• enquête thématique régionale, ponts et aménagements du Rhône en Provence-Alpes-Côte d'Azur
pont suspendu de Roquemaure
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
  • (c) Maison du Fleuve Rhône

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton bassin du Rhône - Orange ; Roquemaure
  • Hydrographies le Rhône
  • Commune Orange
  • Lieu-dit Auriac, Île de Miémar
  • Précisions oeuvre située en partie sur le département 30 ; oeuvre située en partie sur la commune Roquemaure

Le premier projet de pont suspendu sur le Rhône à Roquemaure mis au concours en juin 1835 n'a pas abouti. En 1842, le projet émerge à nouveau ; on envisage alors d'associer au grand pont suspendu à construire sur le Rhône, l'ouvrage suspendu de 30 m d'’ouverture qui doit remplacer le pont en pierre établi en tête du canal de Roquemaure. Les adjudications passées en août et septembre mettent en concurrence les ingénieurs parisiens Boulland et Laurey ; c'est ce dernier que l'on trouve nommé concessionnaire dans les archives ultérieures. Les travaux, qui comprennent l'édification des deux ponts suspendus, ne sont toujours pas achevés en 1854. L'année 1859, date de concession du péage, pourrait coïncider avec la mise en service du pont. En 1887, les départements du Vaucluse et du Gard envisagent de racheter cette concession qui expire en avril 1889. En 1894, une réfection, portant principalement sur la suspension du pont, aurait été opérée. Les travaux de renforcement comprenant notamment le remplacement des câbles, proposés en 1934 par les établissements Arnodin, sont autorisés en juillet 1935 au profit de l’'entreprise Baudin. En 1940-1941, à la suite de dommages causés par un bateau en déroute, les Mines, fonderies et forges d’'Alais procèdent au remplacement d'un câble par un autre provenant du pont de La Voulte (Ardèche). A l'été 1944, pour freiner les troupes allemandes, l'aviation alliée bombarde l'ouvrage : sa travée principale est détruite. Il faudra attendre 1959 pour qu'un nouveau pont (Référence : IA84000936) soit établi, un pont de bateaux puis un bac [sans référence] assurant la traversée du fleuve entretemps. Les piles subsistantes de l'ancien pont suspendu seront démolies bien après.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle
    • Secondaire : 4e quart 19e siècle
    • Secondaire : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1842, daté par source
    • 1935
  • Auteur(s)
    • Auteur : ingénieur attribué par source
    • Auteur :
      Baudin Châteauneuf
      Baudin Châteauneuf

      La SNC Baudin et compagnie est créée en 1919 à Châteauneuf-sur-Loire (45) par Basile Baudin, entrepreneur, et Georges Imbault, ingénieur spécialiste des ponts en métal. La société est dirigée par Basile Baudin jusqu'en 1932, puis par Georges Imbault jusqu'en 1951. Transformée en SA Ets Baudin en 1928, la société sera baptisée BAUDIN CHATEAUNEUF en 1952. A partir de la production de pylônes électriques et de hangars agricoles, l'entreprise s'oriente vers la construction de ponts métalliques.Après la deuxième Guerre Mondiale, BAUDIN CHATEAUNEUF participe à la reconstruction des ponts en France.

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Le pont suspendu de Roquemaure était composé de deux ouvrages distincts reliés entre eux par une levée. Un grand pont, aujourd'hui détruit, avait été établi sur le Rhône, entre le sud d'Orange (lieu-dit Auriac) et l'île de Miémar de Roquemaure. Un petit pont d'une trentaine de mètres, dont il subsiste des vestiges, permettait de franchir le canal de Roquemaure depuis l'île. L'ouvrage principal sur le Rhône, qui se situait légèrement en aval du pont suspendu actuel de la R.D. 976 (Référence : IA84000936), comportait trois travées (95,30 m - 107,50 - 95,50 m). Le tablier était appuyé sur deux piles oblongues et deux piles-culées maçonnées. Constitué initialement de pièces de bois - progressivement remplacées par des éléments en acier -, le tablier supportait une chaussée charretière à deux voies de 5 m et deux trottoirs de 0,50 m. Sur l'extrémité des piles était montés des massifs quadrangulaires en pierre de taille destinés à porter la suspension métallique (fer).

  • Murs
    • bois
    • pierre maçonnerie
    • fer
    • acier
    • pierre de taille
  • Typologies
    pont suspendu à piles multiples ; TYPO2 pont suspendu
  • État de conservation
    détruit, vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Repérage iconographique.

Documents figurés

  • [Extrait de] Projet pour le renforcement des ponts suspendus de Roquemaure sur le Rhône. Coupe transversale et tronçon d'élévation. /Dessin, 1/10, 135,2 x 31cm, 1934. Archives départementales du Gard, Nîmes : 3 S 21.

  • Projet pour le renforcement des ponts suspendus de Roquemaure sur le Rhône. Massif d'ancrage (détail) : coupe transversale. /Dessin, 1/50, 83 x 31cm, 1934. Archives départementales du Gard, Nîmes : 3 S 21.

  • 27 ROQUEMAURE - Le Pont sur le Rhône. /Carte postale, envoyée en 1905. Rhône, Givors, Maison du Fleuve Rhône : DUR-1484.

  • [Extrait de] Projet pour le renforcement des ponts suspendus de Roquemaure sur le Rhône. Assemblage au sommet d'un pilier : coupe d'un pilier. /Dessin, 1/50, 124,7 x 52,5cm, 1934. Archives départementales du Gard, Nîmes : 3 S 21.

  • Roquemaure. Pont sur le Rhône. Route d'Orange. /Carte postale, envoyée en 1949. Rhône, Givors, Maison du Fleuve Rhône : RON-1298.

Date d'enquête 2011 ; Date(s) de rédaction 2012