Dossier d’œuvre architecture IA84000581 | Réalisé par
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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  • inventaire topographique
lotissement concerté
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cavaillon - Cavaillon
  • Commune Cavaillon
  • Adresse traverse des Casernes
  • Dénominations
    lotissement concerté
  • Parties constituantes non étudiées
    maison

DESCRIPTION

Situation

Le bâtiment, qui occupe toute la largeur de l'îlot entre la rue Frédéric Mistral à l'ouest et l'avenue de Verdun à l'est, présente une façade antérieure sud sur cours ouvrant dans la traverse des Ca­sernes, il est mitoyen au nord.

Composition d'ensemble

Cet immeuble à logements se présente sous la forme d'un corps de bâtiment unique divisé en 9 unités semblables entre les parcelles 406 et 414. L'habitation étudiée, 14 traverse des Casernes, corres­pond à la parcelle 408.

Matériaux

Maçonneries enduites.

Escalier en plâtre et bois.

Structure

Le logement comporte un rez-de-chaussée de très faible hauteur, couvert de voûtes catalanes et à fonction de cave ; au-dessus 3 éta­ges carrés. Il est double en largeur, chaque niveau occupé par 2 pièces, l'une moins profonde permettant à l'escalier de prendre place dans l'un des angles postérieurs.

Dans la cour, un escalier droit de quelques marches donne accès au balcon qui précède l'habitation du premier étage. La porte intro­duit à la cuisine (a) occupant toute la profondeur de la maison et au fond de laquelle se trouvait la cheminée disparue. Dans le mur ouest, une première porte donne dans un séjour (c), éclairé par une fenêtre sur la cour, et dont la cheminée appuyée contre le mur ouest a là encore disparu ; une seconde porte donne accès à la cage d'escalier (b) à éclairage zénithal. Escalier suspendu d'une volée tournant à droite autour d'un jour.

Aux étages, plan identique mais chacune des 2 pièces communique par une porte avec la cage d'escalier. Au dernier étage, (c) ne comporte pas de fenêtre mais un éclairage zénithal et fait fonction de grenier.

Latrines extérieures placée sous l'escalier du jardin.

Élévations

Façade antérieure sud à 4 niveaux couronnée par une génoise à 2 rangs et à 2 travées de baies rectangulaires aux cadres peints.

Au premier étage, balcon établi sur voûtes catalanes avec rampe en fer forgé et pergola.

Façade postérieure nord aveugle.

Couverture

Tuiles mécaniques. Toit en appentis.

Distribution intérieure

L'intérieur rénové ne conserve dans son état original que la cage d'escalier : escalier à marches revêtues de petits carreaux de terre cuite et avec nez-de-marche en bois ; sur le limon à la française, rampe en fer forgé à barreaux droits.

CONCLUSION

Exemple de logement ouvrier constituant une unité dans un habitat collectif de la fin du XIXe siècle et qui a une distribution verti­cale (les 5 pièces d'habitation sont réparties sur 3 niveaux). Ce type d'immeuble à logements s'illustre dans le même quartier de Cavail­lon par 2 autres exemples, plus récents, rue Henri Fabre et avenue de Verdun. L'originalité consiste ici dans la voie privée sur laquelle s'ouvrent par un portillon les cours (aménagées en jardinets) d'une superficie égale à celle des habitations. Cette traverse des Casernes qui, traversant l'îlot 13 de part en part, a permis de donner une orien­tation sud à l'immeuble.

Exemple de lotissement concerté fait de logements ouvriers constituant une unité dans un habitat collectif de la fin du 19e siècle et qui a une distribution verticale (5 pièces d'habitation sur trois niveaux).

Ce lotissement concerté occupe tout la largeur d'un îlot et présente une façade antérieure sud-est sur des jardins ouvrant sur la traverse privée des Casernes. Elle est divisée en 9 unités semblables de plan rectangulaire. Chaque logement comporte un rez-de-chaussée de très faible hauteur, couvert de voûtes catalanes et à fonction de cave ; au-dessus, trois étages carrés. Ils sont doubles en largeur, chaque niveau occupé par deux pièces, l'une moins profonde permettant à l'escalier de prendre place dans l'un des angles. Dans la cour, un escalier droit de quelques marches mène à l'habitation, directement dans la cuisine occupant toute la profondeur de la maison, avec la cheminée au fond (aujourd'hui disparue). Cage d'escalier à éclairage zénithal. Au dernier étage, une des deux pièces est éclairée uniquement par le toit et sert de grenier. Latrine extérieure placée sous l'escalier du jardin. Façade antérieure sud à quatre niveaux couronnés par une génoise à deux rangs ; deux travées de baies rectangulaires aux cadres peints. Au premier étage, balcon établi sur voûtes catalanes avec rampe en fer forgé et pergola. Façade postérieure nord aveugle.

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte en berceau segmentaire
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • appentis
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date d'enquête 1987 ; Date(s) de rédaction 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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