Villa de deux niveaux accrochée à la pente. Le niveau bas est un étage de soubassement accueillant originellement les pièces de nuit et les locaux techniques. L'entrée et l'étage de réception se positionnent au niveau haut qui correspond à un rez-de-chaussée surélevé. La maison présente un traitement du rez-de-chaussée en appareil irrégulier et du 1er étage en enduit à la tyrolienne, sans doute sur une structure béton. L'angle sud-ouest, comportant de chaque côté deux grandes ouvertures, est traité comme un petit belvédère, dépassant de la ligne générale de l'édifice. Présence d'une ferronnerie en fer plat au balcon. L'ajout d'une terrasse au niveau de l'entrée a modifié l'effet de décrochement des volumes de cette partie. Une large loggia existait vraisemblablement à l'origine (élévations du permis de construire) au 1er étage avec ferronneries identiques à celles du balcon. La toiture à plusieurs plans (avec croupe sur le belvédère) recouverte de tuiles plates mécaniques est complétement dissimulée derrière un mur d'acrotère sommé d'un rang de tuiles creuses formant génoise, permettant d'accentuer le style "méditerranéen" de l'ensemble. Le traitement des abords et des accès, aujourd'hui modifiés, se rapprochaient de ceux de la villa Marichu, au cap de Nice, du même architecte : appareil de pierre, boules sur dés des garde-corps. Présence dans le plan d'un "studio"(salle destinée à la création artistique), élément à la mode dans les grandes maisons de cette époque. Escalier dans oeuvre tournant à retours sans jour.