Dossier d’œuvre architecture IA04001743 | Réalisé par
  • inventaire topographique
ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Entrevaux
  • Commune Val-de-Chalvagne
  • Lieu-dit Fontantige
  • Adresse R.D. 610
  • Cadastre 1817 C 1004 ; 1983 243C3 912
  • Précisions anciennement commune de Villevieille ; commune rattachée à
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    remise agricole, séchoir, pigeonnier, étable, fenil, cellier

Cette ferme pourrait remonter au moins au 17e siècle. Elle figure sur la Carte de Provence des Ingénieurs Géographes militaires (1764-1765) au 1/14 000e environ, mentionnée "Fouantantigue". Sur la carte de Cassini, un bâtiment localisé à cet emplacement est nommé "Fontentige". Sur le plan cadastral de 1817, l'actuel emplacement de cette ferme est occupé par une aire à battre et le bâtiment de cette époque, mentionné comme "maison et cour", se situe sur l'actuelle cour. Il appartenait alors à Bonnetty Rosalie, qui possédait une aire à battre mitoyenne ainsi que de nombreuses terres alentours. Il semblerait que, pour une raison inconnue (incendie, effondrement ?), la ferme ait été entièrement reconstruite au cours du 19e siècle. Ceci en plusieurs étapes : la lecture des élévations indique que la partie sud est la plus ancienne, le pignon nord montre un toit d'origine à un pan et une surélévation d'un étage. Le four à pain, la citerne et la dépendance agricole sud ne figurent pas sur le plan cadastral de 1817 et paraissent donc postérieurs. Une tuile creuse, gravée d'une inscription au nom d'EMILE accompagnée d'un motif circulaire, a été retrouvée dans la couverture.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 19e siècle

Cette ferme est adossée perpendiculairement à la pente et constituée de quatre bâtiments accolés et de trois autres disjoints. Elle comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble. L'étage de soubassement est occupé par trois étables, un cellier et une remise. Chaque pièce dispose d'une entrée indépendante et elles ne communiquent pas entre elles. Les étables sont couvertes par des voûtes coffrées en berceau segmentaire. La remise, qui dispose de deux portes charretières opposées, est précédée d'un porche couvert. La partie nord du rez-de-chaussée surélevé, de l'étage carré et de l'étage de comble est occupée par des fenils ; le sol est constitué de l'extrados de la voûte de l'étable. La partie sud du rez-de-chaussée surélevé est occupée par une cuisine et une chambre. Dans la cuisine, le sol est en carreaux de terre cuite, les murs et le plafond sont enduits. Une cheminée se trouve dans le mur nord, avec une cache aménagée entre la sole et l'extrados de la voûte située dessous. Les angles sont occupés par un potager, un cendrier et une pile d'évier avec une évacuation en tuile creuse et des placard-niches sont installés dans les murs. La montée de l'escalier intérieur droit occupe le mur ouest, sa cloison est construite en petit modules de tuf maçonnés ; une niche cachée est aménagée dans un faux plafond. Dans la chambre, on trouve une cheminée et un coffre à grain en maçonnerie ; le sol est en petites tomettes. La partie sud de l'étage carré est réservée aux chambres : le sol est en tomettes, les murs et les plafonds sont enduits. La partie sud de l'étage de comble est occupée par un séchoir et un pigeonnier. Le sol du séchoir est en planches, celui du pigeonnier est en carreaux de terre cuite ; les murs sont bruts de maçonnerie. La grille d'envol du pigeonnier est en mortier de gypse avec un décor de motifs géométriques, de rosaces et d'une croix. L'ensemble des bâtiments est construit en maçonnerie de moellons calcaires, montés au mortier de chaux et de gypse. Les chaînes d'angles sont en gros moellons équarris. L'enduit est à pierres vues. Les encadrements des ouvertures sont façonnés au mortier de gypse avec un linteau en bois. Les appuis des fenêtres sont en carreaux de terre cuite, les fenêtres sont occultées par des contrevents en bois plein. La baie du pigeonnier est encadrée de carreaux de terre cuite vernissés. Le toit à longs pans est couvert en tuile creuse, l'avant-toit et la saillie de rive des pignons sont constitués d'un rang de génoise. Une cour fermée par un muret en pierre sèche borde l'élévation est. Devant la porte du logis, une terrasse couverte, se trouve au-dessus du cellier. Deux bâtiments indépendants abritent le four à pain et la citerne, ils sont couverts par des toits à longs pans. Le four à pain possède une bouche et une sole en pierre de taille de grès, la coupole est en petits moellons calcaires clavés et montés au mortier de gypse. L'intérieur de la citerne est enduit, elle est couverte par une voûte en berceau plein-cintre ; elle est alimentée par les eaux de toiture. Un troisième bâtiment se trouve à quelques dizaines de mètres au sud, il est constitué d'une remise en étage de soubassement et d'un séchoir sous comble et est couvert par un toit à longs pans.

  • Murs
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau segmentaire
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit
  • Typologies
    F3 : ferme à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée, []
Date d'enquête 2009 ; Date(s) de rédaction 2009
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers