Le toponyme au grand pré est signalé dès 1684. L'une des demeures présente des caractéristiques architecturales du 18e siècle (baies segmentaires). Sur le cadastre de 1834, il n'est mentionné à cet endroit qu'une "maison" appartenant à Marie Anne Raimond, veuve Olivier domiciliée à La Garde-Freinet. Il s'agissait en réalité d'une ferme, avec du foncier d'exploitation autour rassemblant près de 31 hectares estimés à environ 293 francs de revenus, ce qui constituait alors le domaine dans la catégorie des exploitations aisées. Depuis le repérage effectué en 1982, l'ensemble a été l'objet de profondes modifications à la limite du 21e siècle : destructions, nouvelles adjonctions, extensions et changements de destination de certains bâtiments.
- inventaire topographique
- SCAN 25 (c) IGN - 2008, Licence n° 2008CISE29-68
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Dracénie Provence Verdon agglomération - Vidauban
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Commune
Vidauban
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Lieu-dit
le Grand Pré
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Cadastre
1834
I
129-130
;
1976
I
88, 855
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéesremise, fontaine, chai, étable à chevaux, poulailler
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Période(s)
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
- Secondaire : limite 20e siècle 21e siècle
Le Grand Pré correspond à une exploitation agricole située au sud de l'agglomération et à la limite communale du Cannet-des-Maures, dans les vignobles de la vallée de l'Aille. Elle est composée de quatre groupes de bâtiments environnés de pins parasol, construits en maçonnerie de moellons enduits. En 1982, le premier groupe comprend la maison de maître et le logis des ouvriers, accolées en ligne. La maison de maître présente deux niveaux d'élévation : un rez-de-chaussée et un étage carré, tandis que le logis des ouvriers en a trois : un rez-de-chaussée et deux étages carrés. Les deux fenêtres du rez-de-chaussée y sont segmentaires. Un escalier de distribution dans-oeuvre assure la circulation entre les niveaux. Les toits à longs pans sont couverts de tuile creuse. Des modifications (destructions et nouvelles adjonctions) ont été réalisées depuis.
Le deuxième groupe, situé à quelques mètres à l'ouest, se compose en 1982 de deux bâtiments accolés : une remise correspondant à une ancienne étable avec un toit à longs pans couvert en tuile creuse, un hangar agricole y était accolé à l'est en 1982. L'ensemble a été profondément modifié depuis (disparition du hangar et ajout de petites dépendances accolées).
Le troisième groupe correspond en 1982 à un vaste entrepôt agricole situé au sud-est du corps principal (premier groupe) et permet de dessiner de façon très grossière avec ce dernier une cour ouverte. Ce bâtiment présente un toit à longs pans couverte en tuile creuse. En 1982, il contenait une cave en lien avec la culture viticole. Des adjonctions ont été réalisées depuis.
A l'extrémité est de la parcelle, le quatrième groupe correspondant à un poulailler en 1982, avec un toit à longs pans également couvert en tuile creuse, est celui qui a fait l'objet des modifications les plus importantes, avec la construction de plusieurs dépendances liées au développement de l'exploitation.
En 1982, une fontaine agrémente la parcelle de foncier bâti. Quelques arbres apportent un peu d'ombre : deux chênes, deux platanes et un mûrier.
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Murs
- pierre
- enduit
- moellon sans chaîne en pierre de taille
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Toitstuile creuse
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
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Statut de la propriétépropriété privée
maison de maître mitoyenne des bâtiments, située en bout d'alignement (arc)
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- SCAN 25 (c) IGN - 2008, Licence n° 2008CISE29-68
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Bibliographie
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MULON, Marianne. Recherches sur l'histoire de Vidauban (Var) : examen des données cadastrales. Dans Actes du 90e congrès national des Sociétés savantes, section Archéologie, Nice, 1965. Paris : Bibliothèque nationale, Comité des travaux historiques et scientifiques, 1966, p. 372-401.
Le toponyme "Grand Pré" est signalé dès 1684.