef subsistent deux vestiges d'aménagements plus anciens : - la porte murée à l'extrémité droite était originellement en anse de panier, à claveaux réguliers ; elle a ensuite été surélevée, toujours en anse de panier, l'arc reposant sur les restes des deux sommiers anciens. Dans le blocage qui l'obstrue se trouve une pierre taillée et polie triangulaire en marbre gris avec une bordure gravée et la date (1)754 gravée.
- la première fenêtre actuelle est percée à gauche d'une fenêtre en plein-cintre, moins haute mais dont l'appui était à peu près au même niveau, murée, côté gauche détruit.
Ces deux baies sont en tuf.
Cette même élévation conserve, à son extrémité ouest, deux panneaux peints sur enduit : - le premier, encadré de rouge et de rinceaux bleus, porte une inscription en caractères majuscules presque effacée. 2 x 2 m.
- le deuxième, au-dessus, est un cadran solaire sur fond ocre jaune, motifs et inscriptions noir et ocre roux, daté 1821 et portant l'inscription : IL EST PLUS TARD QUE VOUS NE CROYEZ / 1821 / SIT NOMEN DOMINI JESU BENEDICTUM IN SAECULA / IHS / ... VITA .... ...... / SICUT UMBRA / LAUDA ... E NOMEN DOMI NI
- L'élévation du clocher comprend la tour proprement dite percée de jours rectangulaires et le campanile de deux étages séparés par des cordons chanfreinés, le premier étage percé de baies géminées, le deuxième de baies triples ; les faces cardinales de la pyramide sont percées de baies en plein-cintre sur deux niveaux.
6. Couverture
Combles non visités. Couverture refaite en 1985 : lauzes sur le chœur et la coupole ; bardeaux sur les bras du transept ; tôle ondulée sur la nef.
7. Distribution intérieure
L'ensemble du décor intérieur refait au cours du XIXe siècle est cohérent. Nef et transept constituent un ensemble homogène architecturé : des pilastres blancs à colonnettes de faux marbre rose et chapiteaux corinthiens supportent la retombée des doubleaux ornés de cadres en creux et d'un quatrefeuille central et des ogives moulurées en faux marbre jaune. Aux fenêtres encadrées de colonnettes en faux marbre rose, sur appui mouluré en faux marbre ocre répondent des fenêtres simulées avec faux vitrail. Les murs sont ornés d'un faux grand appareil moucheté (gris foncé pour la plinthe, deux tons de beige au-dessus et blanc).
Vue intérieure prise de la porte vers le choeur.
Dans la première travée de la nef, côté gauche, autel de marbre blanc dans une niche à colonnettes et archivoltes de plâtre en faux-marbre ; fond peint en trompe-l’œil (drapé marron, ciel vu à travers un entrelac sculpté). Côté droit, fausse niche peinte.
Le tambour du portail se compose de quatre colonnes de bois portant une tribune et un faux buffet d'orgue.
Des statues en plâtre sont posées sur des consoles accrochées aux piliers de la nef. La chaire se trouve à l'angle de la troisième travée et du transept nord.
Au-dessus de l'arc triomphal, encadrement alternativement façonné en faux-marbre et arcatures peintes en trompe-l’œil autour d'un motif rocaille en plâtre. Cartouche où figurent les symboles de la papauté (tiare et clés) entre deux anges en haut relief tenant trompette et clés (à gauche) balance (à droite).
La coupole comprend neuf panneaux : panneau central octogonal peint en trompe-l’œil figurant un ciel vu à travers une rosace ajourée. Les huit autres panneaux représentent alternativement les saisons et les évangélistes. L'un d'eux porte la date 1864.
Chaque bras du transept abrite deux autels avec leur retable et diverses statues.
Le chœur possède un décor différent. Les deux murs latéraux dont le bas est caché par les stalles, simples bancs adossés à des lambris sans décor, sont ornés d'une vaste fenêtre en anse de panier, feinte au nord, encadrée de colonnettes en faux-marbre et couronnées d'une agrafe en plâtre portant une inscription.
Un faux appareil moucheté rose couvre le reste de la surface murale. Au fond presque tout est caché par un vaste retable. Le haut du mur porte un décor peint : gloire centrale rayonnant sur de faux caissons ; frise de rinceaux sur fond bleu. Quant à la voûte elle porte un décor peint de rinceaux avec des pampres et des épis de blé sur fond blanc ; les arêtes forment des guirlandes culminant à la gloire centrale où apparaît le monogramme IHS.
Choeur. Voûte. Vue d'ensemble.
Au revers de l'arc triomphal, côté sud, graffiti de 1882 à 1897.
Le chœur liturgique déborde dans la croisée du transept, entouré d'une grille. L'autel central actuel est l'autel du XIXe siècle auquel on a supprimé gradins et tabernacle.
Le rez-de-chaussée du corps de bâtiment nord est badigeonné couleur pêche, la voûte en blanc. Dans l'angle sud-ouest se trouve un calorifère, sans doute à charbon : c'est un volume en brique réfractaire recouvert d'un enduit figurant des briques rouges avec des joints blancs. Côté est se trouvent les deux portes superposées (ovales) de la chaudière avec une porte basse rectangulaire pour les cendres, le tout derrière une porte de protection ; trois regards circulaires à l'est, un au nord. L'ensemble de ces éléments est en fer et fonte. Diverses plaques portent les inscriptions suivantes :
- Plaque en fonte boulonnée (h. = 0, 43, l. = 0, 68 m) DON DE MARTIN PIERRE BLAISE / NATIF DE CETTE COMMUNE / NEGOCIANT A TOULON / DE AUDIER MARIE MAGDELEINE / SON EPOUSE / 1896.
- Plaque émaillée vissée (h. = 0, 09, l. = 0, 16 m) BOUCHAYER & VIALLET / CONSTRUCTEURS ET FONDEURS / GRENOBLE ET LYON
- Volets des regards en fonte ; en relief : BOUCHAYER & VIALLET / GRENOBLE ET LYON
- Façade en fonte de la chaudière, en relief : MICHEL PERRE BTE SGDG
CONCLUSION
L'église dans son état actuel semble cohérente. Le parti général semble être le même que ce que l'on peut voir sur le cadastre de 1827 ; le parti de décor est homogène et peut dater de la reconstruction ou du réaménagement de l'édifice indiquée par la date 1864 marquée au premier doubleau de la nef.
Cependant divers indices trahissent la présence d'un état antérieur en grande partie réutilisé vraisemblablement :
- le clocher daté 1620.
- le portail, non daté mais remontant aux alentours de 1500.
- le côté sud de la nef où des traces (porte et fenêtre) témoignent d'une autre disposition.
Par contre, les restes de la salle extérieure au nord du chœur posent le problème de la cohérence de cette partie avec le reste. Salle assez basse, de petites dimensions, d'implantation biaise. Présence d'une voûte en berceau. Cette salle a-t-elle appartenu à l'église ? En était-ce la sacristie, une chapelle latérale ?
Quant à la salle qui abrite le calorifère, on n'en voit pas aisément l'usage ; elle est trop loin du chœur pour être une sacristie.
ANNEXES
Marques et inscriptions
Plaque de marbre, rompue par des impacts de balles : MORTS POUR LA FRANCE / GUERRE 1914-1918 / ABRIES + liste datée.
Transept nord, à droite de l'autel est ; deux plaques en marbre :
JOSEPH BOURCIER / ET MARIE BOURCIER SON EPOUSE / COMMERCANTS / BIENFAITEURS DE L'AUTEL / 1867
Transept nord, doubleau central de la voûte. Cartouche : A M.
L'église paroissiale d'Abriès, sous le vocable de saint Pierre, Saint-Paul et Saint-Antoine est attestée au 12e siècle ; l'édifice actuel date du début du 16e siècle mais il est possible que les lions de l'ancien porche proviennent, comme à Guillestre, de l'édifice médiéval ; par ailleurs des substructions visibles au nord du chœur pourraient être les vestiges d'un édifice antérieur ; l'église fut endommagée pendant les guerres de religion et reconstruite au 17e siècle ; la nef fut alors couverte d'un lambris ; le clocher porte la date 1620 ; la nef a été agrandie d'une travée après la révocation de l'édit de Nantes afin d'accueillir les nouveaux convertis ; en 1705 une crue du torrent emporta le porche ; la date 1754 gravée sur une pierre dans une porte murée indiqué sans doute des transformations ; selon J. Tivollier le dôme en planches qui couvre le transept a été construit entre 1806 et 1811 ; il s'apparente pourtant aux lambris de couvrement du 17e siècle fréquents dans la région ; le cadran solaire peint sur le mur sud-est daté de 1821 ; en 1863 la nef était encore couverte de son lambris de couvrement hérité du 17e ; on éleva alors la voûte actuelle et un entrepreneur italien exhaussa d'un seul bloc le dôme en charpente du transept qui porte la date de cette opération : 1864 ; la charpente actuelle a été réalisée à cette occasion, la couverture a été refaite en 1985
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Période(s)
- Principale : 1er quart 16e siècle
- Principale : 1er quart 17e siècle
- Principale : 4e quart 17e siècle
- Principale : 3e quart 18e siècle
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Secondaire : 1er quart 19e siècle
- Secondaire : 4e quart 20e siècle
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Dates
- 1620, porte la date
- 1754, porte la date
- 1821, porte la date
- 1864, porte la date
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Auteur(s)
-
Auteur :
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Auteur :
La structure qui entoure la coupole en planches du transept est en pan de bois ; le choeur a un toit à 2 longs pans à pignon découvert couvert de lauses ; le transept est couvert d'un toit en pavillon en lauses ; les chapelles latérales ont une toiture en bardeau ; la nef qui comporte également à l'ouest un pignon découvert est couverte de tôle ondulée ; le clocher est couronne d'une flèche en pierre de taille ; à l'exception du transept, l'ensemble de l'édifice est voûté d'arêtes
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Murs
- pierre
- bois
- enduit
- moellon
- pan de bois
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Toitsbardeau, pierre en couverture, tôle ondulée
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Plansplan en croix latine
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Étages1 vaisseau
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Couvrements
- voûte d'arêtes
- fausse coupole
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Couvertures
- flèche en maçonnerie
- toit à longs pans
- toit en pavillon
- pignon découvert
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Typologieschoeur à l'est ; clocher tour hors-oeuvre ; porche
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Techniques
- sculpture
- sculpture
- menuiserie
- peinture
- vitrail
- peinture
- décor stuqué
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Représentations
- ange
- feuillage
- blé
- raisin
- cartouche
- instrument de mesure
- AM
- IHS
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Précision représentations
sujet : entrelacs gothiques, AM, IHS, têtes d'angelots, support : sculptés sur le portail ouest ; sujet : cadran solaire, support : peint sur le mur sud ; sujet : feuillages, cuir, faux marbre, gâbles, guirlandes de fleurs, anges jouant de la trompette, pampres de vigne, épis de blé, croix, support : décor stuqué et peint de l'arc triomphal et de la voûte du choeur ; sujet : fausses verrières, support : peintes dans la nef
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Protectionsinscrit MH, 2014/02/07
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Précisions sur la protection
Est inscrit au titre des monuments historiques en totalité l'ensemble paroissial d'Abriès constitué de :
- l'église paroissiale, en totalité
- la chapelle des Pénitents, en totalité
- l'enclos paroissial délimité par son mur de clôture.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Bibliographie
-
DARTEVELLE, Guylaine. Églises médiévales des Hautes-Alpes. Taulignan : Plein Cintre éditions, 1990. 119 p.
P. 98. -
ROMAN, Joseph. Répertoire archéologique du département des Hautes-Alpes. Paris : Imprimerie nationale, 1888.
Col. 1 et 2. -
TIVOLLIER, Jean, ISNEL, Pierre. Le Queyras (Hautes-Alpes), 2 vol. Marseille : Laffitte Reprints, 1985.
Tome 1 : p. 98 à 101 ; tome 2 : p. 354.
Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.
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