Cette grande demeure fut construite par Mgr Soanen, évêque de Senez et grande figure du jansénisme, qui entendait établir le siège de son évêché à Castellane et voulait donc que cette maison devienne le palais épiscopal. Elle aurait été achevée avant 1710. En 1734, elle fut rachetée par les sœurs de la Visitation dont le couvent occupait les parcelles voisines et intégrée au couvent qui devint l'hôpital au 19e siècle. Transformée en immeuble dans la seconde moitié du 20e siècle, elle abrite au rez-de-chaussée la bibliothèque municipale.
- inventaire topographique
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Castellane
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Commune
Castellane
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Lieu-dit
le Bourg
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Adresse
8 boulevard Saint-Michel
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Cadastre
1834 Fu 13 , 14 ; 2008 AB 445
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Dénominationsdemeure
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Genreépiscopal
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Appellationspalais de Monseigneur Soanen
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Destinationsimmeuble, bibliothèque
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Période(s)
- Principale : 1er quart 18e siècle
L'ancien palais de Mgr Soanen se situe dans l'alignement des numéros pairs du boulevard Saint-Michel. Il se distingue néanmoins des autres constructions du boulevard par la qualité de son architecture. Sa façade n'est pas ordonnancée. Il s'en dégage malgré tout une impression de régularité, grâce notamment au puissant niveau de soubassement, qui correspond à l'étage de soubassement et est entièrement en pierre de taille de moyen appareil, de couleur légèrement rosée. L'entrée principale est constituée d'une baie couverte d'un arc en plein cintre reposant sur des impostes formant une très légère saillie. Elle est encadrée de deux pilastres engagés soutenant un fronton cintré à ressauts latéraux. Tous les niveaux comportent huit travées. Les deuxième et troisième niveaux, qui correspondent au rez-de-chaussée surélevé et à l'étage carré, sont enduits. Les encadrements des baies, en pierre de taille et légèrement en arc segmentaire, forment une petite saillie par rapport au droit du mur. L'élévation se termine par un dernier niveau de baies de faible hauteur prises dans la fausse corniche en plâtre, correspondant au comble à surcroît. Un dernier étage est en retrait par rapport à la façade. Il s'agit du séchoir ouvert sur l'extérieur. Le dépouillement de cette façade doit sans doute être rapproché de l'austérité janséniste. L'intérieur a été totalement transformé. Seule la cage d'escalier, hors-oeuvre, est restée en état. Située à l'arrière de la parcelle, elle s'ouvre à l'étage de soubassement sur le corps de bâtiment principal par l'intermédiaire d'une grande arche en anse de panier, en pierre de taille. L'escalier, qui dessert le rez-de-chaussée et l'étage carré, est tournant, à deux retours et deux volées droites, avec jour. Il s'appuie sur une charpente en bois. Son garde-corps en fer forgé est d'origine.
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Murs
- pierre de taille
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Toitstuile creuse
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, comble à surcroît, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- pilastre
- ordre dorique
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Statut de la propriétépropriété privée (incertitude), []
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 2004 à 2017.
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