Dossier d’œuvre architecture IA00064506 | Réalisé par ;
Mosseron Maxence (Contributeur)
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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  • inventaire topographique
Ferme dite Bastide Constant
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Dracénie Provence Verdon agglomération - Vidauban
  • Commune Vidauban
  • Lieu-dit Bastide Constant
  • Adresse 1ere ferme
  • Cadastre 1834 F 7-9  ; 1976 F 13
  • Dénominations
    ferme
  • Appellations
    Bastide Constant
  • Parties constituantes non étudiées
    remise, puits, bergerie, poulailler, porcherie, hangar agricole

La ferme est figurée sur le cadastre de 1834 : maison (parcelle 7), bergerie (parcelle 8), porcherie (parcelle 9). Le hangar et le poulailler datent quant à eux du 20e siècle. En 1834, les bâtiments appartenaient à Joseph Rimbaud, ménager forain, qui possédait alors 56,5 hectares de foncier d'exploitation, dont environ 30 de bois et 17 de terres labourables, en plus de vignes, prés et pâtures. L'ensemble était alors estimé à un peu plus de 400 francs (47, 17 francs exactement). A partir de la seconde moitié du 19e siècle, avec une accélération dans la première moitié du 20e siècle, la polyculture a fait place à la viticulture quasi exclusive. La ferme est abandonnée depuis le grand incendie du 21 septembre 1990 qui a ravagé près de 12 000 hectares sur la commune.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle
    • Secondaire : 20e siècle
  • Dates
    • daté par source

La ferme comprend trois bâtiments d'ouest en est : un hangar agricole, le bâtiment principal contenant le logis, la bergerie à l'est. Un puits est implanté entre le hangar et le bâtiment principal. L'ensemble est ruiné pour partie, mais toujours lisible, notamment pour le bâtiment principal. Ce dernier est une construction régulière en maçonnerie de moellons de grès liés au mortier de chaux et enduit. Il se développe sur trois niveaux en façade principale au sud (rez-de-chaussée, étage carré et étage de comble) et deux travées de part et d'autre d'une porte centrale elle-même flanquée d'une porte dont les dimensions ont pu être modifiées à l'ouest, et d'une fenêtre à l'est. Les deux premiers niveaux sont dédiés au logis, l'étage de comble correspondait à un fenil et peut-être un séchoir. Les ouvertures, à partir de l'étage carré, reçoivent un encadrement de peinture blanche. On relève également un bandeau de même couleur courant le long des extrémités et sous l'avant-toit. Ce dernier est traité à double rang de génoise, à l'instar de la façade nord. Les murs pignons ne bénéficient que d'un rang simple, et l'élévation ouest reçoit aussi un bandeau peint en blanc soulignant les côtés et l'avant-toit. Le toit à longs pans est couvert de tuile creuse. Un bâtiment en appentis accolé contre le mur-pignon est complète ce groupe principal. En rez-de-chaussée, il correspond sans doute à une remise pour le matériel agricole, couverte d'un toit de tuile creuse.

  • Murs
    • grès moellon enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété privée

une seule habitation, dispersion (C4)

Date d'enquête 1986 ; Date(s) de rédaction 1987
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Mosseron Maxence
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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