La datation des peintures murales n'est pas aisée car il y a, au moins, deux interventions à plusieurs siècles d'intervalle.
Il est probable qu'une partie des fresques ait été réalisée au 12e ou 13e siècle, notamment le Christ en majesté, ce qui est stylistiquement cohérent. Elles seraient donc contemporaines de l'édifice primitif dont il ne reste aujourd'hui que l'abside (actuelle sacristie de la chapelle Saint-Thomas) et dont l'appareil visible à l'extérieur confirme l'hypothèse de datation au 13e siècle. Une oeuvre de cette qualité n'est pas surprenante dans un édifice qui était au centre d'un cimetière médiéval fort important.
Dans l'histoire de la chapelle (Référence IA04002419), on trouve mention d'un litige qui opposa l'évêque aux habitants du hameau en 1552 qui auraient construit leur chapelle sans autorisation épiscopale. On peut donc supposer qu'il existait un édifice primitif, du 13e siècle probablement, reconstruit en 1552. Or, stylistiquement, une large partie des fresques pourrait avoir été reprise à ce moment-là. On observe des motifs ornementaux mais aussi un fond architecturé caractéristiques de cette période.