grand magasin "Aux dames de France", actuellement magasin et immeuble de bureaux,
Société Paris-France - Dames de France de Nice, avenue de la Victoire, plan du 1er étage, 1920. Le 2e étage est identique.Immatriculation
IVR93_20250600167NUC4A
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Société Paris-France - Dames de France de Nice, avenue de la Victoire, plan du 1er étage. / Tirage de plan par Jules Febvre, juillet 1920. Archives communales, Nice : 2T315 277.
Architecte niçois, diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris le 27 mars 1890 (notamment élève de Laloux). Il revient à Nice en 1891. En 1893, il y remporte le premier prix du concours ouvert à l’ensemble de la profession pour le projet du monument du Centenaire de la réunion de Nice à la France. En 1894-1896, il fut membre du comité des bâtiments civils du département. Administrateur des Hospices, il fut aussi architecte de la Mense épiscopale et réalisa plusieurs édifices à caractère religieux : le Grand Séminaire de Cimiez en 1896, l’agrandissement du Petit Séminaire en 1930, la façade de l’église du Port en 1896, l’église Saint- Etienne de la rue Vernier en 1908, l’église Notre-Dame-Auxiliatrice en 1926-1933, Notre-Dame du Perpétuel Secours en 1927. Dans le domaine de l’architecture publique, il construisit le Mont de Piété, le pavillon des Bains, exécuta plusieurs travaux à l’Asile d’aliénés. L’architecture bancaire niçoise lui doit la Caisse d’Epargne dont il fut aussi un directeur fondateur, et le hall de la Société Générale. Il fut également l’architecte des grands magasins A la Riviéra. Il est aussi auteur de nombreux immeubles et maisons d’habitation. Il fut l’un des artisans du plan Cornudet, plan régulateur de la ville voté en 1924 et appliqué jusqu’au début des années 1960. Reconnu, il exerça des responsabilités dans la profession. Membre de la Société des Architectes du Sud-Est, puis de l’Association Provinciale des Architectes Français dont il fut le président à deux reprises, il fut nommé vice-président de la Fédération Générale des Architectes Français en 1919. Après la Première Guerre mondiale, il fut nommé architecte en chef des régions dévastées, exerçant son activité dans la région d’Arras. Sa riche carrière ne l’empêcha pas d’exercer des fonctions municipales, d’abord comme adjoint chargé des Travaux Publics et des Beaux-Arts dans la municipalité Goirand, en 1912. (Texte Marie-Odile Giraud, DRAC PACA).