Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1970 à 2006.
- inventaire topographique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grave (La)
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Commune
Villar-d'Arêne
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Cadastre
1971
AB
389
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Dénominationsauberge
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AppellationsAuberge le Bec de l'Homme
HISTORIQUE
Le bâtiment existait déjà en 1810. Il est porté sur le cadastre napoléonien. On ignore si c'était alors une auberge ou une exploitation agricole (le bâtiment actuel a la même distribution que les maisons d'agriculteurs du village).
L'établissement a été agrandi et transformé vers 1860 par deux voituriers, J. A. Amieux et M. Faure, pour accueillir le nouveau trafic induit par l'agrandissement de la route de Grenoble à Briançon. Il porte le nom d'un des sommets du massif de la Meije ce qui laisse penser que ses propriétaires envisageaient peut-être d'accueillir non seulement le trafic commercial mais les premiers touristes.
Au-dessus de la porte d'entrée est peinte l'inscription suivante : 1862 J.A. Amieux M. Faure
DESCRIPTION
Situation
L'auberge du Bec de l'Homme occupe le côté nord de la place de l'église.
Structure, distribution et circulation intérieure
L'auberge a été entièrement restaurée. Seul le rez-de-chaussée donne encore une certaine idée de ce que pouvait être le relais de poste. Les étages, logis et grange, aménagés en chambre n'ont pas été visités ; les cuisines non plus.
On pénètre au rez-de-chaussée par une entrée qui dessert l'ancienne écurie à gauche, les deux pièces d'habitation à droite, et l'escalier d'accès au premier étage (a).
Toutes les pièces sont plafonnées, sauf l'"écurie" qui est voûtée d'arêtes. Le voûtement qui repose sur deux piliers cylindriques en pierre est consolidé par des tirants en métal. Il a une forme assez particulière. Les arêtes retombant sur les piliers centraux sont chanfreinées. Les pénétrations au-dessus des portes et fenêtres ont la même forme que celles des voûtes de l'Auberge des Trois Frênes (IA00049837) et des maisons à arcades de la vallée de Vallouise. Dans l'angle nord-est de la pièce se trouve une cheminée moderne. On ignore si elle a remplacé une cheminée plus ancienne.
On ignore également la fonction initiale des deux pièces situées à droite de l'entrée. La première qui comportait une alcôve délimitée par un meuble-cloison semble avoir été une pièce d'habitation ; les murs sont habillés de boiserie jusqu'à mi-hauteur. La seconde dont le mur nord est occupé par un grand placard sert actuellement de salle de café.
Élévation
La façade qui regarde vers le sud a été entièrement transformée. Des ouvertures de forme arrorndie ont été ouvertes au rez-de-chaussée ; un balcon placé au niveau du premier étage.
On pénètre dans l'entrée par une porte à un seul battant.
Auberge transformée fin 3e quart 19e siècle, inscription sur la façade principale : 1862 j. A. Amieux M. Faure ; le bâtiment principal existe sur le cadastre de 1810, aile nord postérieure.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1862, porte la date
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Auteur(s)
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Auteur :
maître d'oeuvre inconnumaître d'oeuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
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Murs
- pierre
- moellon sans chaîne en pierre de taille
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Toitsmétal en couverture
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Étages1 étage carré
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Couvrements
- voûte d'arêtes
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier droit
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents figurés
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Villar d'Arène (1650 m). Service d'automobiles et voitures du Bourg d'Oisans à Briançon. [L'auberge au début du XXe siècle. La porte actuelle du café à droite n'existait pas. La porte de l'écurie à gauche a été transformée en fenêtre. Noter les deux baies fenières au-dessus de la porte de l'écurie.] Carte postale ancienne. V. Fournier, éditeur, Gap.
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Villar d'Arène (1650 m). Service d'automobiles et voitures du Bourg d'Oisans à Briançon. [La façade ordonnancée est peinte de deux couleurs. Une frise souligne la base du toit et les chaînes d'angle sont peintes d'un faux appareil.]. Carte postale ancienne. Début 20e siècle. V. Fournier, éditeur, Gap.
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.