Dossier d’œuvre architecture IA04002775 | Réalisé par
Mosseron Maxence (Contributeur)
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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  • inventaire topographique
Maison
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Allos-Colmars
  • Commune Villars-Colmars
  • Cadastre 1827 C 397-398  ; 2015 AC 602
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, fenil, cellier, remise agricole

L'édifice existait en 1827 lorsque le cadastre ancien a été levé. Une pierre d'angle, en hauteur, porte une inscription gravée mentionnant, précédée du signe de la croix : "A. 1711 B." La maison pourrait donc dater, de façon crédible, du début du 18e siècle. Propriété d'un certain Michel Reboul dit Paris en 1827, cultivateur de son état, elle appartenait à un cordonnier lorsque l'actuel propriétaire en a fait l'acquisition en 1984, et l'a profondément modifiée dans son aménagement intérieur.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 18e siècle , porte la date
    • Secondaire : 4e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1711, porte la date

La maison, construite en maçonnerie de moellon de grès lié au mortier de chaux, se développe sur quatre niveaux : un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble, sous une charpente supportant un toit à longs pans recouvert de bac acier. L'édifice a bénéficié d'une restauration au long cours durant le dernier quart du 20e siècle, qui n'a pas modifié structurellement l'édifice de l'extérieur (les ouvertures ont été conservées) mais induit une profonde modification de l'aménagement intérieur de l'étage carré, qui a été dénaturé. En revanche, les autres niveaux restent lisibles.

L'accès à l'étage de soubassement, s'effectue par une porte charretière précédée par un mur de soutènement qui contient la butte de terre contre laquelle s'appuie l'édifice. Ce niveau est divisé en trois pièces. Les deux premières sont charpentées, mais le mur de refend longitudinal monté en parpaing de béton a pu diviser en deux un espace auparavant unique. La première pièce s'inscrit dans le prolongement du mur extérieur de soutènement (l'étable), la seconde, parallèle, est entièrement souterraine (la remise agricole). La troisième pièce est séparée des deux précédentes par un mur de refend transversal : il délimite un espace voûté en berceau - une cave ou cellier. Un escalier droit maçonné en pierre permet de rejoindre depuis l'intérieur le rez-de-chaussée surélevé de la maison. De l'extérieur, une terrasse en légère déclivité mène à la porte d'entrée : elle a été aménagée par les propriétaires actuels. La disposition intérieure à cet étage reprend celle de l'étage de soubassement : on retrouve le mur de refend longitudinal, interrompu toutefois, car il sert à séparer l'entrée du salon. Ce dernier est interrompu en profondeur par un second mur de refend latéral, à l'aplomb de celui qui délimitait la cave en-dessous. Cet espace est toutefois scindé en deux, avec une ouverture menant au jardin sur la façade postérieure nord, contre laquelle une véranda-terrasse a été adjointe. L'élément remarquable de cet étage est l'escalier en vis qui prend place à l'angle nord-ouest du salon. La structure est en bois : noyau, nez des marches et tasseaux au revers de la volée). Des planches de bois en lattis viennent consolider la structure entre chacun des tasseaux. Cette structure est complétée par un liant au plâtre pour dessiner des marches pleines. L'escalier se développe du rez-de-chaussée surélevé à l'étage de comble, un ancien fenil qui sert aujourd'hui de grenier et de pièce de détente. L'ancienne ouverture rectangulaire en façade principale sud a été obturée par des portes vitrées ouvrant sur un balcon, identique à celui de l'étage carré.

  • Murs
    • grès moellon
  • Toits
    acier en couverture
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour
  • Typologies
    A3a : maison avec parties agricoles en parties basses et hautes
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Le chronogramme (portant ici la date 1711) apparaît fréquemment sur les maisons du village.

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Villars-Colmars, 1827 et 1837. / Dessin à l'encre par Fortoul, Geoffroy et Gleize, 1827 et 1837. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 105 Fi 240 / 001 à 012.

    105 Fi 240 / 012. Feuille levée par Gaspard Gleize
  • [Façade principale orientée au sud, avant travaux (après 1984).] / Photographie argentique en couleur par Richard Dalloz, après 1984. Collection particulière, Villars-Colmars : non coté.

  • [Vue de la façade principale orientée au sud (après 1984).] / Photographie en couleur par Richard Dalloz, après 1984. Collection particulière, Villars-Colmars : non coté.

Date d'enquête 2010 ; Date(s) de rédaction 2015
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Mosseron Maxence
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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