• inventaire topographique
chapelle Saint-Thyrse
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Castellane
  • Commune Castellane
  • Lieu-dit Robion
  • Cadastre 1834 A1 non cadastré ; 2007 OA 188 à 189
  • Dénominations
    chapelle
  • Vocables
    Saint-Thyrse
  • Parties constituantes non étudiées
    cimetière

Données historiques

La chapelle Saint-Thyrse est l'ancienne église paroissiale de la commune disparue de Robion, fusionnée avec la commune de Castellane en 1973.

L'édifice est isolée, loin du village, l’enclos du cimetière est encore blotti contre son chevet. Un cimetière antique se trouvait déjà à proximité. Non loin de là passait la vieille route, d’origine romaine, comme l’atteste la découverte de monnaies au « col de Robion », qui menait de Castellane à Comps.

L’église appartenait au diocèse de Senez. La Sainte-Thyrse est fêtée, comme à Sisteron, le 28 janvier. Il s’agirait donc de Saint-Thyrse de Bithynie.

Les sources

Une charte de l’abbaye de Cluny mentionne une église Saint-Thyrse donnée en 909 dans une villa, avec diverses dépendances, aux confins du pagus de Riez, par le père de saint Mayeul, au grand monastère bourguignon. C’est probablement l’origine de l’église actuelle. Mais celle-ci apparaît tardivement. Elle est mentionnée pour la première fois dans un compte de décimes du début du XIVe siècle : ecclesia Sancti Tysii. Elle se trouve à nouveau citée en 1376 : ecclesia de Sancto Turcio. Nous ne possédons aucun renseignement sur elle avant le XVIIe siècle. Les procès-verbaux de visite de l’évêque de Senez Clausse, à la fin de ce siècle, affirment que Saint-Thyrse était l’ancienne paroissiale.

En 1697, Mgr Soanen trouve l’église en fort mauvais état : « dans le presbitère » (chœur) une fenêtre est « toute ouverte et le toit de l’église (voûte) rompu et en quelques endroits dépavé ». Il ordonne de faire une porte à l’entrée du clocher et de réparer son escalier, de remettre la couverture en état et de réparer les murs « pour éviter que ne viennent en ruines… parce que les murailles maistresses manquent ».

En juillet 1703, les travaux étaient en cours ; Soanen trouve l’église « toute embarrassée par les massons qui la réparaient de tous cotez ». Il ordonne « aux habitants… de réparer leur clocher qui en a fort grand besoin et qui a été oublié mal à propos dans leur prix-fait ». En 1722, celui-ci était enfin réparé et muni de deux cloches.

Au milieu du XVIIIe siècle, le service paroissial est transféré par Mgr de Vocance dans une nouvelle église dédiée à Notre-Dame. En 1788, l’évêque précise que la nef de Saint-Thyrse « est bien blanchie et la voûte… en bois ».

Au cours du XIXe siècle, le village a été complètement abandonné. L’église Saint-Thyrse, sommairement consolidée en 1942 par l’abbé Garnier avec le concours des compagnons de France, a été classée Monument historique le 12 avril 1944. Elle a été restaurée en 1979 sous la direction de Dominique Ronsseray, architecte en chef.

Datation stylistique

L'analyse stylistique de Jacques Thirion1 se conclue par une date de construction dans le deuxième quart du 12e siècle. Cette hypothèse s'appuie sur :

- la restitution du voûtement d'origine en berceau brisé, dont le profil peut se déduire de l'amorce de la courbure de la voûte qui subsiste du côté nord ;

- la comparaison entre les arcatures décorant les murs nord et ouest de la nef et de l'abside avec les décors similaires des églises de Saint-Saturnin-d'Apt (Vaucluse, 11e siècle), Saint-Trinit (Vaucluse, 12e siècle), Saint-Raphaël (Var, 12e siècle).

Quant à la présence d'une chapelle à la base du clocher, c'est une disposition caractéristique des église bénédictines dès le 11e siècle.

Analyse architecturale

Description générale :

L’église Saint-Thyrse, bien orientée, offre un plan extrêmement simple : une nef unique, terminée par une abside en hémicycle.

L’édifice est construit en moyen appareil à joints fins, très soigné, décoré de tailles en arêtes de poisson et parsemé de marques de tâcherons d’un beau dessin. On relève à l’intérieur, particulièrement sur les éléments anciens du mur Sud, le mur Ouest et l’angle Nord -Ouest : deux A, deux D, sept I, deux P, un RO, un R, un S, un V, un petit motif de palmettes en relief, etc.

Dans les années 1960, on voyait encore une pierre ornée de tailles décoratives figurant un oiseau.

Ordonnance et décoration intérieure :

La nef était autrefois couverte d’une voûte en berceau brisé, comme le prouvent les traces retrouvées sur le pignon et la courbure de la naissance, dont subsiste l’amorce du côté Nord. Dès le XVIIe siècle, le berceau effondré avait été remplacé par une simple charpente.

L’abside est couverte d’un cul-de-four d’appareil qui est resté longtemps sillonné par une grande lézarde.

Ce qui fait l’originalité de la chapelle Saint-Thyrse, c’est l’arcature appliquée qui décore non seulement l’abside mais les murs de la nef au Nord et à l’Ouest. Dans l’abside, cette arcature repose sur des petits pilastres assez plats. En revanche, il n’y a pas de chapiteau sculpté entre le pilastre et la retombée de l’arceau.

Dans la nef, les petits arcs en plein cintre retombent alternativement sur un pilastre, et sur une console. Il s’agit d’une transposition, assez rare à l’intérieur, du système de lésènes et d’arceaux qui servait aux maçons de premier art roman méridional à raidir à l’extérieur leurs murs de moellons. Les consoles et les pilastres, dont l’imposte ne règne que sur la face recevant l’arc, sont ornés de bandeaux de dents d’engrenage superposés et de motifs géométriques exécutés en méplat : petits arcs en plein cintre sur deux registres, festons en relief, frettes crénelées, denticules, etc. Certaines consoles étaient jadis ornées aux angles de têtes d’oiseau modelées en relief : elles ont été dessinées en mai 1914 par l’architecte Eugène Senès. Ces sculptures ont été emportées par des vandales : on voit encore bien les arrachements.

A droite de l’entrée de l’abside, on remarque une rosace encerclant des pétales et des pointes de diamant.

Une étroite baie en plein cintre, dont tout l’embrasement est réservé à l’intérieur, éclaire l’abside. Deux grandes fenêtres et une porte sont percées au Sud, dans le mur du XVIIIe siècle. Deux niches sans feuillure, creusées dans les murs de l’abside, étaient sans doute destinées aux burettes ou aux livres liturgiques.

Le rez-de-chaussée du clocher, accolé au Nord contre l’extrémité de la nef, est occupé par une minuscule chapelle composée d’une travée droite, voûtée en berceau, et d’une abside couverte d’un cul-de-four dont la naissance est accusée par un cordon mouluré d’un bandeau et d’un cavet. Une étroite baie ébrasée uniquement à l’intérieur est percée dans l’axe de l’abside.

Extérieur :

L’édifice est dépourvu de contreforts.

Le mur Nord avait été surélevé en blocage de manière à établir une toiture à pente unique au-dessus de la nef, sans doute au début du XVIIIe siècle. Sur la façade occidentale le dessin de l’ancien pignon restait très lisible.

On remarque à l’extérieur un grand nombre de marques de tâcherons. Sur le mur Ouest : un A, un D, six I, quatre M, un P retourné, un R, un V ; sur le mur Nord, deux A ; sur le mur Sud deux A, cinq I, un R, etc.

L’abside, montée en appareil à joints fins, sauf certaines reprises à la partie supérieure, est aujourd’hui assez dégradée. Son étroite fenêtre d’axe n’offre aucun ébrasement vers l’extérieur, par archaïsme sans doute, mais aussi par mesure de sécurité en pareil lieu. Le beau linteau échancré qui le surmontait et qui était gravée d’une croix pattée inscrite dans un disque a été arraché. Cette « croix de Malte » a fait abusivement attribuer la construction aux templiers par Laurensi, puis par Féraud et par nombre de suiveurs. Cette appartenance n’est pas du tout sûre. J.-A. Durbec a souligné qu’il n’y avait aucune trace écrite d’une maison du Temple ou de l’Hôpital en cet endroit.

Clocher :

Le clocher, construit sur un plan barlong, s’élève en hors d’œuvre, contre le flanc Nord de la nef. Ses murs sont sans aucune liaison avec ceux de l’église. Il est construit en moellons de petit échantillon assez soigneusement équarris, avec des chaînes de moyen appareil aux angles. Chacun des étages est décoré d’un panneau formé de deux petits arcs en plein cintre retombant au centre sur une console ornée de motifs géométriques, de feuillages stylisés, d’un masque caricatural (face Ouest, 2e étage).

Le premier étage s’éclaire uniquement à l’Est par deux étroites baies jumelles, amorties par des linteaux échancrés, dont la retombée médiane se fait sur une courte colonnette galbée. Celle-ci est surmontée d’un chapiteau trapézoïdal, barlong à sa partie supérieure, car il est planté dans le sens de l’épaisseur du mur et aussi large que lui. Cette disposition relève des habitudes lombardes. La base de la colonnette, très large, est formée de deux tores superposés très aplatis. Les baies sont amorties chacune par cinq linteaux échancrés juxtaposés, correspondant à l’épaisseur du mur.

Le second étage avait été défiguré par des baies modernes sur chaque face, ouvertes probablement vers 1722, date à laquelle Soanen trouve le clocher « bien réparé » et pourvu de deux cloches. Celles-ci existaient encore en 1861 et Féraud précise que l’une d’elles portait les armes des barons de Castellane et la date de 14362. Les baies d’origine étaient semblables à celles du premier étage. Les vestiges de l’ancienne disposition se retrouvaient en effet au deuxième étage, à la baie méridionale. La colonnette avait disparu, mais on remarquait les mêmes linteaux échancrés, juxtaposés à l’emplacement de l’ancienne base. Cela et divers éléments retrouvés à l’intérieur ont permis de restituer l’ordonnance ancienne sur chaque face.

Un toit en bâtière couvre le clocher. L’ancien cordon mouluré du sommet existe encore à l’Est et à l’Ouest.

A l’intérieur du clocher, sur le pignon Ouest, on distingue une marque de tâcheron : A. La naissance du premier étage est soulignée à l’Est et au Midi par un bandeau orné de sculptures géométriques en méplat, au Nord et à l’Ouest par une corniche soutenue par de petits modillons.

1Alpes romanes, p. 2502Ces cloches ont disparu.

Edifice datée par analyse stylistique du 2e quart du 12e siècle. La première évocation concrète de l'église se trouve dans un compte de décimes au début du 14e siècle. Ce n'est qu'au 17e siècle et notamment au travers des visites pastorales que nous disposons de plus de renseignements sur l'église. Ainsi, dans la visite pastorale qu'il effectue en 1697, Monseigneur Jean Soanen trouve l'église en très mauvais état : dans le presbytère [le choeur], une fenêtre est toute ouverte et le toit de l'église est rompu. L'évêque ordonne de faire une porte à l'entrée du clocher et de réparer son escalier, de remettre la couverture en état et de réparer les murs. Dans la visite pastorale de 1703, Monseigneur Soanen précise qu'en 1570 un de ses prédécesseurs, Monseigneur Clausse, parle de Saint-Thyrse comme si le service paroissial y avait été toujours fait. En 1703, l'église est en train d'être réparée de tous côtés . Monseigneur Soanen précise toutefois que le cimetière est sans murailles et sans croix et que dans le clocher qui est en mauvais état, il y a deux cloches et qu'une troisième est attachée au choeur, mais trop pesante pour accompagner le saint viatique. Il ordonne aux habitants de faire réparer le clocher qui en a fort grand besoin et qui a été oublié mal à propos dans leur prix-fait, de faire clôturer leur cimetière et d'ériger une croix au milieu. En 1722, le clocher est réparé et muni de deux nouvelles cloches. Des transformations ont probablement été opérées à ce moment, notamment au niveau des baies du second étage. C'est sans doute au début du 18e siècle, que suite à l'effondrement de la voûte, celle-ci est remplacée par une simple charpente, et que le mur nord est surélevé en blocage, de manière à établir une toiture à pente unique au-dessus de la nef. Au milieu du 18e siècle, le service paroissial est transféré dans l'église Notre-Dame. Monseigneur de Vocance, précise quant à lui, dans sa visite pastorale de 1788, que la nef de l'église Saint-Thyrse est bien blanchie et la voûte (...) en bois. Au cours du 19e siècle, le village du Petit-Robion près duquel est située la chapelle, est complètement abandonné. Le procès-verbal de la visite pastorale du 27 septembre 1870 indique que la chapelle Saint-Thyrse est en bon état et celui de la visite du 4 mai 1893 dit qu'elle a été réparée. En 1942, la chapelle est sommairement consolidée par l'abbé Garnier avec le concours des compagnons de France. Elle est classée au titre des Monuments Historiques le 12 avril 1944. Dominique Ronsseray, architecte en chef des Monuments Historiques, dresse en 1978 un état de la chapelle accompagné de propositions pour sa restauration. Cette dernière est achevée en 1979. C'est en 2003 que la voûte est rétablie et qu'est mise en place la couverture actuelle constituée d'un toit à longs pans couvert par de grandes plaques de métal. Depuis ces travaux, l'état de la chapelle s'est fortement dégradé. En 2014, un diagnostic a été réalisé en vue de mettre en oeuvre une nouvelle restauration.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 12e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 1er quart 18e siècle
    • Secondaire : 20e siècle

La chapelle Saint-Thyrse est implantée sur un petit plateau rocheux, un peu en retrait de la route départementale 122. Située à environ un kilomètre et demi du hameau de Robion, elle est isolée. L'édifice orienté présente un plan allongé composé d'une nef unique qui se termine par une abside en hémicycle. Un clocher, construit sur plan barlong, s'élève hors-oeuvre, contre le flanc nord de la nef. L'église est bâtie en moyen appareil à joints fins très soigné. La nef est couverte par un toit à longs pans en panneaux de métal (acier galvanisé et laqué ?). Le clocher est couvert par un toit en bâtière avec des pierres plates. L'abside est également couverte de pierres plates. L'édifice de dimensions modestes est dépourvu de contreforts et de doubleaux supportant la charge de la voûte qui était peut-être en tuf. La voûte n'a pas tenu et l'élévation sud n'a pas résisté. L'appareil ayant donc été remanié au niveau du mur sud, il présente une mise en oeuvre nettement moins élaborée que du côté nord. Deux baies en plein cintre sont percées dans le mur sud. C'est également de ce côté qu'on accède à l'intérieur de l'édifice par une petite porte en plein cintre. Les murs nord et ouest possèdent encore leur parement d'origine. La façade occidentale est percée d'une fenêtre haute en plein cintre. L'abside, également montée en un très bel appareil à joints fins, exceptées quelques reprises à la partie supérieure, est un peu dégradée (fissures). Le clocher, comportant trois niveaux, est construit en moellons équarris avec des chaînes de moyen appareil aux angles. Ses murs sont sans aucune liaison avec ceux de l'église. Les deux étages supérieurs du clocher sont ornés de bandes lombardes : un panneau formé de deux petits arcs en plein cintre retombant au centre sur une console. Le premier étage s'éclaire uniquement à l'est par une étroites baie jumelle, dont la retombée médiane se fait sur une courte colonnette galbée. Cette dernière est surmontée d'un chapiteau trapézoïdal, disposé dans le sens de l'épaisseur du mur. La base de la colonnette est formée par deux tores aplatis superposés. Au second étage, les baies d'origine étaient sans doute semblables à celles de l'étage inférieur et ont été refaites dans cet esprit. A l'est et au sud, un bandeau en méplat souligne la naissance du premier étage ; au nord et à l'ouest, c'est une corniche soutenue par de petits modillons qui décore le même emplacement. A l'intérieur, la nef était autrefois couverte d'une voûte en berceau brisé qui a été restituée récemment en béton. Dans la mesure où aucun cordon mouluré ne subsiste au départ de la voûte, il est peu probable que des consoles aient jamais pris place à leur naissance. L'abside est couverte d'un cul-de-four d'appareil. Ses murs portent encore des traces de polychromie. Deux niches creusées dans le mur de l'abside étaient sans doute destinées aux burettes ou aux livres liturgiques. Une niche est également creusée dans le mur nord, en face de l'entrée. Des arcatures aveugles décorent l'abside ainsi que les murs de la nef du côté nord et ouest. Dans l'abside, elles reposent sur des petits pilastres assez plats et sans chapiteaux. Dans la nef, les petits arcs en plein cintre retombent alternativement sur un pilastre et sur une console. Une petite chapelle à laquelle on accède par quelques marches, occupe le rez-de-chaussée du clocher, du côté nord. Elle est composée d'une travée droite, voûtée en berceau, et d'une abside en cul-de-four dont la naissance est soulignée par un cordon mouluré d'un bandeau et d'un cavet.

  • Murs
    • molasse pierre de taille
    • molasse moyen appareil
    • molasse moellon
  • Toits
    acier en couverture, pierre en couverture
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte en berceau brisé
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en bâtière
  • État de conservation
    désaffecté, restauré, mauvais état
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • croix pattée
    • ornement géométrique
    • feuillage
    • masque
    • feston
    • frette
    • rosace
    • pointe de diamant
  • Précision représentations

    A l'extérieur, l'arc surmontant l'étroite baie d'axe est encore partiellement gravé d'une croix pattée inscrite dans un disque. Les consoles situées dans les panneaux du clocher sont ornées de motifs géométriques, de feuillages stylisés, d'un masque (du côté ouest au second étage). A l'intérieur, les consoles et les pilastres sont ornés de bandeaux de dents d'engrenage superposés et de motifs géométriques exécutés en méplat : petits arcs en plein cintre sur deux registres, festons en relief, frettes crénelées et denticules. A droite de l'entrée de l'abside, existe un motif de rosace encerclant des pétales et des pointes de diamant. On peut encore relever sur les murs de la nef, notamment au sud, à l'ouest et à l'angle nord-ouest, des tailles en arêtes de poisson et des marques de tâcherons.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune, []
  • Protections
    classé MH, 1944/04/12
  • Précisions sur la protection

    Classement par arrêté du 12 avril 1944.

  • Référence MH

Documents d'archives

  • Procès-verbaux de visites pastorales, évêché de Senez. 1697-1707. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 2 G 17.

    Visite de 1697 et du 29 juillet 1703.
  • Procès-verbaux de visites pastorales, évêché de Digne, doyennés de Castellane, Colmars, Digne et Entrevaux, 1840 - 1879. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 2 V 87

    Visites des 27 septembre 1870 et 24 avril 1879.
  • Procès-verbaux de visites pastorales, évêché de Digne, 1892 -1895. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 2 V 94.

    Visite du 4 mai 1893.
  • Dossier de restauration de la chapelle Saint-Thyrse de Robion, novembre 2003. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 1046 W 0024.

  • Rapport d'étude patrimoniale de la chapelle Saint-Thyrse (Castellane) établi par le Service départemental d'archéologie, février 2014. Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Direction de la Culture, Service Inventaire et Patrimoine, Marseille.

Bibliographie

  • Patrimoine architectural de Haute-Provence : dix années de sauvegarde des monuments dans les Alpes de Haute-Provence, 1970-1980. Forcalquier : n° spécial des Alpes de Lumière, 1980.

    p. 53-55
  • ACHARD, Claude-François. Description historique, géographique et topographique des villes, bourgs, villages et hameaux de la Provence ancienne et moderne, du Comté-Venaissin, de la principauté d'Orange, du comté de Nice etc. Aix-en-Provence : Pierre-Joseph Calmen, 1788, 2 vol.

    p. 287.
  • COLLIER, Raymond. La Haute-Provence monumentale et artistique. Digne: Imprimerie Louis-Jean, 1986, 559 p. : ill.

    p. 68-69
  • FERAUD, Jean-Joseph-Maxime. Histoire, géographie et statistique du département des Basses-Alpes. Digne : Vial, 1861, 744 p.

  • GEAN, Jacky, GIORDANENGO, Jean. A l'ombre du clocher. Histoire d'un pays entre Var et Verdon. Breil-sur-Roya : Les Editions du Cabri, 1997. 207 p. : ill.

    p. 128-129.
  • THIRION, Jacques. Alpes romanes. La Pierre-qui-vire (Yonne) : Impr. des Ateliers de la Pierre-qui-Vire et des Ateliers de l'Abbaye Sainte-Marie, 1980, 434 p.

    p. 245-250.

Annexes

  • Visite pastorale de 1703
Date d'enquête 2008 ; Date(s) de rédaction 2008, 2015
Articulation des dossiers