Dossier d’œuvre architecture IA05000878 | Réalisé par ; ;
  • inventaire topographique
fournil
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Briançon
  • Commune Névache
  • Lieu-dit Plampinet
  • Cadastre 1842 E9 1655
  • Dénominations
    fournil
  • Parties constituantes non étudiées
    four à pain

HISTORIQUE

Vers 1830, on faisait le pain une fois l'an, pendant l'hiver, dans le four nord. La pâte était pétrie sur place à l'eau bouillante. Le pain de seigle bouilli avait le goût d'un pain d'épice sucré. On y travaillait toute la nuit. Le pain était ensuite conservé dans une pièce aérée et isotherme, où il ne moisissait pas. Quand il devenait dur, on le coupait dans la grara et il était mangé trempé.

En 1920-1930, le pain était cuit une fois par mois, dans le four sud et chacun pétrissait chez lui et se passait le levain. Les pains étaient posés par douze sur les planches le long du mur ouest et la pâte levait pendant que l'on chauffait le four (1 H 30). Quand le plafond de brique était blanc, on retirait le charbon de bois, on nettoyait, puis on enfournait le pain qui cuisait une heure. On faisait trente pains de seigle par journée, et quelques pâtisseries dans le petit four (sud-ouest). (Information de Monsieur Charun).

DESCRIPTION

Bâtiment tout en longueur et bas, situé près du pont de la Clarée et de la chapelle Notre-Dame-des-Grâces, couvert d'un toit en tôle à deux pentes.

Les murs extérieurs sont en moellons de schiste et de grès rouge, les fours en tuf et briques réfractaires.

Façade aveugle, sauf au sud, où sont percées les fenêtres et la porte.

L'espace est divisé en deux. Le four le plus ancien était au nord. Il en reste la cheminée.

Au début du siècle a été construit le four sud, en briques réfractaires, et fermé par une porte de fonte. La hotte en avant du four repose sur une poutre. Un second four plus petit a été monté dans l'angle ouest de la hotte.

Vers 1830, on faisait le pain une fois l'an, pendant l'hiver, dans le four nord. La pâte était pétrie sur place à l'eau bouillante. Le pain de seigle bouilli avait le goût de pain d'épice sucré. On y travaillait toute la nuit. Le pain était ensuite conservé dans une pièce aérée et isotherme, où il ne moisissait pas. Quand il devenait dur, on le coupait et il était mangé trempé. Dans les années 1920-1930, le pain était cuit une fois par mois, dans le four sud : chacun pétrissait chez soi et se passait le levain. Les pains était posés par douze sur les planches le long du mur ouest et la pâte levait pendant que l'on chauffait le four (1h30). Quand le plafond de brique était blanc, on retirait le charbon de bois, on nettoyait, puis on enfournait le pain qui cuisait une heure. On faisait trente pains de seigle par journée, et quelques pâtisseries dans le petit four (sud-ouest).

Bâtiment rectangulaire, bas, situé près du pont de la Clarée. Les murs extérieurs sont en moellons de schiste et de grès rouge, les fours en tuf et briques réfractaires. Les façades sont aveugles sauf au sud, où sont percées les fenêtres et la porte. L'espace est divisé en deux, la partie fournil et la partie cuisson. La hotte en avant du four repose sur une poutre. Le four le plus ancien était au nord. Il en reste la cheminée. Au début du siècle a été construit le four sud, en briques réfractaires, et fermé par une porte de fonte. Un second four plus petit a été monté dans l'angle ouest de la hotte.

  • Murs
    • moellon
    • maçonnerie
  • Toits
    tôle ondulée
  • Étages
    rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • toit à deux pans
  • Énergies
    • énergie thermique
  • État de conservation
    désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date d'enquête 1973 ; Date(s) de rédaction 2001
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Articulation des dossiers