Dossier d’œuvre architecture IA83000623 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire
maison de villégiature (villa) dite Villa Albert, puis Villa Saint-Jacques
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Raphaël - Saint-Raphaël
  • Commune Saint-Raphaël
  • Lieu-dit Notre-Dame
  • Adresse rue du Parc Saint-Jacques , avenue du Maréchal-Lyautey
  • Cadastre 1981 AV 277, 298
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    Villa Albert, Villa Saint-Jacques
  • Destinations
    immeuble
  • Parties constituantes non étudiées
    portail, jardin d'agrément, conciergerie

La construction de la Villa Albert date de 1884, sur des plans de l'architecte Pierre Aublé, pour Albert Jounet. La conciergerie porte la date 1886. Le recensement de 1896 fait apparaître que la villa est alors occupée par son fils, également prénommé Albert, homme de lettres, âgé de 33 ans, en compagnie de sa femme et d'une domestique. Dans les années 1920, la Villa Saint-Jacques appartient à M. Tuillier. Le parc a été loti dans l'entre-deux-guerres et la villa a été découpée en plusieurs appartements.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1884, daté par travaux historiques
    • 1886, porte la date
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Aublé Pierre
      Aublé Pierre

      La famille de l'architecte Pierre Aublé est originaire du Lyonnais. Son père, employé des Messageries Maritimes de Rhodes avait épousé une Grecque, Marie Clidion. Pierre nait à Rhodes en 1842. Après des études à l’École Polytechnique de Lyon, il travaille comme ingénieur en Turquie à partir de 1869, puis à Saint-Raphaël à partir de 1879, appelé par Félix Martin. Aublé et Martin s’étaient connus lors de leurs études communes à l’École Polytechnique. Ils s’étaient aussi retrouvés en Turquie, lors d’un voyage d’étude de Félix Martin. En 1879, l’architecte de la ville est déjà un Lyonnais, Laurent Vianay. La première grande réalisation de Pierre Aublé est Le Grand Hôtel, à Notre-Dame, premier « palace » de Saint-Raphaël. En 1882, ce sera l’Hôtel Beau-Rivage (détruit), puis en 1882 et 1883, deux édifices d’enseignement, le pensionnat de jeunes filles de Valescure et le collège de garçons de Boulouris. Le grand chantier d’Aublé, c’est la nouvelle église paroissiale Notre-Dame-de-la-Victoire, de 1883 à 1887. Son agence compte alors 20 employés. Il construit dans le même temps une soixantaine de villas à Notre-Dame, Valescure, ou Les Cazeaux.

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      architecte attribution par travaux historiques

La villa était située au milieu d'un parc d'environ 13000 mètres carrés. L'entrée se trouvait sur l'avenue du Maréchal-Lyautey où subsiste le portail et la conciergerie. Un portail à l'identique a été construit sur la rue du Parc Saint-Jacques lors du morcellement. La villa se présente comme un volume régulier de deux étages sur rez-de-chaussée surélevé. Une galerie, couverte d'une terrasse d'agrément, précède la façade sud. L'avant-toit est fermé et était souligné d'une frise peinte disparue.

  • Murs
    • pierre
    • enduit
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en charpente
    • escalier de distribution extérieur : escalier en fer-à-cheval en maçonnerie
  • Typologies
    plan-masse simple ; volumétrie régulière ; élévation avec axe ; caractère éclectique
  • État de conservation
    remanié
  • Techniques
    • sculpture
    • céramique
  • Représentations
    • pilastre
    • colonne
    • ordre ionique
    • balustre
    • médaillon
    • fronton
  • Précision représentations

    Le décor se porte essentiellement sur la façade sud. Galerie à colonnes ioniques. Garde-corps de la terrasse à balustres de terre cuite. Les fenêtres du premier étage sont surmontées pour les deux travées latérales de frontons arrondis. Au second étage, des médaillons moulurés encadrent les fenêtres de cette même travée. Ces médaillons se retrouvent sur les façades de la conciergerie. Des frontons triangulaires couronnent les trois ouvertures de l'entrée nord.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Villa-Château aristocratique ou bourgeoise ; 1880-1919

Bibliographie

  • JEANNIN-MICHAUD, Emilie. Saint-Raphaël, naissance d'une station. Étude architecturale. Th. doct. : Paris 10 : 1983.

    P. 436-437.

Documents figurés

  • [Saint-Raphaël. Villa Albert.] / Photographie noir et blanc par Pierre Aublé, 4e quart 19e siècle. Collection particulière.

    Collection particulière
    Vue de volume prise du sud.
Date d'enquête 2003 ; Date(s) de rédaction 2005
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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