Dossier d’œuvre architecture IA84000548 | Réalisé par
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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  • inventaire topographique
magasin de commerce
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cavaillon - Cavaillon
  • Commune Cavaillon
  • Adresse 84 cours Bournissac
  • Cadastre 1982 CK 1097, 1098
  • Dénominations
    magasin de commerce
  • Appellations
    Bazar du Gaspillage

HISTORIQUE

Ce grand magasin aujourd’hui désaffecté fut construit à la fin du XIXe siècle pour abriter le Bazar du Gaspillage. Il n’occupait alors que la parcelle 1097 sur laquelle se trouvent les deux corps de bâtiment A et B. C, construit sur la parcelle 510, est une adjonc­tion postérieure.

DESCRIPTION

Situation

L'immeuble situé à l’angle de l’ilot 44 présente une façade anté­rieure nord sur le cours Bournissac et une longue façade latérale est sur la rue du 8 Mai 1945. Mitoyen au sud, il est bordé à l’ouest par un passage qui conduit à une cour.

Composition d’ensemble

Le magasin originel se compose de deux corps de bâtiments A et B, de forme rectangulaire qui, disposés en profondeur, présentent un ali­gnement régulier sur la rue du 8 Mai et sur la cour.

Matériaux

- Maçonneries enduites.

- Reliefs des élévations extérieures en pierre de taille.

- Rampe de balcon en fonte.

Structure

Les deux corps de bâtiments comportent un étage carré au-dessus d’un rez-de-chaussée, étage de moindre hauteur pour B.

Ils n’ont pu être visités, mais A laisse deviner sa structure au travers des portes vitrées qui le ferment sur le cours Bournissac. Il se présente au rez-de-chaussée sous la forme d’une salle, longue et étroite ; accès à ce volume unique par les trois portes modernes sur le cours, qui semblent respecter la disposition tripartite d’ori­gine. Le magasin comportait en outre des entrées latérales, de chaque côté une porte au centre du bâtiment, et un portail à son extrémité baies aujourd’hui obturées, ainsi que les nombreuses fenêtres qui sur les deux niveaux assuraient un éclairage abondant. L'étage paraît également constitué d’un volume unique : sur la rue du 8 Mai, les deux portes hautes surmontées de potences indiquent vraisemblablement une seule grande réserve au-dessus de la boutique proprement dite.

B avec ses deux niveaux paraît comporter une réserve au rez-de­-chaussée, accessible depuis la cour, et sans doute des bureaux à l’étage.

Élévations

- Élévation antérieure nord

Façade à deux niveaux que couronne un entablement et à trois travées de baies encadrées au second niveau par un simple motif de refends, au premier par un pilastre d'angle à l'est, un pilier demi­ hors-œuvre à l'ouest. Ce pilier orné d'une table saillante constituai sans doute, avec son double disparu, l'entrée du passage latéral. Au premier niveau, la devanture récente est surmontée d'une marquise en tôle sous laquelle sont visibles les consoles du balcon, bordé par une rampe en fonte. Au second niveau, les fenêtres à cadres moulurés et crossettes s'inscrivent entre des pilastres doriques ornés d'un disque sur la corbeille de leur chapiteau. Au-dessus, l'entablement consiste en une frise avec tables saillantes et une corniche moulurée qu'inter­rompt sur la travée centrale un fronton cintré en appui sur de petites consoles jumelles de style Louis XVI.

- Élévations latérales est et ouest de A

Élévations similaires d'une grande simplicité : deux niveaux nettement délimités par un bandeau et couronnés par une génoise à deux rangs de tuiles ; dix travées de baies, en arc segmentaire au premier niveau, rectangulaires au second. Toutes ces baies ont des cadres lis­ ses en pierre de taille.

- Élévation de B sur la rue du 8 Mai 1945

Pas de décor particulier, si ce n'est la poursuite du bandeau de pierre délimitant un premier niveau seulement percé d'une porte, d'un second niveau ajouré de trois fenêtres.

Couverture

Tuiles mécaniques. Longs pans et croupe.

CONCLUSION

A deux niveaux et trois travées de façade, l'immeuble du Bazar du Gas­pillage ne fait pas rupture dans le paysage du cours Bournissac. C'est davantage par la disposition en profondeur de ses bâtiments qu'il se distingue des constructions avoisinantes, maisons ou immeubles d'habi­tation. L'examen du cadastre de 1832 révèle un même type d'édifice, tout en longueur et bordé par un passage conduisant à une cour. Le magasin est sans doute venu remplacer un bâtiment à vocation économique quelconque.

Le décor soigné de la façade, de facture sobre et classique, est proche de celui de certaines immeubles contemporains qui, sur le cours Victor Hugo notamment, abritaient boutiques ou cafés.

Ce grand magasin aujourd'hui désaffecté fut construit à la fin du 19e siècle pour abriter le Bazar du Gaspillage. Il n'occupait alors que la parcelle 1097. Le bâtiment aujourd'hui dans le prolongement, en équerre, est une adjonction postérieure.

L'immeuble a sa façade principale sur le cours, et une longue façade latérale sur la rue. Il est bordé de l'autre côté par un passage qui conduit à une cour. Il se compose de deux corps de bâtiments de forme rectangulaire, le second à l'arrière plus bas que le premier, mais avec un alignement régulier. En maçonnerie enduite, ils se composent d'une étage carré sur un rez-de-chaussée. La façade a deux niveaux que couronne un entablement et un petit fronton courbe et trois travées encadrées au second par un simple motif de refends. Au premier niveau la devanture récente (portes modernes) est surmontée d'une marquise en tôle sous laquelle sont visibles les consoles du balcon qui court sur toute la façade. Au second niveau, les fenêtres à cadre mouluré et à crossettes s'inscrivent entre des pilastres doriques ornés d'un disque sur la corbeille. Elévations d'une grande simplicité sur la façade latérale : deux niveaux nettement délimités par un bandeau et couronnés par une génoise à deux rangs de tuiles ; dix travées de baies en arc segmentaire au premier niveau, rectangulaires au second. Toutes ces baies ont des cadres lisses appareillés ; elles sont toutes murées aujourd'hui. Le rez-de-chaussée est un volume unique, et il semble qu'il en soit de même pour le premier étage car deux portes hautes surmontées de potences indiquent vraisemblablement une seule grande réserve au-dessus de la boutique proprement dite. Le bâtiment arrière paraît comporter une réserve au rez-de-chaussée, accessible depuis la cour et sans doute des bureaux à l'étage.

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Intérieur du bâtiment non visité.

Date d'enquête 1987 ; Date(s) de rédaction 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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