Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.
- inventaire topographique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aires d'étudesAiguilles
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Adresse
- Commune : Abriès
Située à la frontière du Piémont avec lequel elle communique par des cols d'altitude élevée (col Saint-Martin 2657 m, col de Malaure 2536 m, col d'Urine 2527 m), Abriès a longtemps dû sa prospérité aux échanges avec les vallées d'Outremont, dauphinoises jusqu'en 1713. Vente de bétail, transhumance inverse, échange de travailleurs saisonniers et trafic de marchandises expliquent la vocation commerciale d' Abriès au Moyen Age et sous l'ancien régime.
Dès le milieu du XIIIe siècle, le village était le siège d'un marché hebdomadaire et de deux foires annuelles. Les villages situés sur les sentiers menant aux cols d'altitude comme Pré-Roubaud ou Valpréveyre étaient relativement importants.
Malgré la signature du traité d'Utrecht (1713), les relations avec le Piémont se poursuivirent au XVIIIe siècle. La construction de la route de La Combe au milieu du XIXe siècle assura la liaison de la commune à la vallée de la Durance, mais supprima tous les trafics ancestraux par les cols d'altitude. Abriès devint un cul-de-sac et fut très précocement touchée par l'exode rural. Dès 1800, les villages permanents les plus éloignés du nouvel axe de circulation devinrent des sites d'estive. Cette fonction même fut abandonnée vers 1900 et de nombreuses localités, qui un siècle plus tôt comptaient une population nombreuse, tombèrent en ruines.
Repères historiques et démographiques 1
1259 : établissement d'un marché hebdomadaire à Abriès.
1383 : la révision des feux mentionne 49 chefs de famille faisant feu 2.
1430 : les inondations du Boucher endommagent 70 maisons à Abriès.
1433 : la révision des feux mentionne 77 familles dont 12 feux solvables. 12 maisons sont vacantes. 30 familles ont quitté le pays les années précédentes.
1458 : la révision des feux mentionne 59 habitants chefs de maison. 39 «chefs» ont quitté la localité.
1690-91 : « plus de 600 habitants sont morts de misère pendant les années 1690-91 à défaut d'avoir de quoi se mettre à couvert des injures des troupes ce qui incite des familles entières à quitter le Queyras » (AN. KK 1200 - citation extraite de la révision des feux).
1783 : 830 personnes formant 155 familles dépendent de la succursale du Roux qui regroupait les hameaux des Granges, du Roux, de la Montette, de Pré-Roubaud, de Valpréveyre 3.
Liste des villages, hameaux et lieux-dits habités (les hameaux disparus sont soulignés)
Orthographe de la carte I.G.N.
Abriès. Le Bourg
L'Adroit
Chalvet 4
Le Cros 5
La Garcine 6
La Gasque 7
Les Granges
La Levée ou L'Allevée
Marion 8
La Montette ou La Monteito 9
Les Mounets
Patarel ou Petit Varenc 10
Peimean 11
Pré-Roubaud ou Praroubaud
Le Roux ou Les Roux 12 ou Roux la Croix 13
Ruibon 14
Le Tirail ou Le Tirrail
Les Toulouzanes 15
Les Traverses 16
L'Ubac de Valpréveyre
Valpréveyre ou Valpréveire
Le Varencq 17 ou Le Varenc
Le Villard
Site inscrit le 29 mars 1949.
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Sites de protectionsite inscrit
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Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1970 à 2006.