Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.
- inventaire topographique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Dracénie Provence Verdon agglomération - Vidauban
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Commune
Vidauban
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Lieu-dit
Clos de Vidal
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Cadastre
1834
C
537-538
;
1974
C
1608-1609
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéesaire à battre, poulailler
Le toponyme clos de Vidal existe en 1684 ; la ferme date du 18e siècle ou 1er quart 19e siècle ; elle est portée sur le cadastre de 1834. Elle appartient alors aux héritiers d'Antoine Reinier, propriétaire et ex boulanger (anciennes parcelles C 531-533, 535-539 et 542). L'état de la section C indique deux bastidons (anciennes parcelles 537 et 538), entourés de foncier d'exploitation (verger, vigne, pâture ainsi qu'une aire à battre). Les deux parcelles bâties étaient conservées en 1982, date à laquelle elles avaient déjà perdu leur fonction agricole. Une piscine a depuis été aménagée, vraisemblablement au tournant du 21e siècle.
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Période(s)
- Principale : 18e siècle , (incertitude)
- Secondaire : limite 20e siècle 21e siècle
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Dates
- daté par source
L'ensemble, l'habitation et une dépendance, se situaient à en 1982 à l'est de l'agglomération toute proche, dans une zone de collines plantées de vignes, sur un terrain en pente. Il a ensuite été englobé par la progression urbaine pour intégrer un lotissement de l'autre côté de la route nationale 7 et de la voie ferrée qui contourne le centre-ville par l'est. Ce lotissement a conservé le nom du toponyme ancien : Clos de Vidal. Il n'y reste plus qu'une parcelle de vigne comme un poumon non édifié en son centre.
La partie principale de l'ancienne ferme, construite en maçonnerie de moellon de pierre enduite, comprend deux bâtiments mitoyens formant le logis. Ce dernier comprend trois niveaux au nord et deux au sud, soit : un étage de soubassement surmonté d'un rez-de-chaussée surélevé au sud, lequel comprend au-dessus un étage carré au nord. L'accès au rez-de-chaussée surélevé s'effectue par un degré droit de quelques marches perpendiculaire au gouttereau ouest. Un escalier de distribution dans-oeuvre permet ensuite de desservir l'étage carré. La partie nors reçoit un traitement d'avant-toit à double rang de génoise, un rang simple pour la partie sud. Les deux toits dissociés sont à longs pans couverts de tuile creuse. Une dépendance disjointe (appelée localement "cabanon"), d'un seul niveau en blocage non enduit, couverte d'un toit de tuile creuse, servait de poulailler en 1982. Elle était alors complétée au sud par un enclos grillagé. l'aire à battre mentionnée sur le cadastre de 1834 subsistait alors au nord-ouest de l'habitation. Une piscine d'agrément occupe le terre-plein au nord.
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Murs
- pierre
- enduit
- moellon sans chaîne en pierre de taille
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Toitstuile creuse
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier de distribution extérieur : escalier droit
- escalier dans-oeuvre
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Statut de la propriétépropriété privée
une seule habitation (c)
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Bibliographie
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MULON, Marianne. Recherches sur l'histoire de Vidauban (Var) : examen des données cadastrales. Dans Actes du 90e congrès national des Sociétés savantes, section Archéologie, Nice, 1965. Paris : Bibliothèque nationale, Comité des travaux historiques et scientifiques, 1966, p. 372-401.
1684 : mention du "Clot de Vidal".
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1970 à 2006.