Dossier d’œuvre architecture IA00064502 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Ferme
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Dracénie Provence Verdon agglomération - Vidauban
  • Commune Vidauban
  • Lieu-dit Plan Guillet
  • Cadastre 1834 A 37  ; 1976 A 48
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    remise, puits, aire à battre

La ferme date probablement du 1er quart du 19e siècle. Elle est portée sur le cadastre 1834, mentionnée comme propriété de Jean Joseph Martin, de Maximin et négociant à Marseille. Elle contrôlait alors un domaine foncier très étendu rassemblant près de 870 hectares (de bois, terres labourables, oliviers, vigne et mûriers notamment) et une quantité impressionnante de bâtiments d'exploitation et de fermes satellitaires. On dénombrait ainsi, outre la bastide ici étudiée, cinq fermes, trois "bastidons", deux écuries avec grenier à foin, un pigeonnier (probablement un colombier), une tuilerie, un moulin à farine et même une chapelle. L'ensemble de la propriété totalisait un revenu estimé à 9 737,6 francs, une somme considérable. La composition des bâtiments de la ferme - une bastide - a peu changé depuis cette date, n'étaient les agrandissements des deux bâtiments périphériques au seuil du 21e siècle, qui sont désormais jointifs. Les deux aires ont pour leur part disparu.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : limite 20e siècle 21e siècle
  • Dates
    • daté par source

L'ensemble est situé à quelques centaines de mètres au nord-ouest de la limite actuelle de l'agglomération vidaubanaise contenue par le cours d'eau de l'Argens. Il est au centre d'une portion de plaine encore cultivée. La ferme est constituée du corps de logis principal et de deux dépendances périphériques qui n'en font désormais plus qu'une par un jeu d'agrandissements successifs, formant un groupe de dépendances en L. La maçonnerie met en oeuvre le moellon de calcaire et de grès, sans enduit de couvrement. La maison de maître dévolue au logis se déploie sur trois niveaux (rez-de-chaussée et deux étages carrés) et cinq travées régulières, avec une façade principale orientée au sud devant laquelle s'étend une cour ouverte. Le toit à longs pans et croupe est couvert de tuile plate mécanique. Un escalier de distribution dans-oeuvre assure la circulation intérieure.

  • Murs
    • calcaire moellon
    • grès moellon
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Statut de la propriété
    propriété privée

maison de maître séparée des bâtiments d'exploitation (A1)

Date d'enquête 1986 ; Date(s) de rédaction 1987
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers