Dossier non géolocalisé
Sur le cadastre de 1823, cet emplacement fait partie d'une parcelle de « labours » (parcelle 1823 B1 257) appartenant à MASSOT André, qui possède également une « vigne » mitoyenne (1823 B1 256).
La construction de ce bâtiment remonte à la première moitié du 20e siècle.
Ce bâtiment est isolé au quartier du Pré Neuf, à environ 250 mètres au nord du bourg de Ribiers, à une altitude approximative de 500 m. Implanté dans un jardin en terrain plat, il comporte un rez-de-chaussée et un étage carré.
Le rez-de-chaussée accueille une resserre, accessible par une porte ouverte côté ouest, et l'étage abrite un séchoir aveugle. Le bâtiment est construit en brique creuse, avec un chaînage de niveau en béton. Le soubassement porte un enduit décoré de petits galets en inclusions et les chaînes d'angles sont rehaussées d'un enduit lissé. Le toit à longs pans et croupes est couvert en tuile plate mécanique. Le faîtage est orné d'une crête ajourée en zinc, terminée à ses deux extrémités par des épis fleuronnés du même matériau. L'avant-toit est constitué du débord des chevrons de couverture.
Le jardin, planté de plusieurs arbres fruitiers, est clôt par un grillage. On y accède par un petit portail dont les piliers, construits en brique pleine, accueillent un portillon métallique.
Plan cadastral de la commune de Ribiers. / Dessin, encre et lavis par Martel et Martin, géomètres, 1823. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1167 à 3 P 1168.
