En 1982, la ferme occupait une situation isolée au sud de l'agglomération et de l'autoroute A8 dite "la Provençale". Implantée en terrain plat dans la plaine vinicole, sur la route reliant Vidauban à la Garde-Freinet (RD 48), à la confluence de deux ruisseaux, elle était alors environnée de vignes. Elle se composait de plusieurs bâtiments :

1) un logis construit en maçonnerie de moellons de calcaire et de grès non enduits, sur deux niveaux : rez-de-chaussée et étage carré accessible grâce à un escalier de distribution dans-oeuvre. Sur la façade antérieure sud-ouest a été ajoutée une véranda. Sur la façade nord-est se trouvait une porte murée donnant dans une cave. La propriétaire l'avait à l'époque présentée comme la "porte du mort", c'est-à-dire une porte que l'on démurait chaque fois qu'une personne mourait dans la maison.

On trouvait, accolées à la maison-bloc, trois dépendances dans le prolongement :

2) une remise-écurie, avec un toit à longs pans couvert en ciment-amiante ;

3) un logement pour les ouvriers agricoles avec un toit à longs pans couvert en tuile plate mécanique ;

4) une autre remise à toit en appentis. Devant ce bâtiment se trouvait une aire à battre empierrée, un puits et deux platanes

Une cinquième dépendance (5), disjointe, se trouvait à quelques mètres en face de la dépendance (4). il s'agissait d'un abri en maçonnerie de parpaing de béton, couvert d'un toit à longs pans.

6) Enfin, à l'est de cet ensemble, on trouvait une construction allongée (6) correspondant à une ancienne magnanerie. Elle était couverte d'un toit à longs pans.