Dossier non géolocalisé
Ce bâtiment ne semble pas figurer pas sur la Carte des frontières Est de la France, de Colmars à Marseille, dressée dans les années 1780.
Sa construction remonte probablement à la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle.
Sur le plan cadastral de 1835, il appartient à Carbonel joseph cordonnier à La Palud qui possédait également une "terre labourable" et une "aire" à battre mitoyennes.
Ce colombier se situe à environ 800 mètres à l'est du village, dans un environnement de grandes terrasses de cultures en partie loties.
Adossé à la pente, il comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré.
L'étage de soubassement est occupé par une remise, accessible par une porte piétonne ouverte dans le mur sud et éclairée par deux jours.
Le rez-de-chaussée surélevé est réservé à un petit logis, accessible par une porte piétonne côté est et éclairé par une fenêtre côté sud.
L'étage carré est occupé par le pigeonnier, on y accède par une trappe depuis le logis. La baie d'envol est percée au sud.
L'ensemble du bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires, les chaînes d'angles sont en moellons équarris. Les élévations reçoivent un enduit à pierres vues.
Le toit à un pan est en deux parties, avec un ressaut formant baie. Il est couvert en tuile creuse. Sur la façade sud, l'avant-toit est constitué de deux rangs de génoises peints en blanc. Sur les trois autres côtés, les murs font saillie au dessus du toit et ils sont couverts en tuile creuse.
État de section du cadastre de la commune de La Palud, 1836. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains, 3 P 259.
Plan cadastral de la commune de La Palud, 1835. / Dessin à l'encre sur papier par Gelinsky, géomètre du cadastre, 1835. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 105 Fi 144 / 001 à 014.
